Notre « ami » inconnu (dus moins visuellement) mais néanmoins toujours fidèle à ce site, nous écrit : « Jérémy, toujours très content de cette rubrique… »  Et d’ajouter : « voici une nouvelle photo de groupe…« 

 

 

 

« Encore une fois, elle a été prise le jour même de la libération du Bassin Minier, le 6 septembre 1944. On y retrouve des maquisards du groupe Tino, maquis de Marizy-La Guiche, 2ème Bataillon du Charollais (voir l’article du 26 août 1944).

 

 

Tous les hommes sont à identifier, qui reconnaîtra quelqu’un ?

 

 

Le seul qui nous est connu est le n°2, Georges Mercier. Son frère, Pierre, dit « Pti frère », a été tué par les Allemands le 27 décembre 1943. Un maquis avait été formé dans les bois de la Charmée près de Buxy à la demande du commandement FTPF (Francs Tireurs et Partisans Français). Ce sont trois jeunes de Montceau qui allèrent sur place pour préparer les lieux en septembre 1943. Durant tout l’automne, ce maquis accueille de nombreux jeunes hommes fuyant l’occupant : réfractaires au Travail Obligatoire en Allemagne, maquisards recherchés… Malheureusement, un de ses hommes informe les Allemands de la présence du groupe. Le 27 décembre, les Allemands se rendent sur place. Par chance, les maquisards sont en mission.

 

 

Cependant, Georges Mercier et Roland Badet (un autre Montcelien) de retour au maquis sont prévenus que les Allemands les recherchent. Ils se précipitent alors au campement pour aider leurs camarades qu’ils pensent présents. A leur arrivée les Allemands sont déjà sur place, les deux maquisards ouvrent le feu. La riposte allemande est violente ; Pierre Mercier est mortellement touché, il avait 22 ans. Roland Badet parvient à fuir mais est arrêté à la sortie du bois. Il est conduit à Chalon, au siège de la Gestapo, où il est torturé avant d’être déporté à Buchenwald d’où il est revenu.

 

 

Si vous reconnaissez un proche, voici mes coordonnées jeremybeurier@hotmail.com ou 06.16.73.28.13.

 

 

Je suis aussi à votre disposition pour vous aider dans vos recherches sur vos aïeux au maquis. »

 

 

J.Beurier