Association SAS (Montceau)
Une soirée placée sous le signe de l’émotion
C’est à la salle des fêtes du Bois-du-Verne, qu’a eu lieu vendredi un spectacle organisé par l’association SAS (Signes Aides Services). Un spectacle placé sous le langage des signes et qui a fait planer beaucoup d’émotion toute la soirée.
En préambule, Marlène Loup, présidente de l’association et Mark Farayet, le vice-président, ont présenté leur structure et dans la foulée, le déroulé du spectacle.
Sous les rires du public, les Kezaclowns, alias Jygo et Lili, ont essayé de décorer leur sapin de Noël, avec beaucoup de mal. Ne craignant pas de descendre dans la salle, de lancer des cœurs en papier rouges et des ballons écarlates aux enfants ravis.
On a pu ensuite applaudir le groupe « Handidanse » sur le titre « Alexandrie, Alexandra » version M. Pokora. Là aussi, les danseurs furent applaudis, et en langue des signes, s’il vous plait !
Changement de décor, avec une animation sur le thème des animaux, par Anaïs. Elle donnait le nom de l’animal en langue des signes et les enfants devaient deviner leurs noms.
Tiré des contes d’Alizés, « Le chapeau du Dodo » a été écrit par Peggy Loup, la sœur jumelle de Marlène Loup. Traduit en LSF par Marlène, il a été présenté ce soir par Laura, Julie et Marlène. Les narrateurs étaient Lisa De Rago et Mark Farayet.
Place fut ensuite cédée à Romane et Julie qui, sur scène, ont signé la chanson de Louane « On était beau ». Une prestation largement applaudie, avant que Marlène et Mark, ne sensibilisent la salle à la langue des signes. Comment dire bonjour, au revoir, bravo… Autant de choses à se rappeler, mais le public y a mis une vraie bonne volonté.
Séquence émotion également, avec le groupe Nilda Dance et Lisa De Rago. Cette dernière a dédié cette danse à son fils Leny (association « Petit à petit avec Leny), atteint du syndrome de Pitt Hopkins et qui était présent sur scène. Lisa communique avec Leny à l’aide de la langue des signes. « Je serai là » de Teri Moise collait vraiment aux sentiments de Lisa pour son enfant : « Tout a changé le jour où je t’ai donné la vie… ».
Et la soirée s’est terminée par un flash mob, avec Handidanse. « J’aime, j’aime pas » a reçu de longs applaudissements, bien mérités.
Une belle soirée placée sous le signe de l’émotion, de la fraternité et ce, en faisant abstraction des différences liées au handicap.
ND