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vendredi 13 mars 2015 à 08:52

C’est arrivé un 13 mars… (Voir la vidéo)

13 et 15 mars 1954 : le début de la bataille de Diên Biên Phu !



Une fois de plus nous nous « appuyons » sur Wikipédia (l’encyclopédie libre) pour évouqre ce qui reste un dramme dans la mémoire de nombreux français car nous allons, aujourd’hui, vous parler de :

 

 

DIEN BIEN PHU 12 03 15

 

 

Photo : http://www.camps-parachutistes.org/t141-dien-bien-phu-au-jour-le-jour-par-ceux-qui-y-etaient

 

« La bataille de Diên Biên Phu (Điện Biên Phủ selon l’orthographe vietnamienne) est un moment clé de la guerre d’Indochine qui se déroula du 20 novembre 1953 au 7 mai 1954 et qui opposa, au Tonkin, les forces de l’Union française aux forces du Việt Minh, dans le nord du Viet Nam actuel.

 

 

Occupée par les Français en novembre 1953, cette petite ville et sa plaine environnante devinrent l’année suivante le théâtre d’une violente bataille entre le corps expéditionnaire français, composé de diverses unités de l’armée française, des troupes coloniales et autochtones, sous le commandement du colonel de Castries (nommé général durant la bataille), et l’essentiel des troupes vietnamiennes (Việt Minh) commandées par le général Giáp.

 

 

Cette bataille se termina le 7 mai 1954 par arrêt du feu, selon les consignes reçues de l’état-major français à Hanoï. Hormis l’embuscade du groupe mobile 100 à An Khé, en juin 1954, la bataille de Diên Biên Phu fut le dernier affrontement majeur de la guerre d’Indochine. Cette défaite accéléra les négociations engagées à Genève pour le règlement des conflits en Asie (Corée et Indochine).

 

 

La France quitta la partie nord du Viêt Nam, après les accords de Genève signés en juillet 1954, qui instauraient une partition du pays de part et d’autre du 17e parallèle Nord…« 

 

Ainsi s’achève l’introduction de cet article mais, pour notre part, nous allons passer directement à :

 

La bataille

 

La prise du camp de Dien Bien Phu par les troupes du général Giáp s’est déroulée en trois phases principales.

 

 

Premiers assauts des 13 et 15 mars 1954

 

 

« L’attaque débute le 13 mars à 17h00 par une intense préparation d’artillerie visant le centre de résistance Béatrice, l’un des CR les plus éloignés du dispositif, tenu par le 3e bataillon de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (III/13e DBLE), commandé par le chef de bataillon Pégot. L’attaque n’est pas une surprise pour les défenseurs, puisque les services de renseignement français avaient correctement prévu l’endroit et l’heure où elle se déclencherait, mais pas la puissance de feu de l’artillerie viêt minh qui cause un véritable choc. Le point d’appui est écrasé par les obus de canons et de mortiers lourds. Il en reçoit des milliers en quelques heures. Les abris, non conçus pour résister à des projectiles de gros calibre, sont pulvérisés. Le chef de bataillon Pégot et ses adjoints directs sont tués dans les premières minutes du combat, par un coup direct frappant leur abri. Les liaisons radio avec le centre du camp sont coupées, empêchant les défenseurs de Béatrice de régler correctement les tirs de l’artillerie française.

 

 

L’assaut du Viêt Minh est donné par les 141e et 209e régiments de la division 3168 qui s’élancent des tranchées réalisées à proximité du centre de résistance.

 

 

Sans officier pour les diriger, sans appui d’artillerie, les légionnaires, livrés à eux-mêmes, mènent un combat désespéré contre les fantassins viêt minh qui utilisent la technique de la vague humaine, certains n’hésitant pas à se faire sauter sur les barbelés pour permettre à leur camarades de passer derrière eux. Le centre de résistance tombe peu avant minuit, après plusieurs heures de combat au corps-à-corps.

 

 

Pour ajouter à la confusion dans les rangs français, au cours de la même nuit, le lieutenant-colonel Gaucher, chef de corps de la 13e DBLE9 et commandant du sous-secteur centre, est également tué dans son abri par un coup direct de l’artillerie viêt minh.

 

 

À l’issue de cette première nuit d’affrontement, les Français réalisent soudain que, contre toute attente, le Viêt Minh a été capable d’apporter et de camoufler autour du camp un nombre important de pièces d’artillerie de calibre 105 mm, alors que le 2e bureau de l’état-major français pensait qu’ils ne pourraient au pire amener que des pièces légères, de calibre 75 au plus. Jamais par la suite l’artillerie française ne sera dans cette bataille en mesure de faire taire les canons viêt minh, pas plus que les bombardiers de l’armée de l’air ni les chasseurs-bombardiers en piqué de l’aéronavale.

