CUCM : 3e édition de « Mai à vélo » dans la collectivité
Ce mardi matin, David Marti, Président de la CUCM, tenait une conférence de presse à Hub&Go. Pascale Fallourd, élue communautaire déléguée à la politique cyclable était entourée de Daniel Meunier, Premier Vice-Président de la CUCM en charge notamment de la mobilité, d’Evelyne Couillerot, Vice-Présidente en charge de l’aménagement et de Nathalie Cometti, directrice des transports et de la mobilité à la CUCM.
Pour la troisième année consécutive, la CUCM participe à l’opération nationale « Mai à vélo » et réaffirme son engagement en faveur de mobilités douces. Dans un contexte de transition écologique et de mutation des pratiques de déplacement, la CUCM agit concrètement pour accompagner les habitants dans l’adoption du vélo comme mode de transport du quotidien.
Mettre en valeur les déplacements doux au cœur de la transition écologique
Et c’est d’ailleurs ce qu’a rappelé David Marti dès le début de la conférence de presse. L’objectif de ce mois est mettre en valeur les déplacements doux au cœur de la transition écologique.
« De plus en plus, il faut donner les possibilités à chacun. Chacun doit trouver sa place : voiture, vélo, piéton. » a-t-il déclaré avant de passer la main à Pascale Fallourd.
Pascale Fallourd a ainsi rappelé les nombreux engagements de la CUCM en direction des déplacements doux : une carte vélo, le schéma directeur cyclable, bornes de réparation, abris vélos et stations de stationnement etc.
Du 1er au 31 mai, la CUCM participe à l’opération nationale « Mai à vélo », soutenue par les ministères de la Transition écologique et des Sports. Cette campagne vise à promouvoir l’usage du vélo sous toutes ses formes, en particulier pour les trajets quotidiens (travail, école, loisirs). En 2024, plus de 5000 événements ont été organisés en France.
Chacun peut participer au challenge Mai à vélo par Geovelo : https://challenge-maiavelo.geovelo.fr/
L’objectif du défi est d’inciter les personnes hésitantes à se déplacer davantage en vélo. Tous vos kilomètres seront ainsi comptabilisés via Geovelo que vous habitiez dans la CUCM, ou que vous y travailliez ou encore que vous soyez un jeune se déplaçant en direction du collège ou du lycée etc.
Les actions cyclables de la CUCM
Pascale Fallourd a donc dressé au cours de cette conférence de presse, un panorama complet des dispositifs et aménagements mis en œuvre pour favoriser la pratique du vélo.
Parmi ceux-ci, on compte la création d’une carte vélo du territoire éditée début 2025 et bientôt disponible sur le site de la CUCM. Celle-ci identifie toutes les voies cyclables (en propre ou tracées) sur la CUCM avec une focalisation sur les villes les plus équipées : Montchanin, Montceau, Le Creusot, etc. La carte présente aussi les trajets avec la durée estimée.
Outre le fait de trouver cette carte en ligne, il est aussi possible de la trouver dans les commerces de vélo, les offices de tourisme, les mairies et les différents services publics de la CUCM.
L’engagement de la CUCM se matérialise aussi à travers un Schéma Directeur Cyclable approuvé en 2020 et dont une révision est prévue au second semestre 2025. Cette dernière s’appuiera sur une analyse des aménagements déjà réalisés. L’idée est de voir les cohérences de liaisons (avec les différents lieux notamment les établissements scolaires). « Cela nécessite de faire un diagnostic, une consultation des usagers. On regardera aussi la consultation de la FUB. » a ajouté Pascale Fallourd.
Des équipements pour assurer la sécurité du matériel
La CUCM a installé deux bornes de réparation, 26 abris vélos et 30 stations de stationnement, soit 280 arceaux répartis sur le territoire. L’enjeu est de pouvoir poser son vélo dans un lieu sécurisé, que le vélo soit à assistance électrique ou non.
C’est un travail en cours comprenant une consultation des communes.
En outre, la CUCM met aussi à disposition des stationnements vélos temporaires pour les événements communaux et associatifs. L’an dernier, cela a été le cas pour les Beaux-Bagages.
Une aide à l’achat pour inciter au changement de mode de déplacement
Depuis 2024, la CUCM a mis en place une aide à l’acquisition de vélos à destination des habitants (jusqu’à 50 % du prix du vélo). La condition est de se fournir dans un magasin local qu’il s’agisse d’un vélo à assistance électrique (VAE) ou non. L’aide est plafonnée selon le type de vélo et le profil de l’usager, dans la limite de l’enveloppe budgétaire de 70 000 €. Elle est cumulable avec d’autres aides de l’État ou des collectivités. Chaque bénéficiaire ne peut en bénéficier qu’une seule fois sur une période de cinq ans. Les demandes sont traitées dans l’ordre d’arrivée, sous réserve de fonds disponibles.
A titre d’exemple, les aides pour un VAE peuvent atteindre jusqu’à 300 €, contre 150 € pour un vélo classique. Il est possible aussi d’obtenir des aides pour l’achat de vélos cargo ou sur des kits de vélos musculaires pour passer en assistance électrique.
En outre, cette aide est cumulable avec d’autres dispositifs existants.
Le service de location remporte un franc succès
Pascale Fallourd a rappelé la mise en place d’un service de location de vélos à assistance électrique. La CUCM propose en effet, via ses agences monRézo au Creusot et à Montceau, un service de location de vélos à assistance électrique (VAE) :
– 32 € pr mois pour un VAE classique,
– 60 € par mois pour un vélo cargo.
Ce tarif comprend une libre circulation sur l’ensemble du réseau de bus urbain et sur le réseau SNCF desservant les communes de la collectivité. En revanche, seuls les trains permettent de se déplacer avec son vélo. Les bus ne sont pas équipés pour recevoir les vélos.
Aujourd’hui le parc de vélos à la location comprend 14 VAE et 2 vélos-cargo au Creusot et 12 VAE et 2 vélos-cargo à Montceau.
Créer un écosystème partagé entre piétons, cyclistes et voitures
Evelyne Couillerot a rappelé pour sa part la volonté de créer un écosystème partagé entre piétons, cyclistes et voitures : « On l’intègre systématiquement dans la création de nouveaux espaces, avec des espaces hors-chaussées. Par ailleurs, on a fait le choix de ne pas obliger l’utilisation de ces accès. On a des publics très différents : vélo pour se rendre au travail, pratique familiale et pour les jeunes. Cela sécurise pour aller à l’école, au collège » a indiqué l’élue.
Avant d’insister sur l’importance de la continuité des parcours.
En outre, la loi LOM (Loi Orientation Mobilité) indique que dès qu’il y a une rénovation de voirie, les collectivités doivent s’interroger sur la place du vélo. Cela peut passer par des aménagements cyclables ou bien par un abaissement de la vitesse de circulation des véhicules.
« On s’appuie beaucoup sur le CEREMA, dont nous sommes adhérents, et qui édite des préconisations au niveau national » ajoute Evelyne Couillerot.
Des incitations fortes mais pas d’interdictions
Certaines villes ont fait le choix d’interdire la circulation des voitures dans certains quartiers. Ce n’est pas celui de la CUCM qui préfère inciter. Daniel Meunier évoque une logique « de mobilités harmonieuses et vertueuses ».
Enfin la CUCM poursuit son travail sur la décarbonation notamment avec celle des bus du réseau urbain.
L’occasion de rappeler aux familles que les inscriptions au réseau scolaire démarrent dès la semaine prochaine et que le transport est totalement gratuit.
EM