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jeudi 21 décembre 2017 à 19:40

Conseil municipal de Montceau

Propos liminaires de Madame le Maire



En ce début de conseil, permettez-moi d’avoir une pensée pour la mémoire des 6 victimes de ce terrible accident de car de Millas, une pensée pour les blessés et naturellement une pensée pour les familles, et particulièrement en cette période de fêtes.


Je veux aussi, à cet instant saluer les Montcelliennes et les Montcelliens qui ont répondu présents, très nombreux, aux hommages que nous leur avons permis de rendre à la mémoire de ces deux pans de la culture française que sont Jean d’Ormesson et Johnny Halliday.

Ce Conseil, le dernier de 2017, est un conseil important et je veux en profiter, comme je le fais habituellement, pour revenir sur certains points qui ponctuent la vie des Montcelliens.

Education

En matière d’éducation tout d’abord, je veux dire que nous sommes dans l’attente de précisions relatives à la mise en place concrète de différentes mesures annoncées par le Ministre de l’Education.

D’une part sur le dispositif « devoirs faits », qui offre un soutien scolaire gratuit à tous les collégiens pour lutter contre les inégalités, avec la possibilité que cette mesure soit étendue à l’école primaire dès la rentrée 2018. Ceci a été confirmé par Madame La Rectrice vendredi dernier à Montceau les Mines.

D’autre part sur le dispositif « 12 élèves par classe » mis en place à la rentrée 2017 dans les zones identifiées REP + et qui va être étendu à tous les CP en REP + et en REP, concernant, de fait, l’école Jacques Prévert au Plessis.

Avec, là encore, l’idée qui semble se faire jour d’étendre cette mesure aux classes de CE1.

Enfin, je veux faire allusion également à la loi Égalité et citoyenneté du 27 janvier 2017, prévoyant que « l’inscription à la cantine des écoles primaires, lorsque ce service existe, est un droit pour tous les enfants scolarisés » et qu’il « ne peut être établi aucune discrimination selon leur situation ou celle de leur famille ».

Cela implique, je cite la décision du TA de Besançon rendue il y a quelques jours, que « les personnes publiques ayant choisi de créer un service de restauration scolaire pour les écoles primaires dont elles ont la charge sont tenues de garantir à chaque élève le droit d’y être inscrit et qu’elles doivent adapter et proportionner le service à cette fin et ne peuvent, au motif du manque de place disponible, refuser d’y inscrire un élève qui en fait la demande ». Comme nous avons bien fait de commencer à rénover et reconstruire nos cantines scolaires…

Pour ce dernier cas, on peut s’étonner, quand même, que la loi fixe des règles sans s’occuper de prévoir les moyens pour les faire respecter, toutes les communes n‘ayant pas forcément les moyens d’accueillir tous les enfants à la cantine sauf à procéder à des travaux d’agrandissement.

C’est un peu la même crainte que nous pouvons avoir à l’endroit des deux premières mesures, ces nouveaux dispositifs ayant été annoncés sans en préciser réellement ni le financement ni les modalités pratiques.

Pour ce qui concerne la semaine de 4 jours, elle fera l’objet d’une délibération N°26 durant ce conseil à la suite de l’avis très majoritairement favorable des conseils d’école de la ville, la décision finale revenant au DASEN.

Pour ce qui concerne le dossier, si important pour la ville, du BDV, je veux vous faire savoir qu’un assistant à Maitrise d’ouvrage a été choisi, Monsieur Champliau, architecte, pour nous donner les lignes directrices du projet qui sera naturellement enrichi par des réunions d’information et de concertation régulières avec les parents, les représentants de l’Education nationale et les habitants.

Cela me semble indispensable d’associer tous les acteurs en direction d’un projet qui ne se limite pas à un groupe scolaire mais à un véritable projet global urbain proposant des services de proximité et des services à la population.

