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jeudi 19 décembre 2019 à 22:31

Suite : Budget 2020 au conseil de communauté

Intervention des élus sur le Budget





 

Intervention Groupe EELV

 

Dans cette période pré-électorale, il est difficile d’intervenir sur ce dernier budget du mandat sans être soupçonné d’un certain parti pris.

D’autant que le débat d’orientation budgétaire nous a permis d’intervenir sur ce budget 2020.

Aussi, notre intervention sera très succincte.

 

Pour l’avoir déjà exprimé lors des précédents votes du budget, Permettez moi de relever une fois de plus un déséquilibre budgétaire sur les investissements si l’on considère l’importance de la ruralité pour notre territoire.

 

Trop peu investissements sont ciblés sur ce chapitre.

 

 

Cela peut sous-entendre que l’économie rurale n’induit pas des investissements hormis des aides ponctuelles mais celles-ci devront s’accentuer ne serait ce par un système de valorisation toujours aussi déséquilibré avec l’agro-industrie et la distribution.

Mais également avec les changements climatiques amplifiés par notre économie et nos modèles carbonés.

Mais peut-être suis je en dehors de la réserve que je m’étais  fixée en évoquant cela ?

L’économie rurale devrait se satisfaire de la seule exploitation agricole ? Quand à l’économie de production et de service, ne peut, elle que se concentrer sur les villes centres.

Cela se retrouve dans notre budget avec des affectations d’investissements modestes sur le chapitre « soutien au commerce rural » et « soutien à l’agriculture ». Le mot soutien ne se retrouvant dans aucun autre chapitre du budget d’investissement.

 

On pourrait sans une pointe d’ironie, faire ressortir que la ligne consacrée à l’accessibilité routière, déclinée par ce simple sigle RCEA et par ce montant toujours impressionnant d’année en année d’un million cinq euros, contribue à la ruralité.

C’est de fait un équipement qui traverse les près et les champs…

 

Que ce soit la production d’énergie, la production agricole différenciée de la seule activité d’élevage, la production de transformation, ce sont autant de source de développement pour les territoires ruraux qui mériterait des investissements volontaristes de la part de notre collectivité.

 

Voilà pour les prochains budgets, de belles perspectives pour développer notre territoire dans sa richesse potentielle et dans sa diversité.

 

Pour le reste, ce budget 2020 s’inscrit dans la continuité du mandat. C’est pourquoi nous nous y associons comme nous l’avons toujours fait depuis 2015.

 

Intervention du groupe des non-inscrits – Gilles Dutremble

 

C’est effectivement le vote du dernier budget de ce mandat, qui aura connu au fil des années et malgré les diminutions des dotations de l’Etat, des investissements très importants et une maîtrise des dépenses de fonctionnement, sans recours à l’augmentation des taux de fiscalité.

Encore une fois, les 33 millions d’euros tous budgets confondus qui seront investis pour 2020 sont révélateurs de la dynamique de notre communauté, et ce sans recourir à une augmentation insupportable de notre endettement.

 

En participant positivement chaque année à ce vote, nous nous considérons solidaires et nous avons pu noter que des thèmes sensibles à notre groupe ont été pris en compte, tels que :

  • L’attractivité de notre territoire en aménageant les villes-centres, qui sont effectivement les moteurs, mais sans oublier l’aménagement des centres-bourgs de nos villages ainsi que la voirie qui sont complémentaires dans l’offre de l’habitat et de la qualité de vie.
  • Le transport à la demande qui a su s’adapter et couvrir une grande partie des besoins des habitants de nos campagnes pour un coût pour l’usager identique au transport urbain.
  • Les travaux sur les réseaux d’eau et d’assainissement dans nos villages, malgré des coûts importants liés à l’éloignement, n’ont jamais été abandonnés.
  • La fracture numérique qui pouvait s’installer hors des villes-centres lors de l’arrivée du très haut débit a été prise en compte et traitée en priorité. 3 500 foyers très majoritairement installés dans des secteurs ruraux ont ainsi pu bénéficier de la montée en débit déployée par la communauté.

