Ce mercredi 13 juin, un campement de gens du voyage s’est installé sur le territoire de la commune de Montceau. Venu de Paray-le-Monial, d’où il a été évacué après quelques jours de présence, le campement occupe illégalement un terrain appartenant à la ville. C’est pourquoi celle-ci a immédiatement demandé à la communauté urbaine, compétente en la matière, d’engager une procédure judiciaire. Celle-ci a été lancée dès mercredi après-midi.

La loi impose aux collectivités l’aménagement d’aires d’accueil pour les gens du voyage. Ici, c’est à l’échelle de la communauté urbaine que sont organisés ces espaces, conformément au schéma départemental fixé par le préfet : ainsi, trois aires d’accueil au nombre de place limité sont présentes sur le territoire de la communauté (dont une à Montceau).

Ces petites aires d’accueil n’ont pas vocation à accueillir de grands campements qui doivent être se diriger vers les aires de grand passage d’une capacité bien supérieure (jusqu’à 150 places en Saône-et-Loire), qui ont été aménagées dans d’autres collectivités du département.

La ville de Montceau et la communauté urbaine, de par l’aménagement de leurs aires, sont en conformité avec la loi, ce qui leur permet d’intenter des actions en justice dès lors qu’un campement illégal s’est installé sur un terrain public. Après avoir sollicité le commissariat de police de Montceau qui, faute de moyens humains suffisants, s’est trouvé dans l’impossibilité d’agir, la ville a donc engagé, via la communauté urbaine, une procédure judiciaire qui conduira à l’évacuation du campement illégal. C’est une procédure similaire qui avait déjà conduit le précédent campement à quitter la ville le week-end dernier, avant même la décision du tribunal.

Désormais, tous les moyens techniques nécessaires sont mis en œuvre afin d’empêcher l’installation de ces campements, notamment par l’installation d’obstacles divers là où cela est nécessaire. Enfin, la ville tient à affirmer sa totale fermeté dans ce type d’affaire. Toute nouvelle tentative se soldera donc, comme ce mercredi, par une plainte automatique auprès du tribunal de grande instance et par un appel à la contribution des forces de l’ordre.