C’était dimanche dernier, 19 février, à Montceau-les-Mines : un homme a porté un coup de couteau à la gorge d’un autre. Un homme a été interpellé. Une information judiciaire a été ouverte du chef de tentative d’homicide.

C’est un fait divers dramatique par ses conséquences. Le mis en cause et la victime ne se connaissaient pas. La version relatée partout serait la bonne, à ce stade (une enquête doit le déterminer objectivement) : l’un voulait une clope, l’autre lui aurait dit non.  La victime a été transférée au CHU de Dijon et placée en coma artificiel, mais son pronostic vital ne serait plus engagé ce mercredi 22 février.

Le coma artificiel est devenu une pratique assez courante quand il s’agit de préserver la personne, tant sur le plan psychologique que sur le plan physique, de trop de souffrances et de stress. Si elle est placée sous respirateur, ça aide également car la machine peut remplir son office sans être contrariée par le patient qui peut involontairement lutter contre, uniquement parce qu’il souffre. Cela étant, ce recours ne se fait pas à la légère, il faut vraiment que les circonstances l’exigent.

Le mis en cause va donc être mis en examen, pour tentative homicide. A l’issue de l’instruction, le juge décidera de son renvoi – ou pas -, devant un tribunal en fixant la prévention adaptée aux faits, cas échéant. L’homme a été présenté au procureur de la République le mardi 21 février. Défèrement à l’issue duquel le juge des libertés et de la détention l’a placé en détention provisoire.

Il semble que le mis en cause soit fiché S, mais son acte est sans aucun rapport avec tout ce qui relève de la sûreté de l’Etat (« S » pour « sûreté de l’Etat). « On est vraiment sur du droit commun, à ce stade », insiste le parquet du TJ de Chalon-sur-Saône. Sans informations supplémentaires, il n’est pas raisonnable de gloser sur la fiche S, car c’est un fichage large qui ne permet pas d’inférer quoi que ce soit.

FSA