Une vie de combat(s) et de militantisme honorée
La Médaille de la Ville de Montceau remise à Marie-Thérèse Rey
« Je dois avoir la collection complète des calendriers-torchons des Femmes Solidaires ! Il faut dire aussi qu’elle ne me demandait pas mon avis et me le glissait dans la poche » Didier Mathus, député-maire de Montceau, fait partie des nombreuses « victimes » de Marie-Thérèse Rey à qui on ne pouvait rien refuser !
Mais il n’y a pas que les élus qui se sont retrouvés, chaque fin d’année, avec ces fameux calendriers, votre serviteur aussi et même les « féministes » les plus « endurcies », même si elles pestaient contre l’image donnée par ces torchons, se laissaient faire ! Cela pour dire que « Madame » (avec une majuscule plus que méritée) Rey est une figure et que cette affection que nombre de gens lui portent n’est pas un hasard.
Née en 1927 à Cormatin, elle a été élevée dans une famille d’entrepreneurs de maçonnerie et à 16 ans, elle a mené son premier combat : contre l’occupant, en devenant agent de liaison pour le maquis du Bois Clair à Cluny. C’est Michèle Juillot, secrétaire départementale de l’association Femmes Solidaires et membre du comité de Montceau, qui a rappelé cette épisode de sa vie mais aussi refait tout le parcours de Marie-Thérèse : mariage avec un militant syndical, mère de deux fils (aujourd’hui arrière grand-mère), militante du Parti Communiste Français et donc de la cause des femmes.
Elue en 1963 à la tête du comité UFF de Montceau-Bois Garnier, elle proposera de donner le nom d’Eugénie Cotton (créatrice de la Fédération Démocratique Internationale des Femmes) à ce groupe qu’elle mobilisera pour participer à la solidarité avec les mineurs en grève cette même année pour alimenter les soupes populaires.
Défense des Allocations Familiales (en 68), lutte pour les allocations de rentrée scolaire, pour une réelle gratuite scolaire, organisation de conférences… un de ses derniers combats aura été le rapprochement de Bektia avec sa fille, cela avec l’aide de M. Mathus.
Actuelle présidente du comité des Femmes Solidaires de Montceau, Irène Lorge a elle aussi évoqué l’action et le passé de la récipiendaire mais surtout au travers de ces petits détails qui font une histoire, une vie… Un discours tout empreint (comme tous les autres d’ailleurs) d’amitié, de respect…
Didier Mathus n’a pas été moins dithyrambique parlant de son affection, son estime, son amitié pour Marie-Thérèse ajoutant : « vous représentez la vraie tradition de la militante, vous avez toujours été de toutes les luttes sociales et politiques, vous faites partie de l’histoire de Montceau » avant de lui remettre la médaille de la ville.
Texte : Pascal BERTHIER, photos : Annabelle BERTHIER
Evelyne Rogowicz, présidente départementale des Femmes Solidaires, soutenant Mme Rey très émue
Bektia, que Marie-Thérèse a aidée, a lu un poème aussi personnel qu’émouvant
Derrière ce sourire, une volonté, une authenticité, une conviction sans pareilles !
Un commentaire sur “Une vie de combat(s) et de militantisme honorée”
Félicitation Marie Therese pour tous ces combats menés tout au long de votre vie et a vos combat a venir……Le PCF est une grande famille sur le Bassin Minier!!!!! BABETTE 71300