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mardi 5 juillet 2011 à 16:26

Centre de secours de Montceau-les-Mines

Une retraite bien méritée pour Michel Gallarati après 42 ans de carrière



« Ce qui arrive sans qu’on l’ait fait venir, c’est le destin » C’est par ce proverbe chinois qu’a commencé son discours le lieutenant Michel Gallarati, lors de la réception organisée au centre de secours de Montceau-les-Mines à l’occasion de son départ en retraite après plus de 42 ans de bons et loyaux services dans le corps de sapeurs pompiers, comme volontaire d’abord puis professionnel ensuite.




C’est par hasard que le lieutenant Gallarati a rencontré ce métier qui allait devenir rapidement une passion. Premier engagement en tant que volontaire le 23 janvier 1968, le néo retraité a retracé l’ensemble de sa carrière devant une bonne centaine de collègues parmi lesquels le lieutenant-colonel Jean-Philippe Rebet, commandant le Groupement Nord, Jean-Paul Lagrange, chef du centre de secours de Montceau, MM. Didier Mathus, député-maire, Thomas Thévenoud, vice-président du Conseil général, André Quincy, conseiller général honoraire, etc.


Sa carrière professionnelle, c’est le 6 décembre 1976 qu’il l’entamera en étant recruté par le corps communautaire créé deux ans plus tôt et en août 1999 il est affecté au CIS de Paray-le-Monial et c’est là qu’il contribuera à la formation du groupement Ouest. Le 1er août 2001, il est affecté comme chef de centre à Charolles et, à sa demande, il est réaffecté au groupement Nord avec la responsabilité du service Prévision. Mais si les bons souvenirs ne manquent pas, il y a en a malgré tout de moins heureux telle cette explosion de bouteilles propane d’avril 76 où il sera brulé au 2ème degré ou encore ces tonneaux avec un fourgon pompe en février 2002 en allant en renfort sur le feu d’Artaix. Bilan de la sortie de route : quelques contusions mais un véhicule réduit à l’état d’épave.


Et puis, en marge de cette riche carrière, y a l’action syndicale (dès 1975) et en 1988 son adhésion à une jeune organisation SNSPP qui défendait des valeurs dans lesquelles il se retrouvait : « authenticité, respect, dignité et surtout non catégoriel« . Un syndicat qu’il présidera en tant que fondateur de la section départementale avant de devenir membre du comité national en 2003.


Un discours qu’il conclut en s’excusant auprès de sa famille de n’avoir toujours pas pu, passion oblige pour son métier, être aussi présent à leurs côtés qu’il l’aurait souhaité.



Représentant le colonel Marlot, excusé, le lieutenant-colonel Jean-Philippe Rebet, commandant le Groupement Nord, a salué « un parcours professionnel exemplaire, un professionnel très volontaireà l’engagement désintéressé, avec la générosité à fleur de peau… » Et d’énumérer les « valeurs de Michel Gallarti : l’engagement au service des autres, la solidarité, la générosité, l’exemplarité et l’humilité » et de conclure : « tu as donné beaucoup aux autres, nous te souhaitons maintenant de beaucoup recevoir des autres« .




Didier Mathus, député-mairene pouvait qu’associer sa voix à ce concert de louanges, saluant, au passage, la grandeur de ce corps qui trouve sa force dans la solidarité et la générosité.



Les discours terminés, les présents (parmi lesquels : Thomas Thévenoud, vice-président du Conseil général, André Quincy, conseiller général honoraire, Jean-Paul Lagrange, chef de centre, etc.) ont été invités à lever le verre de l’amitié.












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