Mercredi a eu lieu à l’ancien tribunal, une réunion concernant les quartiers de la Sainte et actions engagées Beaubernard. A la tribune, Marie-Claude Jarrot, maire de la ville et quelques adjoints. La salle est pleine et écoute attentivement les propos de celle-ci.

 

 

 

Comme habituellement sont déroulés les actions et les objectifs du mandat du maire. Ainsi, Mme Jarrot évoque ses efforts pour trouver un investisseur qui voudrait bien reprendre les locaux de l’usine Loison, les anciennes serres de la ville qui offrent un espace intéressant etc.

 

 

Elle engage ensuite les citoyens à étendre le plan couleurs pour embellir la ville. « N’hésitez pas à monter le dossier pour ce faire. L’année dernière, une quinzaine de demandes ont été faites… » dira Mme Jarrot à l’assistance.

 

 

Et de façon incontournable, le maire rappelle que les écoles ont du être sécurisées, avec des systèmes vidéo, des barrières et des caméras de protection aux endroits stratégiques de la ville (Bois du Verne et parking de la piscine).

 

Marie-Claude Jarrot précise ensuite qu’elle et son équipe souhaitent reconstituer un pôle textile sur Montceau. « Gerbe a embauché 34 personnes depuis son rachat par des investisseurs chinois » dira-t-elle. Précisant quand même que Gerbe est sur…Saint-Vallier.

 

Quant à MCD Confection, avec son rachat par le fabricant de vêtements de cuisine lyonnais Robur, 8 emplois sur 11 ont été maintenus.

 

Puis, Mme le maire a évoqué le devenir des squares de la Sainte (produit touristique autour de l’histoire locale du parc et du quartier) et du Petit Bois (cœur de quartier, poumon vert et lieu convivial), leur rénovation etc.

 

Place Beaubernard, deux points forts : le renouvellement des essences végétales et la lutte contre les nuisances engendrées par les étourneaux. « Les 27 et 28 mars, les arbres ont été coupés et nous allons installer de gros pots, fabriqués en Saône et Loire » précise l’élue.

 

Le public apprend aussi que les personnels des espaces verts ont 273 000 m2 de surface à entretenir et que la municipalité n’a pas pu embaucher de renforts, faute de moyens. Par contre, il a été acquis du matériel performant pour soulager un peu le travail des agents.

 

Enfin, Mme Jarrot annonce que, contrairement à l’annonce d’un média, la chasse aux œufs de Pâques aura bien lieu le 17 avril prochain. Et la fête foraine battra son plein place Beaubernard jusqu’au 23 avril.

 

L’heure était venue de faire place aux questions des habitants des quartiers concernés. Et là, la salle s’est réveillée et les doigts se sont levés pour avoir la parole.
En grande majorité, les questions et doléances ont porté sur le stationnement. « Rue de Verdun, vers l’usine Perrin, dira une personne, je ne peux plus rentrer chez moi. Les gens stationnent n’importe où ! ».

 

Réponse de Mme Jarrot : nous allons mettre des papillons sur les voitures et nous allons verbaliser. Et pourquoi pas, mettre un marquage sur la chaussée…

 

Même son de cloche dans la rue Pierre Garnier où trois familles ne peuvent pas se garer devant chez elles. Là encore, elles demandent un traçage sur la chaussée. Et un riverain, dans la même rue, se plaint du stationnement récurrent d’un bus sur une route déjà pas très large. « On ne peut plus sortir de chez nous et cela est très dangereux » livre ce monsieur.

 

Un autre se plaint que le parc du Petit Bois est dépourvu de toilettes pour les gens et de « toutounettes » pour les chiens, ainsi que de poubelles et de robinet d’eau courante. Tandis qu’un homme apporte un échantillon des graines des « horribles érables » contigus à sa maison. Et dont il a marre de ramasser les « hélicoptères » sans arrêt.

 

Autre souci du côté de la rue de Verdun où Véolia a débuté des travaux il y a longtemps, qui ne sont pas terminés et qui sont dangereux puisqu’un bout de trottoir est ouvert sur 3 m.

 

D’autres personnes demandent ensuite des ralentisseurs au croisement des rues Robespierre et Barbès. En cause : la vitesse excessive des automobilistes, une mauvaise visibilité etc.

 

Et de façon humoristique, un homme raconte son coup de fil à la CUCM « ces hommes et ces femmes de l’ombre qui n’ont rien le droit de vous dire ». L’interlocutrice de ce monsieur n’a pas le droit de dire son nom, ni son prénom, pas le droit de dire le nom de ses supérieurs, pas le droit de… Bref, on est bien renseigné, dira cet habitant, un peu énervé. Ajoutant : « De plus, j’ai été reçu comme un chien dans un jeu de quilles ! ».
Et le plus drôle (vraiment ?) a été l’histoire des travaux effectués par l’entreprise Colas rue Barbès. Un véhicule ventouse y squatte la place depuis plusieurs semaines. A tel point que les ouvriers ont été obligés de découper le macadam à la disqueuse autour du véhicule ! Bien évidemment, sous la voiture, l’herbe continue de pousser tranquillement !

 

Ce monsieur avait donc appelé la police municipale pour faire enlever ce véhicule et il lui a été répondu qu’on y travaillait, mais qu’ils n’avaient pas le droit de faire enlever un véhicule comme cela, tant qu’ils n’ont pas le nom du propriétaire… Des propos confirmés par la même police municipale, présente dans la salle.
Un peu plus tard, très affligé, un monsieur signale qu’en face le lotissement Baudin, des personnes handicapées attendent le bus en plein vent, sous la pluie ou la neige en hiver, sans même une petite guérite pour s’abriter. Un élu répond qu’il le sait, que c’est juste en face de chez lui !!! No comment…

 

Histoire de ragondins derrière l’immeuble le Zola, « pas des souris, des ragondins, énormes » précise le plaignant.

 

Autre plainte soumise à Mme Jarrot : la saleté autour de la salle de sport de Jean Moulin. « Une histoire de civisme et d’éducation » rétorque le maire. Ajoutant que pourtant, elle a mis beaucoup de moyens pour le nettoyage de la ville, mais que certains endroits sont impossibles à tenir propres.

 

Enfin, autre histoire de stationnement dans la rue de Moulins où les riverains sont dans l’impossibilité de se garer devant chez eux.

 

La réunion s’est terminée à 20h30 par le verre de l’amitié et où les conversations ont continué avec ferveur ;