Ce vendredi matin, plusieurs élus de la CUCM se sont rendus aux côtés de David Marti, Président de la collectivité, à Paris au Sommet de la Mesure d’Impact (SMI). Pour cette troisième édition, les intervenants de tout horizon s’interrogent comment « refaire société ».

 

Les intervenants proposent à travers des ateliers, conférences thématiques de balayer à travers les filtres de leurs spécialités, des sujets qui contribuent à répondre à cette question de refaire société.

 

Loin d’être seulement une question théorique, le sujet est appréhendé par le terrain : entreprises, associations, décideurs publics etc.

La réflexion émerge donc d’applications concrètes dans des structures de toute taille. Elles viennent interroger ce qui fonctionnent et ce qui dysfonctionnent.

Elles viennent ainsi proposer une réflexion sur la généralisation possible ou pas de certaines expériences pour créer une autre société.

 

Saliha Makhlouf répond à Décideurs Magazine

 

Dans le cadre du Sommet, Saliha Makhlouf, Directrice des relations institutionnelles et internationales, a été interrogée par Décideurs Magazine qui tenait un plateau TV dans le Hall du CESE (Conseil économique, social et environnemental).

 

Elle a répond à trois questions :

– « Refaire société, qu’est-ce que cela vous évoque ? »

– « Face aux fractures sociales et environnementales, comment s’incarne votre engagement pour recréer du lien ? »

– « Pour vous, quel rôle et place pour les entreprises, les pouvoirs publics et les associations dans cet enjeu de refaire société ? »

 

Pour Saliha Makhlouf, refaire société, c’est d’abord choisir ce qu’on place au centre, à savoir, la justice, la dignité, la considération, bref l’humain avant tout.

Dans cette idée, il ne s’agit pas de s’opposer à l’économie mais bien d’assumer une responsabilité collective.

Cela passe aussi par le courage de nommer les fractures afin de les réparer : inégalités, discriminations, oubli de certains.

 

L’engagement de Saliha Makhlouf

 

Pour répondre à la deuxième question posée par Décideurs Magazine, Saliha Makhlouf évoque ses engagements professionnel et personnel. « En tant que mère, je refuse que mes enfants grandissent dans un monde d’injustices. » explique-t-elle.

 

Son engagement, c’est aussi reconnaître la diversité en tant que richesse centrale et non pas en tant que contrainte à gérer. C’est aussi un engagement à considérer à travers l’écoute, le respect et l’égalité réelle.

 

Face à la crise écologique, elle évoque une transition juste qui ne laisse personne derrière. Enfin recréer du lien passe par une co-construction avec les personnes.

 

Les rôles de chacun pour refaire société

 

Saliha Makhlouf a débuté sa réponse en citant un proverbe africain : « Il faut tout un village pour élever un enfant ». Derrière cette phrase, c’est l’idée que refaire société est un sport collectif, pas une performance en solo.

 

Pour les pouvoirs publics, c’est garantir l’égalité l’accès, reconnaître toutes les diversités.

Pour les associations, cela passe par le terrain, l’innovation, refaire le lien là où l’État s’efface.

 

Selon la responsable, les entreprises doivent s’interroger sur leur impact humain et social, pas seulement économique. Il s’agit au fond de sortir de la logique de performance isolée pour aller vers une responsabilité collective.

 

Refaire société, c’est donc une culture commune à reconstruire.

 

Saliha Makhlouf a conclu son propos par le fait que refaire société c’est un choix à faire dès aujourd’hui. Chacun a son rôle à jouer.

 

Et de conclure : « Nous aurons refait société le jour où la question de « faire société » ne se posera même plus, le jour où l’inclusion ne sera plus un sujet, mais une évidence ».

 

La directrice des relations institutionnelles et internationales a ainsi donné le ton des interventions qui se sont poursuivies le reste de la journée à Paris, portées par David Marti, Daniel Meunier, Laurent Bouquin et Saliha Makhlouf.

 

EM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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