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vendredi 10 février 2017 à 08:19

Souvenir(s)

Jean Louis STILL par..



« Chers amis, je viens vous faire part avec ce message, de la disparition d’une figure emblématique de Montceau les mines dans les années 80 et 90, notre animateur Jean Louis STILL.

 

Celui que je considère comme mon deuxième Papa nous a quitté des suites d’une longue maladie contre laquelle il s’est battu avec dignité. Jusqu’au bout il a lutté mais il s’est endormi à tout jamais en ce Jeudi 9 Février en début d’après midi. Depuis que j’ai l’âge de 10 ans, Jean Louis m’a appris tout ce que je sais, mon métier d’animateur et de sonorisateur c’est lui qui me l’a enseigné à travers toute la France. Nous avons vécu ensemble de bons et de mauvais moment. Il m’a appris la sono, la radio, la télévision, lui qui lorsqu’il était à la tête de RTS FM 104 il a présenté à la même époque sur FR3 Bourgogne l’émission « musique envie ». Engagé avec ces convictions politiques, ces dernières lui auront coûté sa radio. Mais il n’a jamais baissé les bras et à continué dans l’animation après qu’on lui ait retiré son autorisation d’émettre. A Montceau on lui doit la première radio locale de la région, l’animation des grandes quinzaines commerciales à l’époque de l’UCIA, on lui doit l’arrivée de la Saint Nicolas qu’il avait ramené de l’est de la France où il était installé avant. Précurseur dans l’animation, les premiers shows lasers à Montceau c’était lui, les bals avec écran vidéo Géant devant le CAR (aujourd’hui l’embarcadère) c’est lui, les Bals de la fête de la musique, du 13 Juillet et même pour la clôture de la fête foraine c’est lui aussi. Le Noël des gens défavorisés du bassin minier avec des denrées alimentaires récoltés via la radio, c’est lui. La première chaine de télévision locale privée (avant feu la 5) lors d’une foire quinquennale à Montceau les mines c’est lui.

 

Toujours imité mais jamais égalé comme le dit la formule. Bon nombre « d’animateur » du secteur Montcellien lui doivent le peu qu’ils savent, c’était un passionné de ce métier. Un jour, il quitte tout pour aller vers un métier plus conventionnel afin de terminer sa carrière « en attendant la retraite ». Alors que je vole depuis quelques années de mes propre ailes le micro lui manque et me dit un jour : « tu sais, si tu as des extras pour moi les week-ends, je suis preneur » et c’est ainsi qu’il a continué avec moi à animer partout en France. Puis vint pour moi l’opportunité de Remonter une radio locale à Montceau que je baptise en son honneur RTS. Mais face à la concurrence et aux nouveaux médias, je ne tiendrais que 4 ans avant de céder à un groupe régional MA radio.

 

Retour à la case départ mais Jean Louis prendra la tête de l’agence Animation Evènementiel Communication pour laquelle nous continuerons alors à faire de la radio, de la télé, de l’animation tout ce qu’on aime quoi…Et il se lance dans la chanson, réalise des albums, commence une grande tournée à travers le pays et reviendra même à Montceau et dans les environs pour présenter son spectacle. Il participera au festival TSB de Montceau, ville qu’il a toujours affectionnée, il fera même dans sa carrière, des chansons dédiées à sa ville de cœur. Un immense professionnel nous quitte, on a pu l’aimer, on a pu le détester mais il est ainsi dans notre métier ou l’on ne peut pas plaire à tout le monde, où l’on est beaucoup jalousé. Alors je continuerai à honorer sa mémoire et chaque fois que vous me verrez un micro à la main, sachez qu’il y aura en moi un peu de Jean Louis STILL qui est resté à mes côtés 35 ans.

 

Jean Louis fût mon seul et unique patron avec qui on pouvait « s’engueuler » mais toujours se réconcilier, mon confident, mon soutien, mon deuxième papa. Salut l’artiste…

 

 

Laurent BYLEBYL

 

 

 

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2 commentaires sur “Souvenir(s)”

  1. boby71 dit :

    j’ai eu la chance de rencontrer ce monsieur milieu des années 80 quand il animait sa radio. Il est venu à la maison et me disait qu’il cherchait un 45 tour de Guy Marchand « destiné ». Beaucoup d’auditeurs lui demandaient de le passer mais il ne l’avait pas.J’ai cherché dans mon stock de 45 tours de l’époque et je l’ai trouvé et donné. j’étais assez content d’entendre mon disque plus tard.
    C’était un sacré bonhomme

  2. chapuis dit :

    grâce à ce grand messieur j’ai appris à aimer la musique autrement c’était mes plus belles années mon adolescence j’ai bien connu laurent toujours le sourire ce messieur lui a beaucoup appris je comprends sa peine
    carole.leger