Communauté urbaine Creusot-Montceau…
La saison 2017 de l’Ecomusée
L’année 2017 sera consacrée, d’une part, à la présentation de l’œuvre de Raymond Rochette, peintre de l’industrie du territoire de la communauté urbaine Creusot Montceau, et, d’autre part, à la deuxième saison culturelle de la villa Perrusson située à Ecuisses.
Le service Ecomusée, accompagné d’un groupe de travail qui rassemble la famille de l’artiste, des bénévoles (informaticien, historien de l’art) et des conservateurs du patrimoine, s’est donné pour ambition de favoriser le catalogue numérique raisonné de l’œuvre de Raymond Rochette. Il s’agit de faire connaître et valoriser, à travers une exposition temporaire, un artiste local qui a livré un regard singulier sur son territoire, empreint d’une forme d’obsession de l’industrie qu’il représente, non sans une certaine théâtralité, dans un geste artistique influencé par les grands courants de son époque.
La villa Perrusson accueillera cette saison une sculptrice animalière, Joanna Hair. La sélection mettra en exergue un bestiaire qui animera les différents espaces du jardin de la villa Perrusson. Au gré de sa visite, le public approchera des animaux familiers de la région, des parcs et points d’eau (grenouille, crapaud, lézard, tortue de terre ou tortue d’eau, cygne, etc.), des animaux de basse-cour (poules, coqs, oie, etc.), des animaux d’élevage (lapin, cochon, etc.), des animaux domestiques (chiens, chats, etc.), des mammifères insectivores (taupe), des oiseaux perchés dans les arbres et puis d’autres, plus exotiques, tels les animaux de la savane ou de la banquise, qui auront pour vocation d’interpeler le public et de questionner l’avenir de la faune à l’aune des changements climatiques.
La programmation 2017 de l’Ecomusée sera complétée par une offre de médiations variées proposant des actions adaptées aux familles, aux enfants et aux scolaires.
Un cycle de conférences complètera également l’offre culturelle et scientifique de l’Ecomusée.
C. Landre
Nous pensons que la culture est importante. Je rappelle que l’Ecomusée c’est l’histoire du territoire racontée par ses habitants. Ce n’est pas ce que nous retrouvons actuellement. A nouveau nous engageons des dégagements de crédit sur la villa Perrusson qui ne correspond pas à cette définition. Je veux bien que nous proposions des déambulations dans les jardins. Je crois qu’il faudrait que nous revenions à ce qu’est l’essence d’un écomusée. Nous sommes revenus à plusieurs reprises sur ce point, notamment au sujet de structures aujourd’hui quasiment disparues.
Nous le redisons. La politique culturelle est essentielle, mais nous ne pouvons pas voter une proposition qui consiste uniquement à rénover un bâtiment. Cela fait plusieurs centaine de milliers d’euros sans écho avec l’écomusée.
P. Baumel
Je suis surpris de cette analyse qui est bien éloignée du travail de l’écomusée. Nous nous sommes engagés dans la villa Perrusson car elle est le témoignage du travail des hommes sur notre territoire. L’abandonner c’était renier une bonne partie de notre passé. LA CUCM conserve la mémoire des ouvriers. Toute l’année dernière, l’écomusée a engagé une campagne de collecte de témoignages des derniers ouvriers de Perrusson qui ont bien voulu répondre.
Nous sommes pile poil dans la logique de l’écomusée. Ce qui est proposé est de pouvoir exposer les collections conservées dans les caisses depuis trop longtemps à l’intérieur du bâtiment.
Marie-Claude Jarrot
Et la mémoire des mineurs ? Pouvez-vous me répondre ?
H. Mazurek
Je vous remercie de l’attention que vous portez au musée de la Mine. La ville de Blanzy va financer 100000 euros dans le musée de la mine. Je vous propose un partenariat.
M-C Jarrot
Vous me proposez quelque chose dont nous avons déjà parlé. Je suis d’accord. On correspond. On est un territoire d’écomusée, une histoire humaine, géologique. Je suis d’accord avec vous. Il manque une troisième partie. Le territoire communautaire est dans son ADN un territoire communautaire. Pourquoi ne sommes-nous pas un écomusée ?
P. Baumel
Sur le musée de l’école, il est intégré dans l’écomusée. Encore cette année, nous avons financé un poste de documentaliste. Sur le musée de la mine, je tiens à rappeler que la position qu’a pris l’association a été de ne pas participer à la définition du projet de l’écomusée.
N’intégrant pas ce tour de table, le musée de la mine a fait le choix de ne pas faire partie de l’écomusée.