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jeudi 17 septembre 2015 à 09:26

Le sous-préfet non pas au champ mais à Montceau…

... pour y aborder de nombreux sujets et notamment celui des "migrants" !



 

Au sujet de ces « migrants », madame Marie-Claude Jarrot, maire, a été on ne peut plus claire : « nous souhaiterions, si cela est possible monsieur le sous-préfet, accueillir des familles parmi lesquelles se trouveraient des médecins…. »

 

 

 

Et de poursuivre pour préciser sa, pensée : « … comme nous l’avons fait à Sain-Vallier en obtenant la validation de son diplôme pour un dentiste ».

 

 

Pas une demande que l’on pourrait qualifier « d’intéressée » au pemier abord puisqu’elle poursuit : « Il y a une longue histoire entre Montceau et la Syrie puisque nous avons des médecins de ce pays qui travaillent au centre hospitalier Jean Bouveri. Nous privilégierons donc l’accueil de familles…

 

 

Un discours repris par monsieur, Jehan- Eric Winckler : « comme l’annoncé le président de la République, la France va accueillir 24 000 réfugiés, mais il est hors de question que nous assistions ou même participions à un phénomène de « ghettoïsation »  et c’est la la mission qui a été confiée au préfet coordonnateur national. Préfet qui a demandé aux préfets de tous les départements de mettre en place des structures devant éviter ce phénomène… A Chalon-sur-Saône le problème est différents puisque ce sont des Kosovars qui y arrivent. 

 

Comme vous allez pouvoir le lire ci-dessous, de nombreux autres dossiers ont été évoqués, ce mercredi après-midi !

 

 

Politique de la ville 

 

 

Celle-ci s’est ouverte par la présentation des projets sur les deux territoires éligibles et plus précisément en ce qui concerne les quartiers prioritaires.

 

 

Aux Rives du Plessis, madame Jarrot a rappelé qu’il est prévu de détruire l’ancienne  station-service  pour réorganiser le quartier et améliorer cette entrée de ville et le cadre de vie des habitants. Le Trait d’Union, pour sa part,  sera restructuré suite à l’audit réalisé. Un travail autour d’un nouveau projet social est en cours pour cette « structure »  avec les différents partenaires et les adhérents.

 

L’ancien CMS (Centre Médico-Social) du Conseil Général sera non seulement transformé en maison de santé mais aussi des associations. Là encore,  Mme Jarrot a saisi le sous-préfet sur « l’urgence à Montceau de faire venir des médecins, dentistes et autres spécialités pour lutter contre la désertification médicale »  son souhait étant que ce dossier soit soutenu par l’Etat. ET celle-ci de préciser : « des médecins ont manifesté leur désir de s’implanter sur Montceau en cabinet médical (ce dossier est en état de projet). Mme le maire a rappelé que « la ville facilitera toutes opérations de ce genre.. »

 

Bois du Verne

 

 

Comme vous le savez déjà un projet de revitalisation de la place de l’église et du marché, en parallèle un travail sur l’habitat est mené avec l’Opac et Villéo : les deux « opérateurs » en matière de logement social de la ville.

 

 

Autre quartier dit en situation de « veille » : Salengro avec la question du devenir des tours restantes des bailleurs sociaux et de la réhabilitation des sites démolis.

 

Contractualisation avec la CUCM

 

 

Madame Jarrot a évoqué, à ce sujet, des relations difficiles sur plusieurs dossiers notamment la question hospitalière.

 

Mme Jarrot a annoncé que l’offre en chirurgie viscérale a été étoffé ce qui permettra de répondre aux besoins sur Montceau et de préserver les urgences. Ajoutant : « La population de Montceau doit reprendre confiance en notre hôpital malmené suite aux bagarres et luttes entre Montceau et Le Creusot ».

 

 

Propreté de la ville : cette compétence revient à la communauté urbaine mais malgré tout la ville a réorganisé son propre  service propreté avec des embauches pour palier aux déficiences : « la ville est sale, abîmée, nous sommes les parents pauvres. » a-t’elle conclut sur ce point.

