Ce vendredi soir, une commerçante, patronne du bar-café « Atypique », rue de Bellevue à Montceau-les-Mines, a été braquée par deux hommes, cagoulés et armés, aux alentours de 20 h 45. Butin : 80 € : le fond de caisse.

Alors qu’elle s’apprêtait à fermer son café-tabac, situé dans un quartier supposé « tranquille » de le ville, Valérie, la patronne de l’établissement, a vu surgir deux hommes, cagoulés, habillés en noir, et armés, semble-t-il, selon elle, de pistolets. Des hommes qui disent à Valérie, seule au moment des faits : « c’est un cambriolage, donne moi la caisse… » Réponse de l’intéressée : « Non, je ne la donnerai pas… »

Le plus grand des deux insiste mais Valérie ne cale pas et son complice, plus petit, fait alors le tour du comptoir, s’approche d’elle et lui redemande la caisse, elle refuse encore un fois et la, il lève sont arme et lui donne un coup à l’arcade sourcilière et un autre sur la tête. Abasourdie, elle tombe à genoux, elle se relève et là capitule, ouvre sont tiroir-caisse et donne sont fond de caisse : pas plus de 80 €, nous l’avons dit.

L’autre braqueur, lui demande de mettre dans un sac des cartouches de cigarettes, elle leur en donne 2 et, à ce moment là, elle se dit : « ils vont tout me prendre, le tabacs, les jeux, l’alcool etc. » Sous le choc, elle pense alors qu’il ne lui reste qu’à déclencher l’alarme ou utiliser sa bombe lacrymogène mais après une seconde de réflexion, elle décide de déclencher l’alarme. Une bonne réaction puisque le bruit surprend les malfaiteurs ; le premier qui était devant elle prenant la fuite et le deuxième voyant sont complice s’enfuir, prit le même chemin.

Valérie poursuit : « je ne sais pas ce qui ma pris mais je suis sortie et les ai poursuivi en courant jusqu’au bout de la rue ou la je les ai vu partir rue de Metz. Je suis rentrée, j’ai appelé la police qui est arrivée très rapidement (3 à 4 minutes) et après je suis allée aux Urgences… » Résultat pour elle : deux points de suture à l’arcade, une plaie à la tête et 80 € disparus.

Une commerçante qui ne s’en laisse pas compter et qui nous a assuré : « Je continuerai de fermer à 21 h tous le jours… »

Annabelle Berthier