Avenir de la Centrale de LUCY (Montceau – social)
Le projet biomasse relancé ?
Oui si l’on en croit la CGT mines-énergie de Saône-et-Loire !
Nouvelle étape de franchie pour le projet de revitalisation du site de Lucy porté par les travailleurs et la CGT.
Depuis le 1er Janvier 2014, et l’abandon successif par E.ON puis UNIPER du site de Lucy à Montceau-les-Mines et de ses salariés avec comme décision pure et simple de fermeture de la centrale sans projet d’avenir comme évoqué dans le passé avant leurs arrivées.
Les salariés avec leur syndicat CGT avaient décidé de prendre leur destin en main ainsi que celui du site voué à devenir une friche industrielle à la vue de l’intérêt porté par la direction d’UNIPER pour ce dernier et ces salariés.
Ce destin passe par la ré-industrialisation du site avec un nouveau moyen de production d’électricité à base de biomasse. Une nécessité sur une région qui ne produit que 12,6% de sa consommation électrique alors qu’elle est la première région industrielle de France.
Les organisations CGT (syndicat mines-énergies de Saône et Loire, Union Locale de Montceau-les-Mines, Union Départementale de Saône et Loire, Fédération Nationale Mines Energie) avec les salariés ont porté ce projet auprès des élus locaux (Mme Jarrot maire de Montceau-les-Mines, Mr Jean Claude Lagrange maire de Sanvignes-les-Mines, Mr Mazurek maire de Blanzy, Mr Philibert maire de Saint Vallier, Mr Marti maire du Creusot et Président de la Communauté Urbaine Creusot Montceau) et régionaux (Mr Accary président du conseil départemental, Mme Dufay présidente du conseil régional, Mr Sirugue député de la circonscription de Montceau Chalon et ministre du gouvernement Hollande).
De même, des rencontres avec l’ONF (office national des forêts) énergie, l’ADEME (agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) et des experts tels que IED (institut énergie développement), GTI consulting (expert technique thermique), PROGEXA (cabinet d’expertise comptable) et le BERIM (bureau d’étude et de recherche pour l’industrie moderne) ont eu lieu afin de structurer ce projet.
Lors de la rencontre au Conseil Régional Bourgogne Franche Comté du 19 octobre 2017, avec Mme Colas, vice présidente en charge de la transition écologique et de l’environnement et Mr Lagrange en charge de l’économie, les salariés accompagnés par la délégation CGT ont obtenu la prise en charge financière d’une étude de faisabilité du projet biomasse couplé à un éventuel projet hydrogène dans le cadre de la revitalisation du site de Lucy.
La détermination des salariés accompagnée par leur organisation CGT porte ses fruits, c’est une nouvelle étape de franchie. »
Photo d’archives
4 commentaires sur “Avenir de la Centrale de LUCY (Montceau – social)”
si c’est le mème projet qu’a Gardanne non a l’importation de bois d’Afrique du sud chez nous en France ,on a pas de pétrole et pas de bois ( de plus la super scierie du Morvan peine à en trouver ) ce projet n’apporte rien. une étude…. pour faire plaisir aux camarades pendant l’échéance de démolition
chez nous on à du charbon ,pourquoi ne pas l’utiliser ,alors que nos voisins allemand ;on des mines en exploitations et des centrales à charbon toujours, en activité .
D’autres solutions existent, pour la centrale de Lucy et son personnel, que le démantèlement. Les pouvoirs publics doivent agir pour le maintien et le développement d’un service public de l’énergie, par la maîtrise totale de la production, du transport et de la distribution. C’est la condition pour satisfaire l’égalité de traitement des usagers, la sécurité et la protection de l’environnement. Il est donc urgent d’apporter une solution durable à l’approvisionnement électrique par la nationalisation d’Uniper France et la démocratisation de sa gestion sous le contrôle des usagers, de l’État et des salariés
le personnel de la centrale : ils sont 5 tous Cgtistes et portent un projet identique aux camarades de Gardanne.et c’est pas en nationalisant ’Uniper France ou autre qui va résoudre la production d’énergie