Ce dimanche après-midi à Blanzy
Un Séquoia centenaire victime de la foudre !
Un Séquoia centenaire, victime de la foudre !
C’est aux alentours de 16 h 10, ce dimanche après-midi qu l’orage a fait de gros dégâts à Blanzy.
Gros dégâts, en effet, puisqu’un arbre centenaire, de plus de 20 mètres de hauteur, s’est abattu sur une maison située le long de la route de Mâcon.
Aussitôt prévenus, le SDIS envoyait 9 hommes, commandés par le lieutenant Didier Mathonnat, et 3 sapeurs pompiers du GRIMP (Groupe de Reconnaissance en Milieu Périlleux) venant des centres de secours de Montceau, Le Creusot et Chalon. Travail délicat, s’il en est, que celui qui les attendait puisqu’ils ont du : découper l’arbre à la tronçonneuse; arbre qui s’était abattu sur le toit mais aussi une véranda ! Cette opération effectuée, ils ont du, ensuite, protéger le mobilier et bâcher le toit afin de limiter les dégâts. Une pluie orageuse, particulièrement violente, n’a pas aidé les secours dans leur tache, mais ils ont pu, néanmoins, sauver l’essentiel ! Le fait qu’il n’y ait pas eu de victimes est assez miraculeux vu, la taille de l’arbre.
Sur place, on a noté la présence du marie de la commune : Hervé Mazurek, venu s’assurer qu’il n’y avait que des dégâts matériels !
Annabelle Berthier
7 commentaires sur “Ce dimanche après-midi à Blanzy”
Ce genre d’événement est assez terrifiant, surtout pour ceux qui sont à proximité !
Je me posais des questions, et, à priori, mes « idées » étaient fausses !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Foudre
Certaines personnes caressent l’idée de récupérer l’énergie de la foudre pour s’alimenter en électricité. Une telle récupération de l’énergie des éclairs paraît pour l’instant peu probable, car non seulement elle nécessiterait la couverture de l’ensemble du territoire par un nombre immense de paratonnerres, mais elle serait très peu productive. En effet, un éclair est un phénomène ponctuel dégageant une grande puissance, mais sur une faible durée. L’énergie produite est donc relativement faible, même comparativement à d’autres énergies renouvelables.
L’ordre de grandeur de l’énergie de la foudre est de quelques centaines de kilowatts-heure par choc (environ 280 kWh, en incluant l’énergie de l’onde rayonnée magnétiquement). Il y a entre 1 et 2 millions de chocs par an en France. Ainsi, si cette énergie était récupérée et partagée entre les 65 millions d’habitants de ce pays, chacun obtiendrait une part de l’ordre de 6 kWh par an, équivalent de trois heures d’utilisation d’un four « »
Une analyse un peu plus poussée en partant de l’ Electron ?
Amitiés
Vous avez dit Electron … ? Bonjour cher Ami !
Que dommage pour cet arbre magnifique !
J’espère qu’il ne finira pas dans le foyer d’une cheminée et qu’il pourra être valorisé par le travail passionné d’ébénistes ou autres tourneurs sur bois !
Il y a fort longtemps , j’ai travaillé quelques mois sur un projet de stockage d’énergie au moyen de matériaux piézoélectriques de type céramiques ferroélectriques (zircono-titanate de plomb / PZT ) .
L’hypothèse de travail était simple : provoquer la déformation mécanique d’un bloc de PZT par foudroiement rapide (de l’ordre de 1 milliseconde) et étudier la possibilité de restituer lentement l’énergie en contrôlant la phase de détente du matériau . (un peu comme un ressort qui serait comprimé brutalement et qui reprendrait sa forme initiale très lentement )
Mais , faute de crédits suffisants (hé oui … déjà à cette époque) , j’ai dû passer à autre chose !
Par la suite , je n’ai jamais eu l’occasion de retravailler sur le sujet .
Malgré des progrès considérables dans la conduction de ces matériaux qui trouvent de nombreuses applications , notamment dans le domaine du matériel médical et de capteurs de tous genres , la difficulté reste la même : nous ne savons pas stocker l’énergie renouvelable ponctuelle .
Pour compléter votre très intéressant commentaire , voici quelques chiffres issus d’archives personnelles .
Au cours d’un orage , entre le sol et les nuages , le champ électrique de l’atmosphère peut atteindre 20 kV /m (kilovolt / mètre) . La différence de potentiel entre ces deux points est de l’ordre de 100 MV (Méga volt) .