 

 

Constatant cet échec, le colonel Piroth, commandant l’ensemble des unités d’artillerie à DBP, qui avait affirmé au commandement être en mesure de contre-battre l’artillerie viêt minh avec ses canons de 155 mm, se suicide le 15 mars dans son abri.

 

 

Le 14 mars vers 20 heures, deux régiments de la division 308 attaquent le centre de résistance Gabrielle, tenu par le 5e bataillon du 7e régiment de tirailleurs algériens (V/7e RTA) commandé par le chef de bataillon de Mecquenem. Utilisant la même tactique que pour Béatrice, forte préparation d’artillerie et assaut d’infanterie par vagues successives, le Viêt Minh grignote peu à peu la position. Les “Turcos”, surnom donné aux tirailleurs, se défendent durement toute la nuit et réussissent à repousser plusieurs assauts, incitant Giáp à ordonner le repli de la 308 à 2h30.

 

 

Quand l’attaque reprend à 3h30 après une nouvelle préparation d’artillerie, des troupes fraîches de la division 312 sont également engagées. Le V/7e RTA est submergé et doit finalement abandonner la position le 15 mars au petit matin, rejoint trop tard par un élément de contre-attaque constitué de 6 chars du 1er régiment de chasseurs à cheval, d’éléments du 1er BEP et du 5e BPVN parachuté en renfort dans l’après-midi du 14 mars.

 

 

À l’occasion de cette contre-attaque manquée, l’attitude au feu du 5e BPVN fera l’objet sur le moment de nombreuses critiques, certains, dont le lieutenant-colonel Langlais (adjoint de Castries), lui reprochant, en termes peu aimables, un « manque de punch » pendant l’action. Ce fut une des nombreuses polémiques qui surgirent au cours de la bataille et qui font parfois encore débat aujourd’hui parmi les spécialistes. À la décharge du 5e BPVN, d’autres, plus tard, feront valoir qu’il n’était pas forcément judicieux de confier une mission de contre-attaque à une unité qui, parachutée la veille, n’avait pas eu le temps de se reposer et connaissait mal le terrain, alors qu’un bataillon comme le 8e Choc, présent à DBP sans discontinuer depuis quatre mois, ayant eu le temps de se familiariser avec le terrain et reconnu les itinéraires de contre-attaque, aurait eu plus de chances de réussir. Quoi qu’il en soit, le chef de corps, le capitaine Botella, prit, à l’issue de l’engagement, des mesures drastiques en rétrogradant au rang de simple soldat des officiers qui avaient fait preuve de faiblesse et en transformant en coolies les soldats qui ne s’étaient pas correctement comportés à ses yeux. Ainsi « purgé », le 5e BPVN poursuivra le combat jusqu’à la fin de la bataille….« 

 

Pour lire l’article complet :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Di%C3%AAn_Bi%C3%AAn_Phu#Premiers_assauts_des_13_et_15_mars_1954

 

Signé : quelqu’un qui n’est pas un stratège mais de là à s’installer dans une cuvette ?

 

 

 

 

 

 

La Bataille de Dien Bien Phu

 

 

 

 






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Un commentaire sur “C’est arrivé un 13 mars… (Voir la vidéo)”

  1. Electron libre dit :

    Le 13 Mars 1989 , Tim BERNERS-LEE , physicien et informaticien au CERN de Genève , se morfond devant son ordinateur à l’idée qu’il va lui falloir encore comme chaque jour passer de longues heures à imprimer des documents destinés à des scientifiques du monde entier .
    Il eut alors une idée géniale … et si on pouvait faire communiquer les ordinateurs entre eux …
    Il jeta sur une feuille les premiers algorithmes de ce qui allait devenir le World Wilde Web (internet) et les joignit à une demande de crédits qu’il fit parvenir à Mike Sendall , son supérieur hiérarchique .
    Les documents lui revinrent avec juste cette annotation : « L’idée est brillante , mais peu réaliste » !(encore un visionnaire !!!)
    Tim Berners-Lee ne retint que le mot « brillante » et avec l’aide de Robert Cailliau , un ingénieur Belge , mit au point le premier « serveur » qui est aujourd’hui visible au musée du CERN avec toujours scotchée sur sa façade une étiquette sur laquelle est écrit au feutre rouge : »Cette machine est un serveur , NE PAS ETEINDRE » !!