4 salariés en chômage technique en attendant les réparations indispensables

La petite fuite, remarquée à 11 h 30 ce mardi, était devenue fontaine à la réouverture à 14 heures. C’est le système de chauffage qui a littéralement explosé qui est la cause de cette inondation.

Il était 14 h 15 quand les sapeurs pompiers de Saône-et-Loire ont été alertés et, aussitôt, cinq hommes placés sous le commandement de l’adjudant chef Michel Fierro, ont été dépêchés sur place : 5, rue de la Ferme. Premier travail : stopper la fuite et ensuite procéder à un premier nettoyage des lieux.

Selon les premières constatations, c’est le réseau de chauffage central qui est à l’origine de cette inondation qui a touché l’ensemble du magasin : 900 m2 avec la réserve. Pire, le système de protection incendie a, lui aussi, été endommagé.

Frédéric Couteau, le directeur, nous a confié : « Depuis le lundi 7 février, on avait des problèmes de chauffage. On est descendu à 5 degrés dans le magasin et, le mercredi (9 février), ça a été la panne complète. Une équipe de spécialistes est venue le soir même (à 22 heures) pour tenter de réparer mais, sans succès. On a donc reçu de la part de notre direction, des appareils de chauffage d’appoint pour attendre la fin des réparations… »

Mais même avec cela, compte tenu des températures polaires qu’on a connu, la température avait du mal à atteindre la dizaine de degrés dans le magasin. Jusqu’à ce mardi.

Compte tenu des dégâts, le major Defachelle, spécialiste des questions de prévention au sein des sapeurs pompiers de Saône-et-Loire, a prévenu la préfecture et la ville de Montceau afin de faire fermer le magasin jusqu’à ce que les travaux nécessaires aient été effectués. Des travaux qui ne devraient pas être terminés avant plusieurs jours et qui, une fois terminés, devront faire l’objet d’un examen par la commission de sécurité qui, elle, donnera le feu vert ou non à cette réouverture.

Le préjudice est considérable puisque, en plus des dégâts, une grande partie de la marchandise a été en contact avec l’eau donc…

Sur place, on a noté la présence de Georges Simon, adjoint de permanence.

Annabelle Berthier