Ateliers du Jour (Montceau)
Agnès et Marie Graziano, deux vrais talents qui ont charmé le public
Superbe concert ce samedi soir aux Ateliers du Jour où Agnès et Marie Graziano, deux sœurs issues de la banlieue lyonnaise, mais vivant à Mâcon, ont résolument enchanté le public. Un concert certes intimiste, mais très justement apprécié de la salle.
Un petit tour par les loges a permis à votre humble serviteur de rencontrer les deux musiciennes, quelques instants avant le début du concert.
Et ce sont deux jeunes femmes souriantes et sympathiques qui se sont volontiers pliées à la séance photos et au traditionnel questionnaire les concernant.
Tout d’abord, les deux sœurs sont de vraies artistes. Agnès, l’aînée joue divinement du piano, mais au fond, cela est un peu normal puisque dès 3 ans, la jeune femme commence à jouer de cet instrument. Agnès Graziano a remporté plusieurs concours internationaux et le Grand Prix Spécial du jury au concours « Piano Campus ».
Elle donne aussi de nombreux récitals en soliste (festival d’Auvers-sur-Oise, festival de Radio France, festival Autour d’un piano, festival Liszt en Provence, etc.) et avec orchestre (orchestre de Saxe Schönebeck, la Camerata de France, orchestre Symphonique d’Orléans).
Et puis, surtout, elle donne des concerts avec sa sœur violoniste Marie Graziano. Outre sa virtuosité au violon (qu’elle a commencé à l’âge de 9 ans), Marie est diplômée de formation musicale ainsi que de musique de chambre. Elle étudie aussi le violon avec Marie-Annick Nicolas ainsi que Claire Bernard.
Les deux jeunes femmes ont créé ce duo en 2014, et leurs différences de genres en matière musicale font le bonheur des spectateurs. Musique classique, populaire, de films, tout le monde y trouve son compte.
De plus, Marie la violoniste excelle également dans un autre registre : la peinture animalière à l’huile. Ce samedi soir, deux de ses tableaux trônaient sur la scène, avec un certain succès.
Et le public de ce samedi s’est régalé avec « La méditation de Thais » de Jules Massenet, « Romance » de Serge Rachmaninov, « La boite à musique » de Julien Delechamp, « Oblivion » « Café 1930 » « Milonga Del Angel » d’Astor Piazzolla etc.
Au final, un vrai beau spectacle qui aurait mérité une plus forte audience. Mais la concurrence était rude ce samedi de fin de vacances. En effet, la fête foraine battait son plein et les montcelliens ont dû céder aux supplications de leur progéniture qui réclamaient tours de manège, gaufres et pommes d’amour.
Quoi qu’il en soit, les spectateurs qui avaient fait le déplacement ne l’ont pas regretté.
ND