 

Nous avions demandé l’année dernière, lors du vote du précédent budget, quelles aides la communauté pouvait apporter à nos agriculteurs pour réduire leur facture d’eau. Des réponses nous ont été présentées au dernier conseil communautaire.

 

Le vote à l’unanimité de l’ensemble de ces mesures nous a particulièrement touchés. Aujourd’hui, dans le budget qui nous est proposé, s’inscrivent forcément l’enveloppe correspondant à ces futures dépenses, qui s’élève à 200 000 €. Comment ne pas voter un budget qui comprend de telles mesures ? Ce ne serait ni crédible, ni cohérent !

 

Monsieur le Président, notre groupe, qui est toujours attentif à ne pas opposer le monde rural et le monde urbain, vous renouvelle sa confiance et nous nous associerons donc à tous les budgets proposés ce soir.

 

 

Charles Landre

 

Je voulais profiter de ce dernier budget pour remercier les services et Hervé Mazurek qui a toujours fait preuve de clarté dans ses présentations. Vous avez fait vœu d’un chemin semé de roses. Je ferai le vœu similaire. Merci

 

Marie-Claude Jarrot

 

Nous arrivons à la fin de ce mandat. Je souhaiterai revenir à sa philosophie qui est celle des rendez-vous manqués. Mr Le Président vous portez la responsabilité de ces rendez-vous manqués. Cette responsabilité de porter un projet collectif, pour un territoire, notre territoire de la CUCM. Cela demande du courage et vous en avez eu. Cela demande de l’ambition et vous en aviez aussi. Mais très vite, au lendemain des élections municipales, vous êtes venus me voir pour nous donner votre vision des choses, du mandat en proposant d’y participer par le poste de conseiller délégué. Et à ce moment-là, nous nous sommes dits avec nos collègues, nous les élus montcelliens, c’est dommage. Nous avons pensé, il a les pieds et points liés. Quand nous avons compris que les montcelliens seraient représentés par un élu de la minorité. Nous avons accepté ces postes de conseillers délégués, mais nous n’aurions pas du. Mais en nous les proposant, c’était ne pas nous faire confiance et surtout parce qu’ils ne nous ont pas permis d’être associé à un projet du territoire, mais que nous avions espérer voir évoluer en direction d’une hauteur de vue.

Il n’en a rien été. Vos propos de faire de cet exécutif, un exécutif de gauche, avec des vice-présidents de gauche, cela obérait aux élus de droite de faire partie d’une politique de territoire. Comme nous n’aurions pas voulu l’avoir. Nous faisons certains de la politique, pas tous. Vous faites de la politique. Je fais de la politique, mais pas comme cela. Nous représentons les forces de nos communes. Nous sommes là pour participer à une réflexion stratégique qui aurait pu nous conduire à une collectivité de réflexion.Vous en avez fait une collectivité d’études. En un autre temps, une autre personne que j’ai bien connu a quitté l’assemblée sur ce sujet. Autre temps, autres élus.

Avec mes collègues, nous avons vite compris que nous assisterions à la mise en valeur d’un exécutif vitge politisé. Je me rappelle que ma collègue qui se trouve à ma droite qui a des responsabilités au niveau de la solidarité, je crois qu’il s’agissait d’un compte-rendu d’Agire. Vous l’avez renvoyé à « lire ses compte-rendus ». J’ai espéré que nous allions trouver ensemble, un rythme, notre rythme. En tout cas pour accompagner au mieux nos concitoyens qui pour l’immense majorité n’en ont que faire de la politique. Nous sommes sur un territoire où les balayeuses, les arbres n’ont pas d’étiquettes politiques. Un peu comme l’amour demande des preuves. Nous n’en avons pas eu beaucoup. Mais surtout il y a eu tant et tant de rendez-vous manqué. J’ai travaillé mon intervention. Je tiens les preuves de tout ce que je vais vous dire à présent.

