Nos lecteurs pensent à nous et à vous…
Une "contribution" d'un autre fidèle...
Une « contribution » d’un très firdèle lecteur que vous reonnaitrez à sa signature :
« Chers lecteurs vous allez être surpris de voir le résultat de la quête de nourriture chez les mésanges et le pic.
Mon restaurant étant ouvert tous les jours un aréopage d’emplumés fréquentent mon jardin et attendent avec impatience tous les matins vers 8 heures que la pitance soit servie. Malgré tout cela ne suffit pas les impatients trouvent de quoi se restaurer aux alentours
Mésanges Charbonnières
Cette années elles sont en grandes familles et gaspillent joyeusement, elles ont semé des graines de tournesol au printemps, le résultat sur la photo. Maintenant que les graine arrivent à maturité si le repas est servi en retard elles se restaurent avec les tournesols quelles ont plantés, voyez le résultat. J’ai eu la joie de découvrir leur façon de faire, l’année prochaine je vais semer des tournesols pour leur plaisir. Les observant bien, je me suis rendu compte que les graines encore blanches mais formées avaient une attirance pour ces chipies, beaucoup plus savoureuse et facile à décortiquer.
L’albizzia et les cultures des mésanges
C’est le MAC DO du coing
Avant il faut le plumer
Le pic épeiche
Cette année avec la sécheresse mon prunier qui leur servait et salle d’attente à crevé. Avant de le couper j’ai planté un albizzia pour leur servir de refuge et d’attente en protection de l’attaque du faucon. Il sert aussi de garde manger aux sitelles qui cachent les graines de tournesol. Depuis quelques jours Monsieur le pic à découvert que cette carcasse regorgeait de friandises qu’il raffole. Voyez le résultat sur la photo des recherches à grand renfort de coups de becs puissant c’est un régale d’ailleurs c’est lui qui fait ce tambourinage dans la forêt très caractéristique que vous avez certainement entendu de tac à tac à tac.
Un conseil faîtes attention à votre environnement si vous avez un jardin ou en promenade découvrir de tels comportements nous comblent de joie et nous laissent pantois nous autres bipèdes prétentieux. Restaurateur spécialisé pour oiseaux toutes espèces
Bernard l’Oiseau
4 commentaires sur “Nos lecteurs pensent à nous et à vous…”
Quelle contribution magnifique, Bernard, et quelles capacités d’observation !
Bravo et amitiés
Savoir observer la nature est une qualité rare ! Savoir transmettre aux autres les émotions qu’elle procure en est une bien plus rare encore !
Cher Bernard , le poète que vous êtes , humble et sainement curieux , allie les deux à merveille !
Bien amicalement !
Cher Bernard L’oiseau,
À chacune de vos publications, non content de régaler la gent ailée, vous faites les délices du lecteur grâce à votre prose éclairée.
J’ai toujours eu l’habitude de nourrir les oiseaux du ciel afin de les observer (et les faire observer à mes enfants). Mésanges bleues et charbonnières ainsi que rouge-gorges et autres sympathiques hôtes de nos frondaisons venaient faire bombance de graines et de miettes dans le jardin et sur la terrasse.
Et puis est venu le temps des félins : des propriétaires de chats négligents ont laissé divaguer leurs pensionnaires, oubliant de les contenir chez eux et, ce faisant, ont malheureusement créé un désert aviaire. Plus un seul bec dans les allées, plus une seule plume sur la terrasse. Le jardin, naguère si gai est devenu mortellement silencieux.
Au printemps dernier un couple de merles est venu nicher dans ma charmille, apportant avec eux un espoir de repeuplement. Trois petits mâles sont nés et ont grandi dans le jardin, se gavant de vers et de limaces en compagnie de leurs parents, s’approchant de nous pour quémander quelque friandise biscuitée.
Mais un beau jour, plus de merles. Un nouveau désert.
Je me rends à mon composte où ils avaient l’habitude de se réunir pour fouiller et je trouve une poignée de plumes.
Un peu plus loin, d’autres plumes. Suivant cette macabre piste, j’arrive jusqu’au corps sans vie de la merlette, victime d’un nouveau chat errant.
Le mâle est revenu plusieurs jours sur le compost mais pas pour manger : pour attendre, le plumage terne et les mouvements lents, le retour de sa compagne. Il a dépéri jusqu’à disparaître à son tour, son petit cœur n’ayant plus personne pour qui battre il s’est laissé glisser vers les ténèbres…
Un conseil aux amis des chats : s’il vous plaît, ne les laissez pas quitter votre propriété afin que les jardins puissent résonner de chants d’oiseaux.
MicMont
Cher MicMont
Je tiens à vous remercier pour votre commentaire sur cette petite araignée que j’avais déjà vue mais j’ignorais tout d’elle, je suis toujours curieux de tel sujet minuscule mais combien intéressant, un safari dans notre jardin.
Par contre sur votre commentaire sur les oiseaux concernant les chats, je ne partage pas votre point de vue. Effectivement le chat est un prédateur mais sachez avant tout qu’il ratte 9 fois sur 10 si les oiseaux ne fréquentent plus votre jardin c’est plus le résultat d’un effarouchement du à sa présence. Le faucon est plus dangereux pour les petits oiseaux car lui c’est obligatoire il doit capturer ses proies si il veut se nourrir quotidiennement. Les chats ont plus de chance avec les petites proies à 4 pattes. Un exemple le rouge queue ira provoquer le chat en conservant la distance de sécurité, depuis l’antiquité les chats existent, les oiseaux aussi, l’équilibre a toujours existé, je dirais même mieux que de nos jour nos amis les félins sont tellement bien nourris que même la chasse innée dans leurs gènes font qu’ils s’embourgeoisent en adoptant notre mode de vie, le chat est un jouisseur, le confort étant son crédo, quand aux chats errants c’est certain il y en a mais il ne faut pas exagérer et les accablés, dans ce cas les soit disant humains ont une bonne part de responsabilité.
Bernard l’Oiseau