 

Travaux ratés au centre-ville

 

La ville est en situation de blocage avec la CUCM qui veut effectuer les réparations de la place de l’Eglise en prenant sur le budget annuel 2015 de la ville. Mais pour elle :  « Ce n’est pas aux Montcelliens de payer deux fois ces travaux, je demande une enveloppe complémentaire pour que d‘autres projets avancent en parallèle ».

 

 

– Lucy : un comité de pilotage a été créé par le préfet pour le démantèlement et convention de revitalisation entre le préfet et E.On. « L’argent est d’ores et déjà bloqué. Les travaux ne devraient pas tarder…. »

 

 

Lavoir des Chavannes

 

Mme Jarrot a demandé qu’avant tout projet de démolition, il serait utile  de faire revivre la mémoire du lavoir : dernier « témoignage » du passé minier de la ville !

 

Rappelons que le lavoir des Chavannes est un lavoir à charbon construit à partir de 1923 à l’instigation des Houillères de Blanzy. L’ensemble du site est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 13 octobre 2000 avec le label « Patrimoine du xxe siècle. Réputé pour avoir été le plus grand lavoir d’Europe, celui-ci rappellent les historiens était également réputé pour : « être  en tout cas un très grand lavoir puisque l’usine a son apogée avait une capacité de traitement de lavage de 1100 tonnes de charbon+schistes en une heure. » 

 

Le sous-préfet, rebondissant sur cette question a annoncé : « La DRAC a alloué une enveloppe de 100 000 € pour une commission composée d’experts et d’historiens chargée de constituer un fonds documentaire… »

 

 

Annabelle Berthier

 

 

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2 commentaires sur “Le sous-préfet non pas au champ mais à Montceau…”

  1. Cervantes dit :

    Des médecins qui seraient certainement plus utiles dans leur pays et avec leurs compatriotes persécutés. Le numerus clausus si bas actuellement pour nos étudiants qui se fracassent sur la première année de médecine est une aberration bien française. Beaucoup d’étudiants brillants sont recalés et d’en le même temps on nous parle de désert médical, les diplômes étrangers sont validés à tout va. Combien de nos jeunes finissent par passer la kiné en Belgique et la médecine en Roumanie?. La France est un pays qui ne se donne pas les moyens de former son élite médicale ….pour le reste, on se moque un peu de nous tous.

  2. Electron libre dit :

    La notion de « désert médical » n’est pas entièrement imputable à ce « fameux » numerus clausus dont tout le monde parle mais dont personne ne connaît vraiment la substantialité .

    Si incontestablement , sous la mandature « Kouchner » , il a atteint son niveau le plus bas , il n’a cessé d’augmenter depuis pour atteindre cette année un seuil équivalent à celui de 1971 , année de sa création !
    (aux alentours de 8 400 étudiants admis en 2ème année)

    Ce chiffre est établi pour tenir compte du renouvellement des médecins retraités , mais également en fonction des places disponibles en milieu hospitalier pour permettre aux futurs médecins d’effectuer leurs stages dans les meilleures conditions possibles !

    L’augmenter de façon exagérée serait une erreur pour deux raisons :
    D’une part , l’enseignement de la spécialité serait contre-productif au regard d’un très grand nombre d’étudiants , d’autre part , beaucoup d’entre eux n’auraient pas le niveau requis pour tenir la distance !

    Bien au delà du numerus clausus , ce qui pose aujourd’hui le problème essentiel est le nombre « d’heures médicales » pratiquées annuellement sur notre territoire .

    Dans les années 1970, le médecin était un homme (à 90 %), souvent aidé bénévolement par sa femme.
    Il travaillait entre 60 et 70 heures par semaine, environ 48 semaines par an, de 30 à 70 ans.
    Dans les années 2010, le médecin est une femme (à 70 %), aidée par personne, qui travaille moins de 35 heures par semaine, environ 44 semaines par an, de 35 ans à 60 ans.

    Faites le calcul et vous verrez que le déficit en temps médical est abyssal !
    Ajoutez à cela le fait que les jeunes médecins préfèrent installer leur cabinet dans un centre médical urbain plutôt que rural , et vous aurez là les vraies raisons de la « désertification » !

    Très cordialement !