Je me souviens de l’été 2014 et de notre discussion concernant notre travail en commun s’agissant de la propreté de la ville. Hélas j’ai vite vu que nous n’étions pas en phase, qu’il fallait qu’on s’organise nous aussi de notre côté. Je ne vous rappellerai pas le détail d’une discussion que nous avons eu tous les deux concernant les agents. Vous savez, l’exemple de la propreté de notre territoire ne réclame aucune vision politique juste du bon sens, de la réactivité et l’envie d’aider l’autre, dans ses besoins d’immédiateté. A ces demandes répétées, vous avez opposé très souvent l’empilement et la superposition des règlements et diagnostics. Bien sûr, quand il s’agit de l’intérêt des habitants, les rendez-vous les meilleurs sont les plus rapides.

Je veux vous parler d’Emmaüs. Personne ne peut imaginer que les personnes d’Emmaus soient des personnes hypermédiatisées. Il aura fallu 3 lettres et 9 mois pour ne pas accoucher d’une pancarte. Vous nous avez ouvert les portes des contraintes, du stress et quelques fois des interpellations, des injonctions de faire. Que de malentendus. Nos concitoyens ont mal vécu, à l’image de la place de l’église et des travaux qui ont donné une telle image du gâchis de l’argent public.

 

Il y a eu les rendez-vous manqués à cause de l’absence de cette vision commune. Je suis bien contente de voir Philippe Baumel qui se faisait rare. Laissez-moi parler de la Villa Perrusson. Par un parterre de personnalités socialistes, qui a su saluer l’engagement d’un élu qui a su trouver les portes de la CUCM ouvertes à hauteur de 2 à 3 millions d’euros. Quid de la briquèterie ? Quid du musée de la mine ? Quid du lavoir des Chavannes ? Pourquoi valoriser uniquement l’histoire du Creusot ? C’est une injustice. Si nous tenions compte de l’histoire du territoire, nous aurions l’occasion de voir les choses en grand.

Alors que certains d’entre nous aurons l’occasion d’emprunter la route, l’aéroport, les panneaux sur la RCEA, l’enceinte des grandes gares, aucun message sur la CUCM à la gare TGV. Creusot-Montceau à 1h20 de Paris.

 

Encore des personnes qui nous disent « ah oui, vous êtes très près de Paris ».

Communauté Urbaine, la première de France à avoir été créée. Où il fait bon investir, où il fait s’instruire, travailler. Bref un territoire ambitieux. Naturellement cela demande une ambition marketing, demande une démarche engagée. Parce que nous avons tous cette responsabilité par rapport à ce territoire. Rares sont les territoires qui conjuguent l’industrie et la ruralité.

Le rêve auquel je fais allusion s’est vite envolé. Il est resté dans les cartons. Puisque je parlais d’économie, encore d’autres rendez-vous manqués.

Je me rappelle la demande d’une subvention pour mettre en valeur dans le cadre d’un événement la culture montcellienne. Vous nous avez indiqué que nous n’étions pas organisé en association.

Bref c’est une collaboration qu’on vous demandait. Lorsque vous m’aviez confié la délégation de relation aux entreprises du bassin minier, j’ai attendu une feuille de route communautaire. Il y a eu l’épisode LIDL et c’est tant mieux. Vous m’avez téléphoné. Je n’ai pas hésité une seconde à l’implantation de la plateforme LIDL près du TGV. Au-delà de tout cela, pas grand-chose. Mais si, il y a le Mecateam. Je salue la vision économique de Jean-Claude Lagrange qui grâce à sa vision régionale qui a su fixer le Mecateam, un projet innovant dont notre territoire doit être fier. Ce qui a été plus douloureux, lorsque au cours d’un conseil communautaire j’avais indiqué qu’il y avait la reconstitution d’une mini filière du textile. Vous m’aviez dit que ce n’était pas une démarche initiée par la CUCM raison pour laquelle je n’en parle pas. Vous avez très inélégant lorsque vous avez tansé mon maire adjoint « attention ne parlez pas de cela car vous n’avez pas la compétence ». Je peux vous dire que cela a fait tâche dans le tissus économique. Et puis il y a l’épisode Studio Aventures. Guy Souvigny apprend par une indiscrétion que la société recherche un local de stockage, pas éloigné de la RCEA. Nous pensons au local de l’entrepôt du bricolage. Nous le faisons visiter. Cette personne était gênée. Elle nous explique que personne à la CUCM ne lui avait proposé ce local. Un technicien lui aurait dit ne pas avoir de locaux de stockage. On lui aurait conseillé d’aller à St Léger sur Dheune. Mais où est l’intérêt communautaire ? On joue collectif.

