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mardi 21 octobre 2014 à 08:02

A la découverte de Pôle Emploi (Montceau-les-Mines)

Marie-Claude Jarrot, maire, en quête de réponses !



Marie-Claude Jarrot, et Marie-Odile Rames,  Maire-adjoint en charge de l’administration générale et des ressources humaines, se sont rendues dans les locaux provisoires de cette administration : l’ancienne usine Clayeux !  Provisoires puisque, comme l’a annoncé la directrice : Nathalie Twardowski ! Une visite qui n’avait d’autre objet que de pouvoir apporter des réponses aux nombreux demandeurs d’emploi reçus par Mme Le maire : « très souvent, des personnes en recherche d’emploi me posent des questions ! Sur le laps de temps nécessaire entre l’inscription et le premier versement, les formations etc. « c’est pourquoi j’ai voulu me rendre compte, sur le terrain, de la situation… »

 

Mme Twardowski  n’a pas caché que : « sur 4 500 et quelques demandeurs d’emploi, nous en recevons de 100 à 200 par jour… Lorsque nous n’avons pas d’offres à mettre en face, nous pouvons proposer des modules complémentaires de formation et, c’est ainsi, par exemple : qu’un maçon peut demander une formation de plaquiste… Parfois, ces modules sont très importants dans la « sortie » du système... »

 

Une visite et des informations qui permettront, à ces deux élues, de pouvoir mieux aiguiller les personnes confrontées au chômage et cela, en attendant l’ouverture, courant février des nouveaux locaux de l’agence dans le quartier des Equipages ! 

 

Annabelle Berthier

 

 

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6 commentaires sur “A la découverte de Pôle Emploi (Montceau-les-Mines)”

  1. vanille71 dit :

    on ne vous inscritpassi vous n.avez pas de carte d.idehtitee c.est vraiment n.importe quoi

  2. caramel66 dit :

    C’est du n’importe quoi à pole emploi , inscription faite en catamini stage formation commençait le lundi et au bout d’un mois si je me déplace pas et bien mon jeune n’était pas prés d’être payer car documents n’ont remis pour que l’employeur le remplisse et le remettre à pole emploi en attendant il bosse est attend pour être payer une misère , si il était pas chez ses parents il se retrouvait sans rien malgrès sa formation

  3. Nina dit :

    Le pôle emploi c’est quoi, des personnes qui percoivent un salaire un point c’est tout.
    Pour le reste c’est sur qu’il vaut mieux se débrouiller seul.
    Il n’y a aucune aide à attendre de ce TRUC…………………
    Si pôle emploi s’est faire une chose compter le nombre de CHOMEURS et faire des pourcentages…….

  4. misha dit :

    Si vous n’avez besoin de rien…. allez à pôle-emploi, soit vous envoyez un mail à votre conseillère et elle vous répond à côté de la question, soit elle vous oriente dans une branche que vous ne voulez pas faire tout pour faire baisser leur quota, côté employeur c’est pire vous demandez une secrétaire commerciale on vous envoie un CV d’un électricien…..cherchez l’erreur !!!!! tout cela est une pure vérité

  5. James dit :

    Convocation à Pôle-Emploi,

    Enfin m’y voilà à Pôle Emploi. Celui de Montceau Les Mines j’arrive en retard…

    Je m’excuse, précisant qu’il est impossible de se garer…

    La fille me sourit. Elle doit avoir l’habitude.

    Je vais m’asseoir, sagement, avec mon petit cartable noir, sur un siège bleu en plastique, et j’attends. Qu’on m’appelle. Je me dis que ça devrait aller vite. Mais ça traîne. Alors je promène mon regard, à droite, à gauche.

    C’est tout bleu et blanc. Un peu comme le logo de la radio France Bleue.

    C’est impersonnel, triste et propre.

    Ce que je prends pour ma “conseillère” n’est pas désagréable. Loin de là. Juste, elle me semble lasse. Elle tape sur son clavier et moi je remplis les feuillets qu’elle me tend. Je coche des “OUI” des “NON”, je soussigne et je signe. Peu de mots sont échangés. Mais je me dis qu’une fois cette paperasse expédiée, nous entrerons dans le vif, qu’elle me demandera ce que je recherche, comme emploi, si j’ai des pistes, des envies, afin d’établir “ensemble”, un “projet personnalisé”. Mais pas du tout. Elle me demande si je suis libre mercredi en fin de matinée. Je réponds que oui. Et me voila cochant, soussignant et signant de plus belle…

    Mercredi, fin de matinée :

    Je pourrais, je crois, décrire le parcours de ceux qui m’entourent. A l’œil nu, ça se devine, ces choses-là. Ce qui les unit et les trahit ce sont leurs regards. Il y a de la résignation. Entre autres… Sinon, un peu de tout : jeunes, moins jeunes, égarés, silencieux, anxieux ; la routine, quoi…

    En face de nous, un trio. Un tableau. Et des marqueurs de toutes les couleurs.
    On s’enquiert du fait de savoir si tout le monde est là. Apparemment, il manque quelqu’un… Il ne viendra pas. Tant pis… L’exposé commence.