En moyenne , un éclair véhicule aux alentours de 5 C (Coulomb) , donc l’énergie moyenne d’un seul éclair est de : 100 MV x 5 C = 500 MJ (Mégajoule) .
Sachant que sa durée est de l’ordre de 25 millisecondes , la puissance moyenne d’un éclair sera donc de : 500 MJ / 25 ms = 20 GW (Gigawatt) .
C’est considérable , cela équivaut à la puissance cumulée de 20 centrales nucléaires !
Le nombre d’éclairs d’un orage peut osciller entre 10 et plusieurs milliers . Pour simplifier , retenons en une centaine . L’énergie moyenne d’un orage sera donc de 50 GJ (Giga joule) .
Notre pays reçoit annuellement par la foudre , une énergie d’environ 50 TJ (Téra joule) . Ce qui correspond à la consommation électrique de 5000 foyers .
Comment capter toute cette énergie en allant au plus simple ?
Voici une hypothèse :
Eriger des paratonnerres de type « Franklin » , d’une hauteur de 10 mètres à raison de 1 pour 300 m2 .
Pour couvrir notre territoire , il en faudrait à peu près 2 milliards ! (on imagine aisément l’esthétique d’un tel dispositif)
Sachant qu’une tige de 10 m pèse environ 50 kg , il faudrait faire l’investissement colossal de 100 milliards de kg de Cuivre .
De plus , la probabilité qu’un éclair foudroie la tige est de l’ordre de 1 pour 1 000 . Ce qui abaisse considérablement le ratio investissement / rentabilité .
Le CEA (commissariat à l’énergie atomique) travaille depuis de nombreuses années à l’étude de batteries géantes capables de transformer l’énergie ponctuelle en gaz (je schématise) qui pourrait être stocké et restitué à la demande . Trois pistes principales sont étudiées . ( le stockage par chaleur sensible , le thermochimique et le stockage par chaleur lente) La complexité technique de tels procédés étant immense , la solution n’est bien évidemment pas pour demain , mais j’ai bon espoir qu’elle surgisse dans un futur relativement proche ! (de l’ordre d’une cinquantaine d’années)
De plus , j’ai plaisir à constater quotidiennement que la relève scientifique de notre pays est assurée par le biais de jeunes gens qui possèdent des qualités et des connaissances que nous n’avions pas à leur âge !
Bien amicalement !
Merci cher ami pour ce complément très instructif.
Si la puissance est effectivement considérable, le temps d’application étant bref, je me demande pourtant quelle quantité d’énergie est effectivement reçue par l’objet foudroyé car les « pertes en lignes » (formation et rayonnement du plasma) doivent être assez considérables non ?
Bien que n’étant pas qualifié pour avoir un jugement, je pense que notre jeunesse possède globalement plus de potentiel que nous n’en avions.
Hélas, mille fois hélas, il semble bien que la société que nous avons construite accorde plus de valeur à la futilité qu’au fondamental……
Alors, globalement, nous nous dirigeons de plus en plus vers la décadence…..
Amitiés
Bonjour Daniel Z !
Vous avez raison , lors du transport ou de la transformation de l’énergie électrique , « l’effet Joule » est relativement important , de l’ordre de 2 à 3 % .
Dans le cas d’un éclair , l’effet Joule se situe à peu près dans la même proportion , mais compte-tenu de sa vitesse (40 000 km/h) et de sa chaleur (30 000°) ,en partant sur une base de 500 MJ , on peut estimer les pertes à environ 30 MJ .
Mais , le problème fondamental n’est pas tant la perte que la durée du foudroiement .
20 GW sur une durée de 25 millisecondes ne représentent que 140 kw/h .
Pour le stockage , la supraconductivité est une piste intéressante , mais son rendement s’opère sur un temps très court (de l’ordre de la seconde) et reste assez faible .
500 000 joules stockées sous forme magnétique , converties et restituées sous forme électrique produisent une puissance de 500 kw pendant 1 seconde . Ce qui n’est pas si mal , mais encore largement insuffisant pour réformer nos centrales nucléaires !
Je ne suis pas un spécialiste du sujet, mais depuis de nombreuses années , j’interviens très fréquemment auprès d’élèves ou d’étudiants allant de la primaire au doctorat .
Si effectivement , les jeunes d’aujourd’hui paraissent plus « heureux » que nous ne l’étions sur le plan matériel , je constate néanmoins une certaine inquiétude , voire une frustration marquée quant aux perspectives qu’ils ont de leur avenir .
