La route de l’abolition s’internationalise depuis Montceau
Un lien entre l’outre-mer et la Baltique
Après son séjour d’une semaine en Suède Christiane Mathos reçoit sa correspondante Françoise Sulé en Mairie ce lundi 26 juin. Bien sûr cela se passe dans le bureau de Mme le Maire, sous l’égide de cette dernière.
Pour montrer la solennité de l’instant, et bien marquer l’importance du lien qui se crée entre la suède et Montceau concernant ce dossier si important de la route de l’abolition de l’esclavage, nombre d’élus sont présents. Mmes Rames, Bérard, Mathos, Mlle Ghulam-Nabi et M. Daniel Perrigueur. Sont également présents Serge Roigt de l’association des amis des Antilles et Claude Thomas Président du Centre Francophile de Bourgogne.
Françoise Sulé, native de Château Renaud près de Louhans est professeure en Suède. De passage en Saône et Loire, elle est présente aujourd’hui avec son mari, Suédois, qui a fait ses études de Médecine à Dijon. C’est comme ceci qu’ils se sont rencontrés et qu’ensuite elle l’a suivi pour aller vivre en Suède. Ils sont accompagnés d’une amie Américaine Jane. Le fils de cette dernière est producteur de programme en Français à Boston.
Françoise Sulé est très en pointe sur tout ce qui touche l’éducation contre le racisme. Lilian Thuram est venu en Suede pour travailler avec elle et ses étudiants sur ce thème prégnant. Depuis des années elle correspond avec Claude Thomas. C’est ainsi que le lien s’est fait avec Christiane Mathos.
Cette dernière fait l’historique de sa démarche et de l’association des amis des Antilles qui a fait naître le Festival Outre-Mer en Bourgogne et surtout mis en avant le rôle si important de la Saône et Loire dans le processus d’abolition de l’esclavage.
Elle rappelle l’importance de la date du 10 mai comme Journée nationale de l’abolition de l’esclavage.
Elle évoque aussi un contact et un travail possible avec l’ile de Gorée au Sénégal, lieu symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique
Elle raconte l’importance de la rencontre en Suede et le travail fait là-bas avec Jala. Elle insiste aussi sur l’importance de cet échange qui donne un volet international à ce travail.
Mme le Maire insiste sur cet aspect en souhaitant que puisque l’éducation nationale Suédoise approuve et soutient le projet, l’éducation nationale Française puisse en faire autant par un biais ou un autre.
Mais pour le moment il semble que nous en soyons aux prémisses.
La visite de Mme Françoise Sulé et ses accompagnants se poursuivra ce lundi matin par un rendez-vous à Toulon sur Arroux, puis sur Digoin. Avec Christiane Mathos
Madame le Maire est très attentive à ce dossier et le montre en posant beaucoup de questions sur l’échange et les suites qui lui seront données. Elle offre un stylo siglé Ville de Montceau. Christiane Mathos en fait autant avec du vin de bourgogne et divers autres objets.
Un petit déjeuner est ensuite offert.
A suivre donc….
Gilles Desnoix
Un commentaire sur “La route de l’abolition s’internationalise depuis Montceau”
Sachant que jusqu’au xixe siècle, les corsaires nord-africains ont capturé des esclaves sur les côtes des pays européens et les navires européens ( Entre 1530 et 1780, au moins 1,2 million d’Européen s furent emmenés en esclavage en Afrique du Nord ), nous avons été les premières victimes de cet esclavage inhumain. Quand est-ce que ces pays criminels ayant profité de celà viendront nous rejoindre pour reconnaître comme nous le faisons ces crimes contre l’ humanité ?