Crues dans le bassin minier : le point ce samedi matin
Des photos et des témoignages évocateurs !
Des photos et des témoignages évocateurs !
Comme nous l’annoncions hier soir, avec les prévisions de notre Ami Maxime dans ses bulletins météo et les précisions de Georges Simon au sortir de la réunion de cellule de crise, la pluie n’a guère cessé de tomber cette nuit et est seulement en train de se calmer. Cependant, même si les eaux de la Bourbince ont continué à monter, elles sont actuellement stabilisées et la décrue va s’amorcer lentement.
Nous avons rencontré, à hauteur de l’écluse, près de la prise d’eau à Blanzy, 2 techniciens de VNF (Voies Navigables de France) qui nous ont rassurés, mais nous ont signalé que la route de Montchanin était encore très inondée entre les écluses 3 et 4 (entre Parizenot et le Pont des Morands). Ils nous indiquaient aussi que la crue avait fait de gros dégâts sur la chaussée. Ils nous confirmaient que les « trop pleins » seraient longs à se vider et que les rivières mettraient longtemps à évacuer leur surplus.
Le hasard nous a aussi permis de rencontrer Marcel Mena, qui, a 86 ans, est « correspondant météo » pour Montchanin depuis très longtemps, il nous dit qu’il a rarement vu la route de Montchanin aussi inondée que çà. Les prélèvements de son pluviomètre officiel ont fait apparaître un cumul de pluie entre le 1er et le 4mai de 71.6mm et 125.5mm entre le 27 avril et le 4 mai. Il réside vraiment le long de la rivière, en face de l’Hôtel du Pont des Morands, et même s’il est souvent inondé dans sa cave, il se dit content d’être aux 1ères loges.
En tout cas, cet épisode d’intempéries s’achève somme toute sans trop de dégâts et il nous faut tirer un grand coup de chapeau à notre Météorologue Maxime pour la justesse de son alerte et de ses prévisions.
Bravo Maxime !
Jean Michel LENDEL
Un commentaire sur “Crues dans le bassin minier : le point ce samedi matin”
Allez je remets le meme commentaire car personne , élu, n’a encore répondu . Il serait si simple de reconstruire des haies pour ralentir l’eau. De plus je ne parle pas du bénéfice biologique. Savez vous que les bourdons qui nichent dans les haies multiplient par 6 le rendement du trefle dans les prés adjacents …. et il y a tellement d’autres interets : par exemple le bois de chauffe. Cela mériterait un article entier . Des milliers d’euros economisés par ans et du trvail pour plusieurs personnes sur la communauté. Mais personne n’en parle. Meme pas les élus écolos qui ne connaissent pas le sujet. Enfin …. sic!
Jamais on ne parle d’une des causes principales des inondations . Ni dans les journaux , et surtout, ni a la télé.
L’eau qui tombe dans une zone s’écoule et se retrouve dans les vallées . Ces vallées sont présentent physiquement par les cours d’eau actuels qui montrent les zones de basses altitude . Tout le monde s’en rend compte. Mais il y a 30 ans, l’eau qui coulait rencontrait de tres , tres, nombreux obstacles et sa vitesse découlement restait faible . Alors elle avait le temps de s’enfoncer doucement dans le sol. Ceci n’a jamais empeché des inondations, mais 20 fois moins qu’aujourd’hui . La vitesse de l’eau a été multiplié par 10 voir 20 et meme plus dans certaines zonesgéographiques. L’eau de pluie se retrouvent tres vite dans les zones d’inondation . Le manque de zone de paturage, surtout les haies, la création de zones goudronnées etc etc expliquent ces inondations . La solution est assez simple et couterait beaucoup moins chere que ces inondations . Mais ce n’est pas le meme portefeuille . Alors nos politiques encore une fois restent les bras ballants . Mais nous avons les politiques que nous choisissons.