Il était dit «14h30 confection artisanale de sorbet coco aux ADJ ».

 

A 14h30 les gens sortaient à peine de table dans la grande halle. Bœuf Bourguignon de chez De Sousa ou paella de chez… « Un copain du marché » dixit Christiane Mathos.

 

 

La Batucada pliait ses instruments et nos amis des Antilles posaient pour une photo de famille.

 

 

Avec ce sens parfait de la chronologie Christiane Mathos nous a dit, « dans une heure ont fait le sorbet Coco à l’Espace Jeunesse », et comme nous trainions visiblement dans le coin à ne rien faire, elle nous a invité à monter avec tout le monde au premier étage pour admirer l’exposition préparée par le personnel de la médiathèque. Ce que nous fîmes avec tout le monde. Belle exposition, certes…

 

 

Notre désir de sorbet n’en fut que plus exacerbé, bien qu’il tombât des cordes dehors et que le thermomètre lui-même avait mis sa petite laine.

Mais notre patience fut on ne peut plus récompensée à l’Espace Jeunesse où, bloc en main, tout le monde attendait la bonne parole et surtout la dégustation. On était venu en famille.

 

 

Enfin, certains impatients qui se léchaient les babines par avance jouaient ostensiblement aux dames… Je vous demande un peu…

Donc après-midi confection d’un sorbet coco artisanal.

 

Vous voyez bien « artisanal » ? Là c’est « artisanal », donc tout à la main, à l’huile de coude et au mouillage de chemise. On sait qu’il faut de la chaleur pour produire par réaction du froid, là on a été servi.

 

 

Donc, ouvrez votre cahier à la leçon du jour :

 

 

 

Sorbet coco : recette officielle Christiane Mathos.
3 boites de lait de coco
3 boites de lait concentré non sucré
De la cannelle (une cuillère à soupe)
100 grammes de sucre en poudre
Bien mélanger avec le fouet
10 cl d’essence de vanille (vanille liquide)
2 grosses cuillères à café d’arôme d’amande amère
1 zeste de citron vert râpé
3 boites de lait concentré sucré
Mettre en sorbetière.

 

 

 

Sauf qu’aujourd’hui on fait du sorbet artisanal à la main. Donc on met ça dans une sorte de baratte que l’on enfouit dans un seau en bois garni de glace arrosée de gros sel et que l’on tourne la manivelle comme des malades à en transpirer comme des marathoniens.

Les jeunes, les plus jeunes, les moins jeunes, tout le monde quoi… sauf Françoise, tournent la manivelle de la baratte avec acharnement. On pourrait chauffer le local de l’Espace jeunesse pendant 6 mois rien qu’avec la chaleur dégagée.

 

 

 

Au bout d’une longue demi-heure on ressort la baratte et l’on sert un délicieux sorbet aux enfants et adultes.

 

 

Un vrai délice. Sans aucune flagornerie, vraiment un délice…

 

Même en jouant aux dames « certains » dégustent goulument ce délicieux (terme officiel utilisé par Pierre Monnet) sorbet.

 

Certains y reviennent plusieurs fois, d’autres vident la baratte à grand renforts de cuillères à soupe… comme Christiane Mathos.
Et toutes les bénévoles qui ont œuvré pendant le repas et rangé la grande halle ensuite, ont bien mérité le canapé et ne part de sorbet coco.

 

 

Cyrille Roux, nos jeune Conseillers municipaux jeunes, ne sont pas en reste.

 

 

Une animation sportive mais extrêmement conviviale qui a plu à tout le monde et qui a su occuper une grande partie d’un après-midi gris comme un loup de la steppe.

 

 

A renouveler pour se faire les muscles et titiller les papilles

 

 

 

Gilles Desnoix