Jean-Paul Thomas raconte (un peu) sa mission mais surtout parle d’humanité !

 

 

Comme vous avez déjà pu le lire ici, Jean-Paul Thomas, sapeur pompier de Montceau en retraite, a participé à une mission humanitaire de deux mois au Bénin. Quelques jours après son retour, rencontre avec lui qui ne veut en aucun cas, se considérer comme exceptionnel.

 

 

Pas un homme exceptionnel juste quelqu’un qui a voulu faire profiter lors de cette mission de ses connaissances du terrain et partager son savoir-faire en matière de secourisme, de réanimation et des gestes de premiers secours. 

 

C’est à Tobogta, village de 4 000 habitants (traversé par deux bras de la rivière Togbo se jetant dans le fleuve Niger) qu’il est intervenu aux côtés de l’équipe du dispensaire de la bourgade pour le compte de l’ONG « Urgence Afrique ».

 

 

 

 

 

Mais laissons le raconter : 

 

« Durant mon séjour au Bénin j’ai eu l’occasion aussi de visiter, en plus de Cotonou, le village de Bopa en bordure du lac Ahemé (où intervenaient les autres volontaire d’UA), Grand Popo et ses belles plages, Sékou et son lycée agricole, Ouidah et le vodou du piton, le village de Ganvie entièrement sur l’eau, Dassa-Zoumé et ses hippopotames, Abomey et ses palais, puis Porto Novo et sa ferme novatrice : La Ferme Songhaï. 

 

 

J’ai adoré mon séjour au Bénin, réellement. Je pense un jour y revenir. Mon expérience m’a donné l’envie de faire d’autres missions humanitaires en Afrique et ailleurs. Enfin, le must du must a été le contact humain. Même avec la barrière de la langue, on arrivait à se comprendre autrement, avec les gestes, le regard. Difficile de traduire ça à l’écrit mais cette barrière crée du coup d’autres formes de contact. »

 

 

 

 

Et de poursuivre : « De plus, l’accueil des habitants à Cotonou et surtout à Togbota a été positivement surprenant. Jamais je n’ai été et jamais je ne serai aussi bien accueilli autre part. Le Bénin n’étant pas un pays touristique, la population savait que l’on était là pour une mission humanitaire et elle était d’autant plus conviviale et accueillante. Avec la dépersonnalisation des relations dans le monde occidental, cela crée un fort changement.

 

On se dit que ce n’est pas possible d’être aussi gentil sans rien attendre en retour. En fait, c’est juste de la gentillesse et les Béninois, du moins ceux que j’ai pu rencontrer, sont simplement humains . *

 

 

C’est vraiment encourageant et il y a de quoi s’en inspirer. »

 

 

 

 

De retour dans le bassin minier, Jean-Paul ne rêve que d’une chose : repartir, toujours dans le cadre de missions humanitaires, quelque soit le pays.