Hôpital

Je veux redire ce que nous avons déjà dit ce samedi à l’occasion d’un rassemblement populaire initié par le Codef en présence d’environ 150 personnes rassemblées devant l’Hôtel de Ville.
 
OUI, là encore, il a été rappelé que l’hôpital est malade de la rentabilité qui reste le seul prisme mis en avant par le Copermo sur ce dossier.

Oui, le Copermo impose une marge à dégager avec l’obsession de la rentabilité.
OUI, nous demandons une nouvelle fois l’apurement des 18 M de dette pour un vrai projet médical.
 
C’est le motif de ma demande de rendez-vous qui a été faite auprès de Monsieur le Premier ministre pour le mois de janvier, parce qu’il s’agit bien d’une décision politique.

Oui, par ailleurs, le centre périnatal de proximité sera maintenu et rouvrira dans sa nouvelle configuration en janvier.
 
L’économie

Par rapport à l’évolution des entreprises sur le territoire, je veux rappeler que deux solutions sont possibles dans ce domaine : soit on subit, soit on agit. Et je veux vous dire que nous agissons.

Agir, c’est rencontrer les salariés de la SIAP, sur la zone Sainte-Elisabeth, en procédure de redressement judiciaire. C’est une cinquantaine de femmes et d’hommes concernés par cette procédure et à la rencontre desquels je suis allée. Des pistes intéressantes sont à l’étude.

Agir, c’est rencontrer les acteurs de Konecranes ou encore d’Eolane.

Agir, c’est participer, avec le sénateur Durain à une table ronde sur l’emploi en présence de Jean-Claude Lagrange.

Agir, c’est proposer des solutions. Chacun à sa place. Avec Madame la Commissaire au développement productif pour tenter de retrouver des repreneurs. Et je suis ravie que des pistes puissent se faire jour, notamment pour Eolane dont j’ai reçu deux membres du directoire et le cabinet en charge de l’accompagnement.

Je vous dirai simplement qu’ils me font bonne impression et nous attendons des retours de leur part et que notre vigilance est de tous les instants.

Saluons aussi les entreprises qui tous les jours font vivre le territoire. Je pense à Nilda danse au Bois du Verne, je pense au prochain multiplexe cinéma et certains projets que j’aurais particulièrement plaisir à vous annoncer en début d’année.  

Fibre

Pour ce qui concerne ce sujet important, vous disposez sur table des éléments d’avancement du dossier.
 
Puisque je fais allusion au dynamisme du territoire, je veux aussi me réjouir du début prochain des travaux de la capitainerie et du port, en collaboration avec la CUCM qui auront naturellement un impact sur la redynamisation du centre ville.

La redynamisation de la ville, elle passe aussi par l’éclairage public pour lequel nous aurons un premier rendu du diagnostic le 12 janvier prochain. Là encore, les choses avancent.

Il nous reste, je le sais, des progrès à faire sur les travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Là encore, nous faisons le maximum.

Sages

Ce dynamisme, il a pu être mis en avant et constaté, beaucoup d’entre eux nous l’ont dit, par les 120 congressistes présents en octobre dernier pour le Congrès National des Villes et Conseils de Sages qui s’est déroulé à Montceau, comme nous l’avions souhaité, et dont tous se sont accordés à dire qu’il avait été un véritable succès. Un grand merci aux Sages montcelliens et à celles et ceux qui ont permis cette réussite.

 

Philippe Yahé

Le dynamisme de la ville, la capitainerie ou encore la fibre, ce sont des dossiers, parmi tant d’autres, qui ont été suivis par Philippe Yahé, et permettez-moi, à cet instant de lui adresser, publiquement, mes remerciements pour la qualité du travail qu’il a accompli dans ces murs, depuis si longtemps et aussi pour l’engagement dont il a su faire preuve dans les différentes missions qui lui ont été confiées.

Il a décidé de faire valoir ses droits à la retraite, mais le connaissant bien, je pense que le terme de retraite ne lui convient pas du tout et je sais que les mois qui s’ouvrent à lui seront remplis d’activités diverses et variées.