    Ce qui est assez désagréable, pour dire franchement les choses, c’est le ton sur lequel on s’adresse à nous. Oh, il n’est pas méprisant, non, du tout même, mais pourquoi nous parler comme si nous étions alités, malades ou je-ne-sais-quoi ? C’est peut-être nos gueules, me dis-je, cette lassitude qui se lit, trop bien.
    Bref…
    On nous explique en quoi ça consiste, ce « travail ». On nous le vend. Puis, on nous demande s’il y a des questions.
    Il y en a.

    – Est-il possible de faire plus de 20 heures par semaine ?

    La réponse est non… Les visages se ferment. Déjà qu’ils n’étaient pas brillants…
    Vu le tarif (9,00 € l’heure, et c’est du brut !) je comprends. Suffit de multiplier par vingt et les comptes sont vite faits. Le quotidien, avec ça, tu ne l’assures pas…

    C’est typiquement ce qu’on appelle un « job d’appoint ».

    Demandeurs d’emploi depuis 36 mois J’ai accepté. Pas le choix. Faut bien manger…

    Je m’assois sur tout. Sur mon expérience, mes compétences, mes acquis, et bien sûr, sur toute prétention salariale.

    Je sais que ça ne me mènera nulle part. Mais c’est tout ce qu’il y a…

    Oh ! bien sûr, si Pôle Emploi proposait des formations, de celles qui permettent, ciblées, de vous diversifier, vous améliorer en tel domaine, compléter un parcours, l’enrichir, ça se passerait différemment. Du moins, faut-il l’espérer… Mais Pôle Emploi n’en propose pas. Pourtant sur les dépliants, très chouettes, en couleur, il est bien écrit que Pôle Emploi mobilisera « tous les moyens nécessaires pour faciliter votre insertion professionnelle (formations, aides à la mobilité..) ».

    Mais peut-être que c’est réservé aux plus jeunes. Ceux qui ont un avenir…

    Faut-il préciser que, lorsque vous reprenez « une activité réduite », vous sortez des chiffres du chômage (tout en restant inscrit). Plus précisément vous ne faites plus partie de la fameuse catégorie A… Bref, vous contribuez à faire baisser le taux de chômage en France (à ce compte-là, vous pouvez annoncer, qu’il sera de 9% à la fin de l’année).
    On comprend mieux, dès lors, que l’on nous pousse à « l’activité réduite »
    Nonobstant, je ne suis pas certain que cela constitue un progrès social. Ni humain… Une bonne nouvelle, quoi !

    Je précise, en outre, que je ne suis pas attentiste ; je veux dire que je ne me repose pas sur Pôle Emploi.

    J’ajoute que, quand j’entends parler à tire-larigot de « sortie de crise », je me demande qui ça concerne. Pour nous, les demandeurs d’emploi, la « sortie de crise » c’est l’ « entrée dans la précarité ». Ce sont des petits contrats à la journée, à la semaine, payés une misère. La crise est passée par là, doit y avoir un rapport, je présume…

    Mais tout de même, faudrait songer à arrêter de nous traiter comme des « profiteurs » ou – comme décrit plus haut – comme des « alités ». Et, si ça existe, je veux dire « les profiteurs », ils ne feront JAMAIS une majorité. Parce que l’immense majorité, elle se bat. Elle accepte tout. Déclassement compris.

    Notre fierté, notre dignité, nos prétentions diverses et variées, on les oublie. Pas sûr que ceux qui nous emploient en soient bien conscients…

  6. snooppy dit :

    James , comme je vous comprends! J’ai de la peine pour vous car vous avez bien décrit votre situation et celle de milliers de personnes.
    Les employés de Pôle Emploi n’y peuvent peut-être pas grand chose , mais force est de constater que le travail se fait rare , et le temps partiel n’a d’utilité que s’il est librement consenti mais pas imposé ! Un mi-temps ne permettra jamais à quelqu’un de vivre décemment (se loger , se nourrir , se chauffer ,s’habiller , etc….) . Je suis triste de constater qu’une part importante des forces vives de la nation n’a pas  »droit » au travail .
    Néanmoins je vous souhaite de trouver rapidement un emploi à temps complet dans lequel vous puissiez réaliser votre vie professionnelle et vous souhaite bon courage.
    Cordialement