Montceau les Mines – Isabelle Tabayoui, directrice déléguée de l’établissement, indique « La réduction du nombre de lits nous a contraints à réduire notre effectif ». Marie-Claude Jarrot, présidente du Conseil de surveillance, affirme « Ce qui était une incertitude, une inquiétude commence à devenir une sérénité fragile et une confiance relative (…) Nous avons déjà reçu 2,250 millions d’euros. Mais cela ne suffira pas. Il nous faut dix fois plus ». (montceau-news.com)

Autun – Bruno Legourd, Directeur de l’Hôpital d’Autun, précise « l’exercice comptable 2016 devrait être déficitaire d’environ deux millions d’euros malgré l’aide de l’agence régionale de santé » L’établissement en difficultés financière en demande plus, car son déficit cumulé s’élevait à plus de 10 millions d’euros au 31 décembre 2013. Une menace pèse sur certains services dont la maternité indique Bruno Legourd. (lejsl.com)

20 millions d’euros d’économies et de recettes réclamés aux hôpitaux de la CHT

En février 2016 Le COPERMO laissait jusqu’à 2019 aux hôpitaux de notre CHT pour se mettre en conformité avec les exigences financières. 8,1 millions d’euros pour l’hôpital de Chalon sur Saône, 7,5 millions d’euros pour celui de Montceau les Mines et 4,4 millions pour celui d’Autun. Bruno Legourd, Directeur de la CHT, soulignait que ce sont en moyenne 100 départs à la retraite par an. Il indiquait « Aujourd’hui, il n’y aura plus de recrutements dans les hôpitaux, il s’agira de travailler à la diminution des effectifs ou au pire à effectif constant avec un redéploiement en interne ». Au 1er juillet 2016 la CHT a intégré le GHT ( Groupement Hospitalier de Territoire). ( info-chalon.com)
La France en commun: pour une santé de proximité et de qualité !

Les logiques d’austérité préparent une saignée de 20 000 emplois dans les hôpitaux d’ici 2018. Alors qu’il faudrait au contraire créer des postes, former des personnels, pour répondre aux besoins de la population, pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales qui entravent l’accès aux soins, pour accompagner dignement le vieillissement et la perte d’autonomie, le handicap. L’argent existe pour mettre en œuvre cette politique en rupture avec les choix actuels. A nous toutes et tous d’imposer une nouvelle politique de santé. »

Montceau-les-Mines, le 24 janvier 2017