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vendredi 9 septembre 2022 à 05:40

CUCM : la rentrée des transports scolaires

Daniel Meunier appelle au respect de chacun dans les transports et auprès des services communautaires





 

C’est au cours d’une conférence de presse ce jeudi matin au Château de la Verrerie que Daniel Meunier est revenu sur la rentrée des transports scolaires au sein de la CUCM : sa complexité, la relation avec les usagers, les élèves et le respect des services communautaires.

 

Le premier vice-président de la CUCM a fait part de son interrogation. « Le transport scolaire est complexe à mettre en place. Il se remodèle chaque année. Pour les organisateurs que nous sommes, c’est toujours complexe. Il y a toujours une période d’ajustement avec des emplois du temps qui varient. Cela génère des crispations car les gens sont en attente d’un réseau scolaire bien construit. Je rappelle que c’est un transport collectif, pas individuel. Dans les établissements scolaires, on a de moins en moins de personnes pour la surveillance des études. Et les établissements souhaiteraient laisser partir les enfants plus tôt. C’est une organisation très complexe. Je tiens à saluer les services des transports. Ils font ce qu’ils peuvent pour pallier au mieux les besoins » a expliqué Daniel Meunier.

 

 

Aujourd’hui le transport scolaire dans la CUCM, ce sont :

 

  • 77 circuits scolaires,
  • 11 collèges desservis,
  • 3 lycées
  • et l’université.
  •  

Ce sont aussi quatre entreprises locales qui assurent les transports des jeunes gens pour 4300 élèves transportés à titre gratuit.

Pour cette rentrée, 3510 dossiers ont d’ores et déjà été traités. Et la CUCM a reçu 840 nouvelles inscriptions. Il y a encore des retardataires et la CUCM fera encore preuve d’une période de tolérance pour le transport. Le vice-président appelle les familles à régulariser la situation au plus vite.

 

Toujours dans le chapitre des transports scolaires, Daniel Meunier a rappelé le travail mis en œuvre en 2016 à l’encontre de soucis disciplinaires au sein des bus et notamment à l’égard des chauffeurs de bus. En 2021, seulement deux entretiens disciplinaires ont été nécessaires pour régulariser de telles situations. « Pour la sécurité des enfants et des familles, j’ai tenu à mettre un terme à tout cela » a indiqué le premier vice-président.

 

Un appel à davantage de respect et de civisme

 

Puis de poursuivre : « La gratuité est un élément à prendre en compte. On est perfectible. Le réseau scolaire est le plus raisonnable, le plus complet possible. J’accepte qu’on soit perfectible. J’espère que les parents et les usagers se montreront plus raisonnables et plus compréhensibles. Quand je vois des agents insultés au téléphone, je trouve cela insupportable. Recevoir des doléances, c’est une chose ; insulter, c’est autre chose. On dessert tous les établissements du secteur et même du secteur privé. J’aimerais qu’on reste humain dans nos dialogues, nos échanges. »

 

Et de préciser encore : « Il faut 4 élèves au minimum pour un point d’arrêt. On arrive à présent au seuil des capacités de la CUCM. Les transports scolaires représentent un budget de 3,8 millions d’euros. »

 

Au cours des semaines, il y aura sans doute encore quelques ajustements sur les dessertes du transport scolaire. Les familles sont appelées à mettre à jour leurs dossiers rapidement et à un dialogue plus serein avec les services communautaires.

 

EM

 

 



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