Conseil municipal – fusion d’écoles :
... des maternelles A Bourdelle et E Triolet !
Mais quelles écoles ?
Et bien la fusion des écoles maternelles A Bourdelle et E Triolet qui a été présentée par Marie-Thérèse FRIZOT, maire-adjointe en charge de l’enseignement.
Une élue qui a replacé cette fusion dans son cadre celui d’une circulaire de 2003, relative à la carte scolaire du premier degré public qui définit les fusions d’écoles au sein d’une commune, précisant qu’il s’agit de la réunion de deux écoles en une structure unique en une seule. Mme Frizot a donc expliqué à ses pairs : « La fusion de deux écoles emporte nécessairement la fermeture de l’une d’elles«
De poursuivre, pour la rentrée 2017, M. l’Inspecteur d’Académie a arrêté les mesures suivantes :
– Fusion des écoles maternelles Antoine Bourdelle et Elsa Triolet. Cette nouvelle école maternelle Bourdelle-Triolet sera composée de trois classes.
Cette fusion s’appuie sur les éléments suivants :
– Baisse prévisionnels des effectifs
– Pas de frein sur le plan pédagogique
– Deux bâtiments proches géographiquement
– Respect du souhait des parents quant à la nouvelle affectation de leurs enfants
– Utilisation rationnelle des moyens humains et matériels ainsi que des locaux
Les conséquences de cette décision sont les suivantes :
– Fermeture administrative de l’école Bourdelle
– Retrait de l’emploi de direction de l’établissement concerné
– Affectation d’un enseignant au sein de l’école Bourdelle-Triolet
L’effectif prévisionnel, suite à la fusion des deux écoles, est de 58 élèves, soit une moyenne d’environ 19 élèves par classe.
Une question qui a donné lieu à débat (lire ci-dessous) adoptée, au bout du compte par : voix, contre
Une décision qui a des conséquences sur la mutualisation des deux multiaccueils de la ville sur le site actuel du multi-accueil Bébébulle et de l’école Antoine Bourdelle
De ce fait, la ville envisage aujjourd’hui l’ouverture d’un seul multi-accueil pour les enfants de 10 semaines à 3 ans,, rue de Lutterbach, dans un établissement déjà adapté en partie pour l’accueil d’enfants en bas âge avec :
– une extension du multi-accueil existant,
– un aménagement des locaux scolaires Antoine Bourdelle.
Toutes ces mesures permettront également l’augmentation de la capacité d’accueil actuelle de 46 à 52 places, soit une augmentation de 13%.
Celle-ci sera reportée en majorité sur les enfants de moins de 15 mois.
Il est prévu que :
– 20 enfants de moins de 15 mois puissent être accueillis dans la partie actuelle de Bébébulle et son extension,
– 32 enfants à partir de 15 mois puissent être accueillis sur la partie école, suite au réaménagement de celle-ci.
– Les accueils seront occasionnels ou réguliers et les accueils d’urgence possibles, l’accueil familial reste rattaché au multi-accueil, tout en rendant possibilité d’accueillir des enfants de communes environnantes, et un service qui sera ouvert au minimum de 7h30 à 18h30.
L Selvez
A nouveau sur cette question, je vais revenir sur des problématiques de dialogue qui conduisent la population à se poser des questions sur l’avenir scolaire de certains de nos établissements.
Sur le fond vous ne faites que poursuivre le travail engagé depuis 1995, car les effectifs des enfants baissent sur notre ville. Nous pensons effectivement qu’il n’y a plus de plus-value à maintenir des écoles aussi nombreuses et aussi peu chargées. La réflexion doit se faire de manière rationnelle, réfléchie, programmée et avec le personnel éducatif, et le conseil municipal.
Vous évoquez des grands principes mais le fond du problème n’est jamais évoqué. Si vous aviez proposé des réflexions sur la maison de santé ou sur le skate parc, nous ne serions pas là. Vous allez trop vite sur les sujets.
Sur la forme, vous vous trouvez dans l’incapacité de définir, de choisir et de tenir une voie utile pour la population. Ce manque de choix de trancher sur les sujets coûte cher à notre ville. L’an dernier nous avons voté 350000€ pour un restaurant scolaire à Jean Rostand. Ce restaurant scolaire est aujourd’hui surdimensionné. Nous pouvons avoir de fortes inquiétudes sur ces écoles.
Aujourd’hui vous avez lancé un appel d’offre et nous aimerions en savoir plus.
Vous avez annoncé 45000€ dans le budget sur une classe dont nous n’avons pas la certitude qu’elle perdure dans le temps (école Triolet).
Vous faites des annonces intenables. Et nous savons que vous ne pourrez pas les tenir. Les capacités financières et d’emprunt de la ville se sont dégradées.
Nous regrettons enfin le peu de motivation dont vous faites preuve pour vous opposer à la fermeture de classes. Cette année, Montceau va perdre 5 classes. Certes la baisse d’effectif est importante. Je regrette votre manque de réaction par rapport à la suppression de la classe ULIS. On sait l’importance de la scolarisation pour ces enfants-là et les difficultés que connaissent les parents pour le suivi scolaire et dans les institutions. Et l’ouverture à Mâcon était sans doute nécessaire. Et je pense qu’il aurait été plus important de défendre cette classe.
M-T Frizot
Cela me désespère d’entendre ce type de questions. Nous reprocher de ne pas s’intéresser et de considérer que l’éducation n’est qu’une question financière, me concernant c’est une très grave erreur. Ce qui me préoccupe moi, c’est l’enfant que ce soit ici à la mairie et au conseil départemental. Nous sommes obligés de faire face à la réalité du terrain. Vous ne pouvez pas nier que cette organisation est nécessaire. Nous travaillons dessus depuis 3 ans. Pour les parents d’élèves, ce n’est pas simple. Pour cette raison, depuis 2014, après de nombreuses réunions dans les écoles, nous prenons ce sujet à cœur. Je n’accepterai pas un tel reproche. Nous sommes arrivés à une reconnaissance du travail au niveau de la mairie par l’inspection académique. Ils ont rarement eu une mairie qui a travaillé avec eux pour anticiper les décisions.J’assumerai mes responsabilités jusqu’au bout. Je mènerai cette mission jusqu’au bout avec tous les partenaires et l’éducation nationale et les parents en particulier.
M-C Jarrot
C’est particulièrement déplaisant car autour de cette table, il y a plusieurs personnes qui font partie de l’éducation nationale. Notre mission pour assumer l’école du 21e siècle nous oblige. Il n’y a pas un jour où nous ne menions pas une réflexion sur ce projet pour la ville. C’est compliqué d’avoir de tels reproches.