Dans un récent article, nous vous parlions de Soeur Perpétue, cette religieuse du Burkina Faso qui grâce à l’association Bourgogne Burkina Solidarité et au Lion’s Club, avait réussi à construire une école dans sa région, région ou l’analphabétisme des filles est généralisé. ce projet a pu voir le jour gràace à une collecte de fonds qui a commencé à Montceau, pour finir dans les plus hautes instances internationales. En visite à Montceau jusqu’au premier avril, la Soeur Burkinabé a tenu à venir remercier les élèves du collège Saint-Gilbert.

Voici plus d’un an qu’un groupe s’est formé au collège : le groupe Burkina. Composé d’une dizaine d’élèves hyper-motivés, à peine coachés par Soeur Blandine (animatrice pastorale), cette petite association a, pour participer à la création de l’école burkinabé, décidé de fabriquer des gâteaux pour les vendre aux autres élèves, le but étant de réunir 150 euros pour acheter du matériel à envoyer là-bas.

Finalement, ce sont plus de 300 euros qu’à rapporté cette opération, lesquels, ajoutés aux 200 euros récoltés par leurs collègues de Montcenis, ont fourni la matière d’un beau cadeau de Noël aux enfants africains.

Perpétue Sankara tenait donc à venir rencontrer ces enfants pour les remercier. « Vous vous êtes engagés pour nous aider, vous avez récolté des fonds, vous avez correspondu avec nous. Je tenais, au nom de tous les enfants, à vous remercier du fond du coeur. Nous ne pouvons rien vous donner en échange, nous sommes pauvres, mais vous êtes dans nos coeurs, et dans le coeur des parents aussi, car cette école représente un véritable espoir pour toute une région. » et afin d’être très précise sur l’usage qui a été fait de l’argent récolté : « L’argent que vous nous avez envoyé devait servir à l’achat de machines à coudre pour l’apprentissage des élèves, mais nous avons eu un gros problème avec le logement des professeurs et nous avons du faire des choix : une partie a servi pour acheter une machine à coudre, le reste pour la construction car c’était vraiment le plus urgent. »

Les élèves, à la fin de la réunion, étaient plus motivés que jamais pour continuer à trouver des idées pour aider leurs cousins burkinabé.