Et là récent dossier d’un investisseur sur Montceau, qui a capoté ; en raison des relances interminables, le dossier devenait impossible à réaliser, en raison de la mauvaise volonté d’une partie. Je ne sais pas pourquoi c’est compliqué de déplacer des gabions.

Dois-je vous reparler de l’épisode de l’IFSI ? Vous vouliez absolument faire du Creusot le lieu d’accueil de l’IFSI. Il a fallu que je m’adresse à la Présidente de la Région que je veux remercier. Je pourrais ainsi rallonger la liste des rendez-vous manqués, ce fantôme de l’hôpital communautaire dont nous ne portons pas la responsabilité. Et que dire du cinéma ? Je vous rappelle Mr le Président vous n’avez pas voté pour le projet de Montceau alors que j’ai voté pour celui du Creusot.

Chacun des territoires doit avoir son cinéma, vous le déclarez. Nous sommes d’accord.

Vous nous avez appris une chose, à nous débrouiller seuls. La CUCM signe des contrats métropolitains, vous allez nous le dire. Si j’étais un peu plus taquine, je diras, encore heureux. Je ne fais pas de procès, c’est seulement un sentiment exprimé d’être passé à côté de beaucoup de choses. Nous aurions pu être tellement plus fort ensemble. La politique politiciennne que vous érigez dans la CUCM nous a fait passez à côté de nombreuses choses. Le budget, vous présentez un budget, que nous ne voterons pas, c’est parce qu’il n’est pas transversal, il ne règle pas les problèmes de transversalité. Il n’est pas innovant et c’est aussi cette problématique de stratégie. La politique aurait dû laisser sa part au rêve, laisser à tous les élus une part de rêve. Quand on reste tout seul, c’est compliqué de faire de cette part de rêve, une réalité. Nous sommes passés à côté de cela. Je suis désolé Mr Baumel, je pensais que vous ne seriez pas là. Je vous l’enverrai. Je vais vous offrir le livre sur le lavoir des Chavannes. Et joyeux Noël à tous et toutes.

 

Jean-Claude Lagrange

 

J’étais en train de chercher quel film j’allais mettre après votre intervnetion. Nous avions convenu qu’on allait se contenter qu’on avait plutôt bien travailler pour cette collectivité. Cela m’interpelle. J’ai toujours hésité à intervenir dans des débats. Mais quand on nous accuse d’un manque de coopération communautaire. Je me rappelle que Madame le maire de Montceau nous avait donné son programme de CUCM sur un post-it jaune. Cela en dit long. On aurait pu se contenter des grands projets communautaires. En matière d’économie, après cet énoncé, je m’en dis qu’on ne doit pas vivre sur le même territoire. LIDL aurait pu partir à Moulins. On aurait pu rater Mecateam. Mr le maire du Creusot n’a jamais failli sur ce dossier. Je pense qu’on n’a pas la même vision d’un territoire qui est bien plus cohérent, sur l’enseignement supérieur. Je fais aussi le tour des communes. Je n’ai pas entendu beaucoup de maires se plaindre. Sortir et refaire le film, c’est peut-être une rancœur qui est restée rentrée trop longtemps.