 

Avant de passer au dernier point de ce propos liminaires, je veux aussi, comme à l’accoutumée, faire un point sur les chiffres de l’emploi et des restes à réaliser :

 

–    chiffres emploi :
–    Reste à réaliser :

Sur un montant initial de reports de 1 441 283 €, il ne reste plus que 306 528 € non mandatés.

 

Cette somme comprend :

–              L’espace de culture urbaine pour 270 000 €
–              Des travaux d’accessibilité en cours : 14 271 €
–              Le solde de la MOE pour les rives du Plessis pour 4 240 €
–              Le solde des caméras pour 6 986 €
–              Divers travaux ou acquisitions de matériels ou logiciels pour 11 000 €.

Voilà mes chers Collègues les quelques mots que je souhaitais vous dire aujourd’hui.

 

Il avait lui aussi, chevillé au corps ce souci de bien faire pour cette ville qu’il aimait tant.

Une ville dont il aurait aimé aussi qu’elle se dotât d’un cinéma digne de ce nom.

 

Cinéma

Et permettez-moi de redire ce que j’ai eu l’occasion de dire dans la presse il y a quelques jours.

OUI, Montceau les Mines mérite mieux qu’un cinéma d’art et Essai. OUI, les Montcelliennes et les Montcelliens ont droit à un complexe cinéma digne de ce nom.

Or, la proposition de Madame Davoine est inique dans ce domaine puisqu’elle se résumait pour le cinéma de Montceau les Mines à refaire 180 fauteuils sans toilettes au rez de chaussée et sans accès en direction des personnes à mobilité réduite.

Je m’y refuse catégoriquement et la Commission Nationale d’aménagement cinématographique l’a bien compris, soulignant et dénonçant le déséquilibre provoqué, si le scénario avait été retenu, entre une future structure de 7 salles sur Le Creusot Torcy et un cinéma vieillissant de 3 salles sur Montceau les Mines, dans l’état que l’on sait.

Je veux le répéter pour que chacun prenne la mesure de l’enjeu : la proposition faite par Madame Davoine se résumait pour le cinéma de Montceau les Mines à refaire 180 fauteuils sans toilettes au rez de chaussée et sans accès en direction des personnes à mobilité réduite.

Dans ce cas, je le redis aussi, le recours qui a été fait contre le projet initial n’avait aucunement vocation à être un recours contre Le Creusot ou Torcy, mais bien un recours pour protéger l’offre cinématographique sur Montceau les Mines.

Ce qui m’importe, c’est que les Montcelliennes et les Montcelliens ne soient pas sacrifiés sur l’autel de la rentabilité et qu’ils puissent, eux aussi, bénéficier d’une offre cinématographique de qualité.

Et je ne peux pas me résoudre, alors même que les premiers contacts avec des exploitants ont été pris dès avril 2014, que des dizaines et des dizaines d’heure de travail ont été consacrées à ce dossier, je ne peux me résoudre donc à ce que l’aboutissement et le résultat escompté ne soient pas au rendez-vous.

Je laisse à ceux qui critiquent cette démarche la responsabilité de leur propos. Mais que n’ont ils pas réussi en 18 ans, à réaliser ce complexe cinéma qui verra le jour dans quelques mois.

 

C’est cela aussi avoir l’esprit communautaire, en proposant une offre équilibrée, sans opposer une ville à une autre.

Et je suis heureuse de pouvoir passer à ce moment du conseil la parole à Monsieur Faure.

 

 

 conseil m 2112173






Un commentaire sur “Conseil municipal de Montceau”

  1. paule dit :

    madame ,
    j’espère que vous serez le porte parole d’ environ 500 hôpitaux en difficulté comme celui de Montceau qui recevait une aide chaque année de 2 millions d’euros ,
    A voir ,pour l’ensemble des hôpitaux sans parler des CHU
    une dette d’environ de plus de 4 milliards , à discuter avec le 1er ministre