Portrait (Montceau)
Don Giovanni de Mozart mis en scène par le montcellien Julien Lamour
Après une scolarité effectuée à Blanzy, puis à Saint-Vallier et Chalon, Julien Lamour obtient un DEUG de musicologie et d’histoire de l’art à Rouen, avant le DEA de lettres modernes option musicologie et esthétique à l’université Lyon 2.
Ses études musicales et universitaires ont développé la personnalité artistique de Julien, qui s’épanouira vraiment dans la mise en scène et l’écriture. Le jeune homme porte un intérêt particulier à l’opéra français du 19e siècle, qui associe tous les arts de la scène et la création.
« Fondateur et directeur du festival des cultures populaires Mine d’Art, j’ai mis à l’honneur la création contemporaine et ses artistes, dont plusieurs créations ont vu le jour » livre le montcellien. Et citant : « Jeux d’extractions » en 2014, « Le songe de Paz » en 2015 et « Conte de cantine » en 2016.
La parution en 2014, chez Gallimard, de plusieurs de ses textes dans une monographie de l’artiste Rero (celui qui trace des messages énigmatiquement barrés et qui a un certain regard sur le contemporain) marque un tournant dans son écriture. Il écrit alors, en 2015, « Monologue à cinq voix » pour le même Rero et trois musiciens de l’Opéra de Paris, qu’il met en scène au Pavillon Carré de Baudoin à Paris.
Au fil des années, Julien Lamour a travaillé avec les plus grands : Jean Lacornerie pour la mise en scène française de « Roméo und Julia » de Blacher. Une année plus tard, on retrouve Julien comme assistant éclairagiste de Philippe Grosperrin, aux Chorégies d’Orange pour « Mme Butterfly » de Puccini. Et aussi à l’Opéra d’Avignon pour la création mondiale de Peter Eötvös « Senza Sangue ».
Enfin, en 2017, il est le collaborateur artistique à la mise en scène de Jean-Louis Grinda, à l’Opéra de Monte-Carlo, pour la superbe version de Paris du « Tannhäuser » de Wagner.
Une belle aventure pour Julien Lamour qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin…