Au conseil municipal de Montceau….
Convention de partenariat pluriannuelle 2017/2019 avec l'association "Fais nous rêver
Convention de partenariat pluriannuelle 2017/2019 avec l’association « Fais nous rêver – l’Agence Pour l’Education par Le Sport » (APELS)
La Ville de Montceau-les-Mines souhaite contractualiser auprès de l’Agence Pourl’Education par Le Sport (APELS) afin de mener à bien la conduite de l’action « MONTCEAU JOB’SPORT », plateforme locale d’éducation par le sport, projet d’envergure ayant pour objectif l’impulsion, l’animation et la structuration d’une dynamique
locale autour du rôle social du sport.
Le programme mis en place entre l’APELS et la Ville de Montceau-les-Mines consiste en :
-La mise en place d’une politique d’éducation par le sport ;
-La mise en place d’une action « accompagner un projet phare destiné à l’emploi » ;
-L’organisation de la montée en compétence des acteurs ;
-L’évaluation et la communication des actions.
Dans le cadre de ce programme, la Ville de Montceau-les-Mines s’engage à verser une contribution de 120 000 euros, versement qui sera effectué selon l’échéancier suivant :
Année 2017 : 40 000 euros ;
Année 2018 : 20 000 euros en janvier et 20 000 euros en juillet ;
Année 2019 : 20 000 euros en janvier et 20 000 euros en juillet.
Un comité de pilotage est chargé de décider des orientations stratégiques et de garantir la bonne conduite du projet.
Débat
Marie-Claude Jarrot
Mes chers collègues,
Quelques points avant de commencer. Nous allons avoir une pensée solidaire pour les victimes des différents attentats qui ont touché les territoires en Europe et dans le monde. Cela devient fréquent hélas comme une habitude en début de chaque conseil, habitude contre laquelle nous devons nous battre ensemble.
A chaque fois, je vous proposerai avec humanité de témoigner notre solidarité, une solidarité que nous devons avoir en direction des représentants de l’État, des forces de l’État, des forces municipales, sous l’autorité desquelles nous pouvons continuer d’organiser des manifestations de joie. Je veux saluer avec succès.
La vie continue envers et contre tout.
APELS, Agence pour l’éducation par le sport
L’APELS est une association qui a 20 ans d’expérience et a commencé en repérant les associations permettant l’insertion par le sport. C’est par exemple un club d’aviron à Toulouse d’initier des jeunes non pratiquants. On a repéré un millier d’iniatives en France. On accompagne les collectivités en France. L’éducation par le sport a une dimension considérable.
Les clubs sportifs sont des acteurs éducatifs incontournables. Cela mériterait un peu plus de reconnaissance. C’est un espace de fraternité unique. Ce sont aussi des lieux où on a des défis permanents. On s’organise, on se motive. Enfin c’est le contrôle de soi, maîtriser ses émotions est quelque chose d’important.
On a un programme Déclic sportif, monté il y a un peu plus de 2 ans, monté d’abord avec des banques. Aujourd’hui il s’ouvre à d’autres acteurs économiques. Par un club sportif, on repère des jeunes et on a mis en place un dispositif permettant de préparer les jeunes à l’entreprise. On a 2 millions de jeunes en chômage en France.
On a une quinzaine de promotions en France. C’est un dispositif qui fonctionne.
Notre but est de faire évoluer la politique de la ville, de l’éducation par le sport, améliorer la dimension sociale des clubs sportifs.
On travaille avec les acteurs de terrain qu’on va accompagner, qu’on va former à la pédagogie d’insertion par la sport. On a repéré ceux qui ont du talent avec le service des sports de la ville de Montceau. On s’appuie sur des acteurs locaux. L’idée est qu’ils continuent quand on partira.
La force de l’agence, c’est le réseau avec lequel on travaille. On a une première réunion lundi prochain où on va discuter avec le comité de pilotage. L’intérêt est d’être concret et pragmatique.
Romain Stebel
Je serai le fil rouge de cette plateforme locale, la dynamique qui va s’installer pendant ces 3 années. 4 axes d’intervention qui sont modélisables en fonction des territoires.
Le premier axe : repérer et impliquer les forces vives du territoire. Nous avons déjà rencontré certaines associations et des élus afin de repérer les dispositifs existants. On veut partir de l’existant. Les résultats sur cet axe-là est d’avoir un premier diagnostic.
Quelques exemples de ce qui a été fait sur d’autres villes : les états généraux du sport à Vaulx en Velin, un comité consultatif à Grenoble.
Deuxième étape : co-construire des solutions nouvelles
On va mobiliser les acteurs directement mobilisés dans ces actions, mais aussi les habitants de Montceau-les-Mines. On va leur demander comment ils peuvent s’impliquer. Voiron avait créé une action « Jouons collectif ».
On a eu 40 % de stage en entreprise.
A Epinal, on a eu un autre dispositif permettant de travailler la confiance en soi et le respect.
L’objectif est aussi de travailler avec les missions locales. On a vraiment des jeunes prêts à s’intégrer dans des formations.
Axe 3 : renforcer les capacités d’action des acteurs locaux.
Permettre aux associations de comprendre quelle posture avoir vis-à-vis des jeunes.
Axe 4 : évaluer et communiquer sur les actions
Quel coût pour la ville ? L’idée est d’évaluer les programmes mis en œuvre.
Sur la ville de Montceau-les-Mines, c’était permettre de construire des actions collectives pour l’insertion des jeunes. Les démarches pressenties sont rassembler et impliquer les forces vives, une action en faveur des jeunes des quartiers prioritaires, une action en faveur des jeunes sportifs, la formation des acteurs de la ville.
L’idée est d’avoir un comité de pilotage sur la ville qui va nous aider à aiguiller ce qu’on souhaite, relayer la parole des élus.
On va aider à identifier les experts pour les faire monter en compétences.
Lundi prochain, une première restitution au comité de pilotage restreint. En septembre, l’idée est de mobiliser les entreprises locales. Pour la suite, on va présenter tout cela au comité de pilotage.
Marie-Claude Jarrot
Concernant la ville de Montceau-les-Mines, on a déjà pris des contacts à savoir Michelin, Moncia, un partenaire bancaire, des associations sportives, la boxe, la natation, le karaté.
On souhaite une ville sportive avec des jeunes. On a des jeunes très loin de l’activité professionnelle. Il n’y a pas de dispositifs classiques qui puissent les remettre avec un savoir-vivre professionnel de place, raison pour laquelle nous avons fait appel à cette agence.
Cela doit aboutir à une insertion professionnelle, à des emplois, pas à des stages. Ce qui nous manquait c’est votre savoir-faire.
Monsieur Selvez
Madame le maire, chers collègues,
Nous avons découvert ce projet la semaine passée. Le peu de réponses qui ont été apportérs lors de cette commission nécessitaient des réponses. Le territoire de la CUCM a été un despremiers à ouvrir une mission locale en1983. Le budget de 120000 € n’est pas neutre. C’est une surprise car c’est une compétence communautaire.
Comptez-vous associer ces structures spécialisées du territoire ? Régie du territoire, mission locale…
Quel est le public visé ? J’ai cru comprendre les quartiers prioritaires de la ville.
Nous nous posions la question du statut de ces jeunes, contrairement au moment où les entreprises les embauchent. Combien de jeunes seront concernés ? Quelles personnes dans le comité de pilotage ? Avez-vous déjà des rpéonses ? C’est un projet intéressant en effet.
La situation des jeunes reste importante. Cette proposition a du sens. Des choses existent déjà. Je ne souhaite pas qu’il y ait une concurrence entre les structures.
Réponse de la structures
Le sens de notre travail, c’est d’associer les acteurs locaux. Aujourd’hui on a deux problèmes : le problème de l’entreprise par exemple. LCL par exemple embauche à Bac+3. Nous, on a beaucoup de bac – 3.
On a rencontré Michelin qui a du mal à recruter des jeunes.
Bien sûr on associera d’autres structures. 3 fois Oui.
La somme, c’est 40000€ par an. C’est une quarantaine de jours d’intervention par an. On part sur une quinzaine de jeunes. Mais il y en aura peut-être bien plus. Notre motivation est d’apporter des résultats. Régulièrement on tiendra compte des chiffres..
Marie-Claude Jarrot
On s’est dit qu’une quinzaine de jeunes la première année pouvait constituer la promotion. C’est du sur-mesure. On a des besoins d’un savoir-faire, de gens qui savent faire avec cette dimension d’agilité. C’est ce que mes collègues maires m’ont dit. Je crois que cela mérite qu’on essaie et surtout qu’on réussisse.
Laurent Selvez
Tous les organismes qui travaillent dans l’insertion des jeunes ont des difficultés. Il faut effectivement les associer. Ce que je souhaite c’est qu’il y ait complémentarité. J’avais une question sur le statut des jeunes pendant ce dispositif ? Un statut de formation.
La structure
Cela dépend s’il s’agit d’une association ou d’une PME.
La particularité du dispositif : le mois de formation est très concentré.