Conseil de communauté Creusot-Montceau
Intervention de David Marti, président
Comme à l’accoutumée, quelques mots introductifs avant de débuter ce conseil. Tout d’abord pour évoquer les réunions publiques qui ont eu lieu en octobre au Breuil, à Charmoy, Sanvignes et Saint-Micaud. Dans la continuité des années précédentes, elles ont été l’occasion d’informer sur les projets structurants du mandat et sur le rôle indéniable de la communauté urbaine en tant que chef de file de tout un territoire. Les échanges, qui ont été nombreux, ont permis à l’exécutif communautaire de mesurer une fois de plus l’importance d’une telle proximité avec les habitants. Je tiens d’ailleurs à remercier les maires de chacune de ces communes, leurs équipes municipales pour leur accueil ainsi que l’ensemble des vice-président(e)s et les services communautaires pour leur implication.
Autre sujet, qui relève cette fois du développement économique et de la formation, le Mecateamcluster. Nous étions, il y a 10 jours maintenant, à la visite de chantier de la construction de la plateforme de maintenance d’engins ferroviaires porté par la Semcib. Un projet qui se concrétise avec des infrastructures impressionnantes, qui vont permettre aux entreprises de développer leur savoir-faire en un même lieu qui sera optimisé grâce à ses ateliers complémentaires. En effet, ce sont deux autres bâtiments qui vont également voir le jour dans les prochains mois pour un montant total de travaux de 17 millions d’euros, l’un d’entre eux étant consacré à la formation. Cette construction permettra d’accueillir désormais en un seul lieu les salariés en formation continue des entreprises qui œuvrent tant dans la sécurité que dans la maintenance ferroviaire mais aussi tous les étudiants de la filière à coloration ferroviaire allant du baccalauréat à la licence.
Il est juste de rappeler que cet aboutissement est le fruit, au départ, d’un réel partenariat entre des entreprises et la communauté urbaine. Sans l’impulsion de notre collectivité au niveau des travaux relatifs aux ouvrages d’art, rien n’aurait été possible.
Une fois de plus, notre intercommunalité, avec son statut de communauté urbaine, a su redonner à une friche industrielle de 15 hectares un nouveau souffle qui génère de l’activité pour les entreprises et de nouveaux emplois.
Un autre exemple d’actualité et dans un autre domaine : la montée en débit. Vous le savez, le Conseil départemental opérera en deux phases le déploiement du très haut débit, ceci jusqu’en 2022. La première phase a déjà pris beaucoup de retard par rapport à ce qui avait été annoncé et il apparaît plus que vraisemblable que la deuxième phase des travaux sera décalée.
Nous avons, dans un souci de réduire au maximum la fracture numérique entre les habitants, pris l’engagement, là où nous y étions autorisés par l’Arcep, de lancer des travaux permettant la montée en débit au bénéfice de 11 communes, avec un calendrier précis, qui a été tenu puisque nous allons terminer au premier trimestre 2018. Cette mise en œuvre n’aurait jamais été possible si nous n’avions pas eu les moyens humains et financiers que nous confère notre statut.
Alors, oui, cela me donne l’occasion une nouvelle fois, de revendiquer haut et fort notre statut de communauté urbaine car il bénéficie à tous. Ceci dans un esprit communautaire qui se vérifie non seulement lors de mes visites dans les communes mais aussi dans des instances collectives, comme par exemple, les conférences des maires, qui sont des espaces d’information et de concertation à l’intérieur du bloc communal.
Passons maintenant à l’ordre du jour du conseil. Il sera consacré principalement au Débat d’orientation budgétaire, qui vous sera présenté tout à l’heure par le premier vice-président, Hervé Mazurek. Nous ne pouvons passer sous silence les décisions gouvernementales de faire 13 milliards d’euros d’économies sur le dos des collectivités territoriales dans les prochaines années. Elles impliqueront obligatoirement, une fois de plus, un effort de toutes, quelle que soit leur taille, et il serait hasardeux de penser que seules les plus grandes collectivités seront mises à contribution.
Malgré ces mesures, et conformément aux engagements que j’avais pris avec mon exécutif au début de ce mandat mais tout en précisant « dans la mesure du possible », les taux de fiscalité n’augmenteront pas, que ce soit pour les ménages ou les entreprises.
S’agissant du budget fonctionnement, dans la continuité également des années précédentes, il reste contenu et maîtrisé. Nous avons fait le choix, dès le début du mandat, de poursuivre une politique forte d’investissements, que nous pouvons nous permettre d’engager en raison d’une bonne santé financière. Cette année sera une année forte en investissements puisque ce seront au total plus de 27 millions d’euros qui seront engagés non seulement dans les priorités du mandat que nous avions définies, mais aussi dans les politiques de proximité.
Voilà, mes chers collègues, les quelques réflexions que j’ai souhaité porter à votre connaissance. Avant de rentrer dans l’examen de nos délibérations, je vais inviter M. Saunier, président du Conseil de développement durable, à venir nous présenter de manière synthétique le rapport d’activité 2016-2017 qui est inscrit au chapitre VI question 3 de notre ordre du jour. Ce sujet doit faire l’objet d’un examen par notre assemblée au moment du Débat d’orientation budgétaire et il me semble opportun d’entendre ce rapport par la voix de M. Saunier, qui travaille à nos côtés avec son conseil pour mener à bien nos actions sur cette thématique si importante.