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samedi 13 mai 2017 à 07:00

Clara Schumann accueille ses petits amis Antillais

Aujourd’hui c’est Saint-Joseph sur Bourbince



 

 

 

 

 

 

Les enfants de l’école Firmin Luc-Cayol du quartier Durand de Saint Joseph ont pris leurs quartiers à La Lande. Certains sont à Clara Schumann et d’autres à Jean Rostand. Ceci dans le cadre du projet d’école et des échanges entre Montceau et l’école Firmin Luc Cayol.

 

 

Mme Espinoza et ses collègues sont sur le pont comme Aude Couté et ses collègues de Jean Rostand.

 

 

 

Dans la classe de Mme Espinoza les enfants se sont interrogés sur la couleur de la peau, la couleur des yeux, les cheveux. En effet les petits Montcelliens et leurs camarades Joséphins et Joséphines se sont posé très gentiment et innocemment des questions simples sur leurs apparences respectives.

 

 

Du genre «Est-ce que les enfants sont tous noirs à Saint Joseph ? » « Est-ce qu’à Montceau tous les gens sont blancs ? » « Est que les antillais ont les yeux bleus des fois ? »

 

 

 

Mme Espinoza a décidé qu’il fallait permettre une discussion sur le sujet afin que les comparaisons puissent se faire et que chacun fasse vraiment connaissance avec l’autre.

 

 

 

Tout le monde s’est rassemblé dans le coin lecture de la classe et le dialogue s’est établit. « Moi j’aimerais être crème et marron » dit l’un, « moi je suis bien comme je suis, mais des fois j’aimerais changer », « moi, je pourrais changer de couleur mais je garde mes yeux bleus »… Chacun marque les avantages et inconvénients de ce qu’il est ou de ce qui lui plait chez ses petits camarades.

 

 

 

Corine Espinoza est très attachée aux échanges avec la Martinique, dans sa classe toute une frise présente tous les enfants ayant participé. Elle a aussi pendu auprès du tableau le cahier de la classe des schtroumpfs qu’elle feuillette avec nous. Il contient un trésor, les souvenirs de l’échange. Il y a de la nostalgie et de la fierté dans ses évocations.

 

 

 

En attendant elle permet des échanges où l’altérité et la fraternité sont le moteur. Et elle pousse les enfants dans leurs retranchements pour qu’ils puissent s’exprimer à fond.

 

 

 

Les petites Joséphines offrent ensuite des petits cadeaux à leurs camarades métropolitains. Il y a des sacs, des bracelets, des portemonnaies, des éventails (entendu « c’est un épouvantail »), des carnets et tout aux couleurs de la Martinique.

 

 

C’est un vrai plaisir pour les petits montcelliens de découvrir ce que l’on leur offre et de faire des bises sur des joues bien rebondies.

 

 

 

Les élèves de l’école Firmin Luc-Cayol sont dans leurs meubles dans cette classe, on dirait qu’ils ont toujours été là, que le château fort et sa princesse fait partie des jouets et jeux avec lesquels ils ont l’habitude de s’amuser.

 

 

Dans la salle polyvalente de Clara Schumann ça danse avec entrain, on ne ménage pas sa peine sous la férule d’un coach bienveillant mais très actif.

Toutes les classes de Clara Schumann et de Jean Rostand y sont passées au cours de la journée.

 

D’abord on se décontracte, ensuite on apprend les pas, enfin on danse en musique. Et c’est entrainant en diable.

 

 

Nous avons l’habitude de vous dire qu’il se passe toujours quelque chose à Clara Schumann, en voici encore la preuve, mais plus fort encore c’est Jean Rostand qui vient y danser.

 

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 

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