Comme vous le dites , ils possèdent pour la plupart , un potentiel élevé . Malheureusement , ce potentiel reste souvent stérile par manque de confiance et de reconnaissance de la part de leurs aînés , et surtout par le désintéressement , voire le mépris total de la caste politique !
Certes , on peut toujours penser que « nous » sommes , nous les « anciens » , responsables du délitement certain de notre société !
Je ne nie pas notre implication « passive » dans le poids du fardeau porté aujourd’hui par la jeunesse Française , mais , pour avoir « fréquenté » professionnellement plus que d’envie , un certain nombre de « décideurs » , je n’éprouve pas , comparé à ce qu’ils ont à se reprocher , un trop fort sentiment de culpabilité !
Notre société ayant basculé lentement vers un système de reconnaissance de la « fonction » et non pas des qualités et des mérites de chacun et étant de plus en plus soumise à l’incompétence chronique des élites politiques , il sera sans doute assez difficile et douloureux de redresser la barre et de redonner espoir à une jeunesse pourtant prometteuse d’avenir !
Que faire … ? Terminer ce qui a été commencé en 1789 … ?
Encore faut-il que le « peuple souverain » soit en mesure d’assumer un tel défi intellectuel …. !
Bien amicalement !
Je vous lis toujours, ami Electron Libre, avec un immense plaisir…et je vous envie.
Quand je parle de la société que Nous avons construite, il est évident qu’individuellement, nombre de parts ont été « négligeables » et ceux qui les portent ne doivent pas s’en traumatiser.
D’autant que, je crois, ils n’avaient peut être pas les capacités pour y changer quoi que ce soit….. Je dois en faire partie.
Mais quel immense écœurement avec cette prise de conscience que nombre de jeunes sont incroyablement riches de possibilités….et pourtant seront négligés.
Amitiés
Bonjour cher Ami !
Pour compléter mon précédent commentaire …
Si effectivement , le potentiel d’étude de la jeunesse est énorme , force est de constater que le « niveau » n’est cependant pas très élevé .
Certes , nous nous réjouissons tous des bons résultats du Bac , et personnellement je suis très heureux des 100 % de réussite de la filière S du lycée « Frison-Roche » de Chamonix pour la quatrième année consécutive , mais faut-il pour autant en être dupes … ?
De quel Bac parlons-nous ?
Du bac général au bac pro en passant par les filières technologiques , il en existe aujourd’hui soixante six !
Ce qui en soi est une bonne chose puisque cela a permis de « démocratiser » ce diplôme et de l’ouvrir à un plus grand nombre de jeunes gens !
Mais , depuis 1968 , je pense que les ministres de l’éducation nationale ont été plus soucieux de la « quantité » de réussite (sans doute dans le seul but de faire figurer la France en bonne place dans les statistiques de la banque mondiale) , que de la « qualité » des connaissances acquises !
De plus , la mise en place des « options » (qui font que l’examen est noté sur 22 , 24 , voire 26) , favorise le nivellement par le bas des acquis réels.
Concernant le lycée F-R que je connais bien , je suis conscient que les 100 % de réussite sont dus à une parfaite maîtrise du ski et de l’escalade plutôt qu’à une connaissance poussée des lois de Coulomb ou du théorème de Gauss !
Ce « sésame » considéré aujourd’hui comme le seul passe-port valide vers la réussite sociale résistera-t-il encore longtemps à ce nivellement par le bas ?
Est-il bien rationnel d’ignorer ou de confisquer le potentiel cérébral de la jeunesse en lui laissant supposer des qualités ou des connaissances qu’elle n’a pas pu acquérir du fait des non-sens de l’éducation nationale ?
Est-il bien raisonnable , d’abaisser la difficulté d’un examen pour qu’il soit réussi par le plus grand nombre quand dans le même temps , rien n’est fait depuis l’école primaire pour stimuler ou faire naître ce potentiel ?
Le taux d’échec des premières années de fac ou de prépa parle de lui-même !
Très touché par l’intérêt sincère que vous portez à mes modestes contributions , sachez également , cher ami , que mon plaisir à vous lire est fortement motivé par vos grandes qualités de raisonnement structuré !
Bien amicalement !
Je suis totalement de votre avis en ce qui concerne le « niveau » validé par nos examens.
J’ai été M.A.quelques années pendant lesquelles j’ai pu voir à quel point l’ Éducation Nationale ressemblait à une auberge espagnole !
Que de possibilités gâchées si ce n’est détruites.
Amitiés