Fred, le Fred national de Montceau rugby, hurlait en même temps sa foi, sa joie, sa vitalité et son appartenance… Un instant sublime, sublimatoire, une vraie initiation à la jouvence et aux vertus de l’Ovalie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme possédé, tel un druide avant la cueillette du gui, scandant ses propos micro à la main et jarret de nouveau juvénile –ce qui n’a pas été forcément le cas lors des matchs- Fred a fait communier une foule immense – au moins 500 personnes en transes- au culte de l’amitié et de l’amour du beau jeu.

 

 

Une demi-heure avant, tout le monde le donnait, cuit comme une palombe, avec ses straps. Et là, par la bénédiction de Toutatis, il vous enclenche une sarabande qui accompagne la plus longue chenille du Beach Rugby, quelqu’un a dit du monde… euh… « C’est forcément vrai parce que Français, les petits » comme aurait dit Roger Couderc !

 

 

Il y a ceux qui sont spectateurs, et mes amis quel spectacle, et ceux qui vous versent 10 litres de sueur et râlent comme des locomotives dans une rampe trop raide. Le match dure 5 minutes. Ah Watt ! Comme dirait un grand père, au bout de 2 minutes on ressemble à un soufflet de forge, encore 30 seconde et l’apnée vous oblige à sortir, la guibolle aux abonnés absents. Sur le sable on est vite sur le gravier, les chaussettes à plat.

 

 

Bien sûr les minots les U5, U6 jusqu’à U12 vous font les flambards, les 5 minutes ils vous les font les doigts dans le nez. Les pères, oncles, tantes, grands-pères, grands-mères, et arrières tout ça, se décalaminent les bronches et essaient de régler le rhéostat cardiaque sur « on va survivre…. Mais 3 minutes pour souffler SVP »

 

 

Et alors que la Speakerine Chantal Mourand, au top de son art et de son talent fait vibrer un public nombreux à ses commentaires sportifs, dans l’arène et sur la touche on est fair play en diable… En diable avec la mauvaise foi et l’ironie qui va avec. Les arbitres doivent être sourds à défaut d’être muets et aveugles. Ils ont magistralement arbitré, sauf souvent pour les afficionados des familles en joute. Mais toujours avec cet esprit bon enfant qui vous fait dire. « Heureusement que c’est eux qui disent ça comme ça ». Frédéric Dard, Michel Audiard, Albert Simonin vous avez de dignes successeurs sur le banc de touche.

 

 

Attention, on ne touche pas aux petits sur le terrain, on joue, c’est parfois rude, le cuir est dur, quelques fricassés empathiques ne détériorent en rien la joie de combattre et on fait la fête ensuite…

Des matches disputés en diable, les vainqueurs ne sont pas usurpés, ils ont bataillé dur et fort, avec courage et bravoure. Les petits comme les grands d’ailleurs. Un jeudi magnifique qui aurait pu ne pas être faute à une météo caractérielle qui n’a pas lu Montceau News et qui a placé ses orages deux heures trop tôt… on ne gagne pas à tous les coups….

Cette journée du jeudi au Beach Rugby était soutenue par le partenaire l’Orange Bleue… Rien à voir avec Tintin mille sabords, mais avec plutôt « Mens Sana in corpore sano » et compagnie.

 

 

 

Je sais, vous vous dites, ça fait une heure qu’on lit ses commentaires à la…. On aimerait les résultats… Keep cool, Keep quiet, Coye te donc ! Ça vient :

16 équipes :

 

Baron, Bao, Seulin, François, Pedicone, Drouillet, Chapuis, Fierro, Mazeburka, Robbe, Battaglia, Machillot, Boyer, Bredillet, Héritier, Dhuit.

 

 

3 matches de poule par famille, puis les patches de classement. Un point important : en cas d’égalité 0/0, 1/1, 2/2 jusqu’à 628 et plus/628 et plus, prolongations de minutes en minutes, 4 face à 4, puis si toujours égalité 3/3, 2/2, 1/1, 0/0 –on ne peut pas faire moins- et mort subite le premier qui marque rafle la mise.

 

 

Ah oui, signalons quand même que deux magnifiques jeunes femmes honoraient ce tournoi. Marie Alice Yahé accompagnée de son fils, avec qui le grand père Philippe avait fort à faire dans les tas de sable de la ville- mais bon tout ceci ne nous regarde pas et il n’avait qu’à pas faire épandre du sable un peu partout, aussi- ; et notre sublime Miss Saône et Loire.

 

 

 

Ah, oui, le classement, vous ne lâchez jamais le morceau….

 

 

Poule Haute :

1er Famille Bredillet
2ème Famille Drouillet
3ème Famille Robbe

 

 

 

Poule Basse ;

1er Famille François
2ème Famille Mazéburka
3ème famille Boyer

 

 

 

Mais honnêtement, avec l’esprit chauvin de bon aloi qui sied, toutes les familles ont été formidables…si, quand même.

 

 

Un jeudi inoubliable pour tout le monde. Et le Président François a donné ce soir rendez-vous pour la deuxième édition en 2019, vous y étiez, nous y étions, vous avez entendu, nous avons noté… ce sera encore plus grand, plus fort, mieux et tout ce que vous possédez comme vocabulaire dithyrambique.

 

 

Une soirée de famille royale.

 

 

Gilles Desnoix