C’est arrivé un 22 mars… (Voir la vidéo)
Naissance d'un mouvement qui a débouché sur mai 68 !
Evidemment et comme d’habitude, nous sommes inspirés de Wikipédia (l’encyclopédie libre) pour vous parler d’un événement qui a marqué notre histoire contemporaine. En clair nous voulons parler du :
Photo : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=973
« Mouvement du 22-Mars est un mouvement étudiant français, d’inspiration libertaire, né dans la nuit du vendredi 22 mars 1968 à la faculté de Nanterre. Réunissant des anarchistes, des situationnistes, des trotskistes et des futurs mao-spontex, Daniel Cohn-Bendit en est la personnalité la plus médiatisée.
Resté dans l’histoire pour la conjugaison originale de revendications de vie quotidienne (possibilité pour les étudiants d’aller dans les chambres des filles de la résidence universitaire) et son opposition à la guerre du Vietnam, il est l’un des éléments déclencheurs des événements de Mai 68.
Il est interdit par le gouvernement dans le cadre du Décret du 12 juin 1968 portant dissolution d’organismes et de groupements en même temps que onze autres mouvements d’extrême gauche…. »
Origines
« L’affaire démarre un an plus tôt, le 29 mars 1967, lorsque 60 étudiants décident de manière spontanée d’investir un des pavillons de la cité universitaire réservé aux étudiantes : les jeunes filles ont le droit d’accéder au bâtiment des garçons mais l’inverse est interdit.
Le doyen Grappin fait appel aux forces de l’ordre, ce qui choque, car à l’époque, et depuis le Moyen Âge, les forces de police n’ont pas le droit d’intervenir dans le périmètre universitaire. Cernés par la police, 25 étudiants maintiennent l’occupation pendant une semaine, nourris par les filles. Enfin, après de longues tractations, ils obtiennent le droit de se retirer du pavillon des filles sans donner leur identité et avec l’engagement qu’il n’y aura ni poursuites, ni sanctions.
Cependant, quelques jours plus tard, 29 étudiants (les 25 derniers occupants et 4 autres n’ayant pas participé à l’action mais étant connus comme « militants politiques ») reçoivent un courrier les informant qu’ayant enfreint le règlement intérieur, ils sont exclus des œuvres universitaires et perdent le droit à avoir une chambre à la résidence de Nanterre. Cette sanction étant appliquée avec sursis…
Par ailleurs, une « liste noire » est dressée par les autorités universitaires : des étudiants contestataires que les professeurs sont invités à refuser à leurs cours, parmi lesquels Cohn-Bendit qui se voit même notifier une demande de quitter le territoire (ce qui finira par advenir : il ne participera qu’au prélude de Mai 68).
Les étudiants de ce qui allait devenir le Mouvement du 22-Mars passent une année à diffuser leurs idées sur la liberté sexuelle et sur les « névroses » qu’induit le manque de liberté dans ce domaine et dans d’autres.
Le 26 janvier 1968, Cohn-Bendit interpelle François Missoffe, ministre de la Jeunesse et des Sports, qui inaugure la nouvelle piscine de Nanterre, sur son livre blanc sur la jeunesse : « Monsieur le ministre, j’ai lu votre Livre blanc sur la jeunesse. En trois cents pages, il n’y a pas un seul mot sur les problèmes sexuels des jeunes. » à quoi le ministre répond : « Avec la tête que vous avez, vous connaissez sûrement des problèmes de cet ordre. Je ne saurais trop vous conseiller de plonger dans la piscine. — Voilà une réponse digne des Jeunesses hitlériennes. » répond Cohn-Bendit4. En février, nouvelle altercation, mais cette fois avec le doyen de l’université.
Ce mouvement ne reste pas qu’un « parisianisme » et s’étend à l’ensemble de la France où des lycéens « non politisés » se prévalent du Mouvement du 22-Mars pour organiser des mouvements de grève dans leurs établissements. Claire Auzias, alors lycéenne, témoigne des événements à Lyon... »
Pour lire l’article complet, cliquez sur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_du_22-Mars
Signé : un soixante-huitard attardé etg nostalgique de cette époque !
Mouvement 22 mars