140 d’après les organisateurs, 120 d’après la police, une bonne centaine d’après des témoins, comme à l’accoutumée les comptages fluctuent…

 

 

Mais beaucoup dans le défilé regrettent la faible mobilisation. La base syndicale est présente, mais il manque quand même du monde.

Nous ne lâcherons rien !!! s’écrient Lionel Bouillot de FO et Alain Davanture de la CGT (représentant Robert Wattebled retenu ailleurs) depuis le perron de l’hôtel de ville de Montceau. Les syndicats sont mobilisés, debout sur le frein de la loi travail, fixés sur le seul but valable à leurs yeux, l’abrogation de la loi.

 

 

 

« Nous ne lâcherons rien !!! Maintenons le cap, la victoire est à ce prix » insiste l’orateur de FO qui fustige les médias avides de sensationnels et relaient la pensée unique.

 

 

 

Que ce soit de la part de FO ou de la CGT le gouvernement doit avoir les oreilles qui sifflent car les propos sont peu amènes, les critiques acerbes et les attaques au vitriol.

 

 

 

Le point qui revient souvent c’est que le gouvernement a échoué à diviser les 7 organisations regroupées autour de la CGT et FO, malgré ses « manipulations », ses « campagnes haineuses » contre la CGT, ses basses manœuvres.

 

 

 

Le leitmotiv reste la continuation de la lutte jusque et y compris lors de la parution des décrets d’application.

 

 

 

La CFDT, et son secrétaire général, en prend pour son grade elle aussi, car Laurent Berger aurait demandé au gouvernement de sortir rapidement 127 décrets d’application de la loi Travail.

 

 

 

Applaudissements et mise en route du défilé avec un tour de la rue de la république, retour par le quai de Gaulle, la rue des oiseaux en contresens et rue Carnot avec dispersion devant la Mairie.

 

 

 

Pour les passants qui regardent passer le défilé, qui s’étire un peu pour paraître plus grand, la programmation musicale est double. D’abord la voiture de la CGT qui diffuse son répertoire habituel et un peu plus loin la sono de FO déplacée sur un diable. La Play List est différente.

 

 

Ce qui conclut le défilé et précède la dispersion après un appel à rester mobilisé c’est l’Internationale au pied du perron de l’hôtel de ville.

 

 

Certains restent dubitatifs devant la relative mobilisation de ce 15 septembre après midi.