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samedi 22 février 2020 à 06:23

Le pôle langage de la Communauté urbaine se diversifie

Et propose un programme de conférences/débats



 



 

Après plusieurs années de somnolence, le Pôle langage de la Communauté urbaine trouve un nouveau souffle.

Fidèle à ce qui fut sa mission première, le Pôle langage conserve sa vocation sur les sujets qui touchent au(x) langage(s), tant au plan de leur acquisition qu’à celui de leur maîtrise, et attache une attention particulière à tous les troubles perturbateurs des apprentissages qui participent d’autant de dysfonctionnements, cérébraux, pour l’essentiel, qui ne mettent pourtant pas en cause les potentiels intellectuels.

L’état d’avancement des neurosciences permet aujourd’hui de mieux appréhender ces troubles dont on entend souvent évoquer les noms : dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie, ou encore hyper activité ou troubles spécifiques du spectre de l’autisme.

 

Créé en 1993 à l’initiative de la CUCM, le pôle langage est une structure atypique qui fonctionne en partenariat avec la CUCM et l’éducation nationale et des laboratoires de recherche (INSERM, Université de Grenoble, Université Paris 5). Aujourd’hui il est porté par la ligue de l’enseignement. Le pôle développe d’abord une période de recherche scientifique s’entourant de spécialistes en sciences du langage et en cognitif.

A l’origine ? Le constat des problèmes de reconversion de certains ouvriers licenciés à la suite de la fermeture de Creusot Loire. Les élus se posent alors des questions. Et clairement les difficultés d’apprentissage sont mises en avant.

Le travail de recherche scientifique a ainsi pris une dizaine d’années au Creusot. Puis d’autres recherches ont été réalisées en Isère et à Paris.

 

De nouvelles actions pour le pôle langage

 

Après la phase de recherche, la vocation du pôle langage devait être celle de se tourner en direction du public, vocation complémentaire de la première.

Le Pôle Langage s’est donc concentré sur un objectif d’information, et de formation qu’il développe sous la forme des « Entretiens du Pôle Langage » dont nous sommes en mesure de dévoiler aujourd’hui la programmation pour le premier semestre de 2020 en six rendez-vous dont trois s’adressent directement aux enseignants du premier degré dans le cadre de l’action commune avec l’Éducation nationale et sont déclinés pour les trois autres, sur les mêmes thèmes en direction des familles, des porteurs de troubles, des professionnels de l’enseignement mais aussi des professionnels de santé, spécialistes de la ré-éducation et de la remédiation de ces troubles, au premier rang desquels, les orthophonistes, les ergothérapeutes, pour ne pas tous les citer.

Et ce n’est pas tout ! Le deuxième volet de l’action consiste en un travail en train de se mettre en place dans les quartiers, en direction des familles. Car pour les familles, quelle que soit la personne touchée par les troubles, cela peut être parfois difficile à vivre. Il est donc important que les familles puissent se rencontrer. Le but est de promouvoir des groupes de paroles. De plus amples informations seront transmises sur le sujet ultérieurement.

 

La zone d’action et de déploiement du pôle du langage est la CUCM, raison pour laquelle les différentes rencontres ont lieu dans plusieurs villes communautaires : le Breuil, Ecuisses, Montceau-les-Mines, Sanvignes etc. D’ailleurs les inspections de Montceau-les-Mines et du Creusot relaient l’information auprès du public d’enseignants.

 

Les exposés à venir seront présentés par des chercheurs qui pourront être interrompus par les questions du public. Celui-ci pourra ainsi faire part de son vécu et s’exprimer.

Le premier exposé débute le 17 mars à 18h à la salle des fêtes d’Ecuisses. Présenté par Mélanie Canault, il porte le titre : « Du babillage au langage ».

 

EM

 

 



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