 

Quand on dit ne pas faire de la politique et ne pas voter un budget en conseil régional. C’est un peu abusé.

 

Alain Philibert

 

Chers collègues, je ne pensais pas prendre la parole. J’ai été très choqué et déçu par votre intervention Mme Jarrot. C’est un procès contre le président et contre la majorité. J’aurais préféré que vous travailliez le budget. Je travaille moi-aussi beaucoup avec les communes voisines. Les petites communes avec lesquelles nous travaillons une fois par mois sont très satisfaites. Mme Jarrot, je ne suis pas surpris. C’est peut-être le plus long que nous avons eu au cours de ce mandat. Tout ce qui a été fait, ce sont des choix. Mais c’est un travail remarquable. Je ne tolère pas les attaques personnelles. Ce dernier conseil, je m’en souviendrai longtemps. Vous m’avez choqué.

 

Philippe Baumel

 

On est tous choqués par ce qui vient d’être fait, ce réquisitoire, tissus d’anecdotes, sans que ce soit relié à une politique. On a écouté ce qui est une entrée en campagne électorale, qui n’a rien à voir avec un travail collectif. Je me suis vu qualifier de député poète. On ne sera pas sur ce ton soit disant professoral de notre côté. Jamais vous n’énoncez une ambition  pour ce territoire. Vous avez reprocher que l’action communaitaire n’ait rejoint la part de rêve. La villa Perrusson c’était justement la part de rêve. Elle voit un achèvement. Ce qui était une part de rêve inaccessible est devenu une réalité. Les chiffres que vous citez encore ce soir sont archi faux. Le programme de la villa Perrusson a été financé à plus de 70 %. Si je suis votre propos, vous vous interrogez sur le fait que je me suis interrogé sur mon intérêt pour ce projet. Ce qui est plus grave, c’est que vous n’avez jamais partagé le pari sur le patrimoine. Particulièrement sur le volet de la céramique qui avait été annihilé depuis des décennies. C’était reconstituer une part de la fierté perdue. Vous nous avez renvoyé à ce que nous n’avons pas pu faire. Vous nous dites que nous dépensons beaucoup trop sur certains monuments. La lavoir des Chavannes n’est pas dans le giron communautaire, ni le musée de la mine. Vous savez tricoter des embryons de projets. J’ai trouvé votre propos excessif, accablant. On aurait pu que ce mandat aurait pu vous aider à comprendre ce qu’est l’intérêt commun d’un territoire.

 

Daniel Meunier

 

Je suis comme Alain Philibert. Les propos que Mme Jarrot vient de tenir, me gênent vraiment. Oui c’est une série d’anecdotes et par ci par là une distribution de bons points. Vous dénoncez un principe d’équité entre la ville du Creusot et celle de Montceau. Cela me peine énormément. Dans le domaine que j’ai eu à cœur de mener, quand nous avons maillé le territoire, ce principe d’équité j’ai eu le soin de le réaliser au niveau communautaire. Je parle du bus de l’été notamment. Sachez que ce manquement me choque et me peine profondément.

 

David Marti

 

Relever quelques éléments des interventions. Quelque chose qui m’a interpelé dans l’intervention de Pierre-Etienne Graffard, sur la ruralité. Nous avons eu à cœur de faire un travail le plus pertinent possible pour que le territoire rural et urbain soient complémentaires. Les dernières délibérations démontrent que nous avons intégré ce niveau économique porté par le monde rural. Nous avons transposé le règlement d’intervention sur le monde agricole. On ne peut pas nous taxer d’avoir négligé. Nous n’avons pas négligé. Et si les projets qui émanent du privé, croyez-moi la CUCM saura y répondre. Il y a simplement des phénomènes d’opportunités. Nous avons montré que nous prenions en compte les phénomènes climatiques. Mais nous pouvons aller plus loin concernant le développement économique. Vous revenez sur le commerce rural. Sur l’aide au commerce local, je ne crois pas que nous ayions oublié le développement d’un commerce local.

Nous sommes très volontaires dans ce domaine. Quand vous comparez la RCEA et nos investissements sur le commerce rural, je dis simplement qu’ils ne sont pas de même nature. Je remarque que le mouvement que vous portez au sein de cette assemblée a une envie de se rapprocher du monde agricole. C’est peut-être la magie de Noël. Je souhaite que nous continuions de travailler dans ce sens-là. En ce qui concerne l’intervention de notre collègue Gilles Dutremble, j’en suis heureux, il y a une reconnaissance des communes rurales qui sont dans la communauté. Ce sont sans doute nos meilleurs ambassadeurs. Je suis très fier d’avoir au sein de la CUCM des maires aussi responsables qui revendiquent à chaque fois leur appartenance à la CUCM. Je crois qu’il n’y a pas d’hypocrisie en cela, mais la reconnaissance d’un travail collectif réalisé ensemble.

Quand à la dernière intervention de Mme Jarrot, tout a été dit par mes collègues. J’ai eu beaucoup d’élégance à vous donner beaucoup de temps pour vous exprimer, dans votre représentation théâtrale. Qui tend à chaque fois à vous victimiser. Vous êtes toujours dans la victimisation. Cela ne fonctionne plus. Je retiens pour ma part qu’à la fois notre communauté a des atouts, mais la seule vision que vous donnez est négative. Quand je dis cela, ce n’est pas vous particulièrement. Mais vous avez cautionné cette vision que d’autres ont faites de ce territoire. Vous êtes responsables de cela. Quand on a la chance d’être dans l’exécutif, on a un bilan. Quand on est dans l’opposition, la minorité, on a un bilan aussi. Vous avez choisi de vous mettre dans l’opposition. Je ne vais pas développer ici que vous n’êtes pas dans la vérité. Cela prendrait beaucoup de temps. Ce que vous avez fait ce soir ne vous honore pas. On ne gagne pas en crédibilité en renvoyant sa responsabilité et ses faiblesses sur les autres. Je ne vais pas faire la démonstration de ce que nous avons fait sur Montceau. Jamais vous ne prenez la parole pour défendre des projets de la CUCM. Vous le faites uniquement pour Montceau. Je vais vous rendre votre côté. Je vous ai fait une dédicace que je ne rendrai pas public. Je suis peut-être un peu inélégant.

 

 

 

 

 

 

 

 



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3 commentaires sur “Suite : Budget 2020 au conseil de communauté”

  1. Frgsd27 dit :

    Bonjour,

    C’est pitoyable …!

    Jarrot – Caliméro même combat , si c’était seulement risible , c’est en plus emprunt de méchanceté et de haine , comme de plus en plus souvent lorsqu’elle est en public et qu’un auditeur n’a pas son étiquette.

    Au fait en a t’elle une d’étiquette et la quelle ?
    Cela sent le naufrage , il suffira d’observer les rats quitter le navire !

    Vivement bientôt !

  2. Kikidilui dit :

    Bravo Mme JARROT..vous avez raison,les socialos chez les socialos..à Montceau nous allons nous débrouiller seuls..;Il me semble qu’à l’époque de Mathus il se disait qu’il ne se faisait rien à Montcaeu..c’était tout pour le nord de la CUCM…..

  3. clovis dit :

    rassurez vous elle c’est très bien ou elle se trouve , surtout pas chez macron comme veulent le faire croire certains individus pas comme toute cette majorité élue (a l époque) de gauche et qui se retrouve aujourd’hui avec un président LREM , expliquez nous voir quels rats quittent le navire ? vous avez l’air de savoir beaucoup de choses ou ce qui serait plus vraisemblable vous parlez au nom d’un futur adversaire de mme jarrot donc vous vous ètes en campagne élèctorale et comme vous dites au début , c’est vous qui ètes pitoyable
    au fait caliméro ça me fait penser a qulqu’un