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mardi 26 décembre 2017 à 06:44

Domisol (Montceau)

Un demi-siècle d’entraide et de solidarité



 

 

 

 

 

50 ans ! Cinquante ans déjà qu’Henri Malot, président-fondateur et visionnaire, créait avec quelques mutualistes locaux l’AEMPA (association d’entraide mutualiste en faveur des personnes âgées).

 

 

Son incroyable dynamisme, son besoin d’entreprendre et d’innover, allaient le conduire à un développement rapide des activités, du maintien à domicile à la livraison des repas, en passant par les soins infirmiers, pour aboutir aux résidences d’hébergement.

 

 

 

Et comme le dit Jean-Pierre Emorine, le président de Domisol, « Henri Malot aurait aujourd’hui 100 ans. De ses compagnons de route de l’époque, ne restent que Georges Tramoy, le président d’honneur et Pierre Rué, son fidèle lieutenant, ex-président du Conseil de vie sociale de la résidence Henri Malot… ».

 

 

 

Deux hommes exemplaires, complices et soudés comme les doigts de la main, qui revendiquent une amitié indéfectible, malgré les années qui défilent. Deux hommes que nous avons rencontrés, au sein de la résidence autonomie Henri Malot.

 

 

Pierre Rué raconte cette incroyable aventure qui a débuté il y a donc un demi-siècle. Se souvenant qu’Henri Malot, président actif de la mutuelle 187 (les mutuelles avaient des numéros selon leur localisation) et créateur du GRM (groupement régional mutualiste) était complètement d’accord avec l’idée d’un professeur de médecine de Grenoble, qui souhaitait créer des logements-foyers pour personnes âgées.

 

 

 

« Henri Malot a donc créé l’AEMPA en 1967, avec le soutien d’André Jarrot, maire de Montceau. La résidence a été construite par l’OPAC en 1974 et la gestion en a été confiée tout naturellement à M. Malot » se souvient M. Rué.

 

 

Pour sa part, Georges Tramoy précise que l’AEMPA regroupait tout d’abord les quatre communes du bassin minier, puis Henri Malot a contacté Ciry, Génelard, Palinges, Gueugnon, Digoin, Epinac et Chagny, afin que ces communes rejoignent l’association.

 

 

Cet ensemble de communes, qui porte donc le nom de Domisol depuis 2005, a pour président Jean-Pierre Emorine.

 

 

M. Tramoy sourit en disant que le dynamisme de M. Malot ne s’est pas arrêté en si bon chemin ! En 1974, il crée la résidence dite de « l’Age d’Or » qui, depuis est devenue la résidence Henri Malot.

 

 

« Dans l’intervalle, la résidence de Tournus est devenue la propriété de Domisol et nous avons géré également celle de Digoin… » dit M. Tramoy.

Dans les années 75, un service de soins infirmiers à domicile (SIAD) a vu le jour et il existe toujours, au sein de la résidence Malot. Ce dernier est financé par le département.

 

 

 

D’autre part, M. Tramoy évoque la création du « Club rencontres » pour les personnes âgées. « Avec Pierre Rué, nous sommes les deux derniers membres du conseil d’administration » dira-t-il, se souvenant avec amusement des petits accrochages qu’ils avaient avec Henri Malot. « Henri Malot était quelqu’un de très directif et les assemblées n’étaient pas de tout repos ! Il est arrivé à Pierre Rué, qui était le plus costaud, de devoir séparer Henri Malot et la personne qui l’avait contrarié ! ».

 

 

Ajoutant en souriant : « C’était une période exaltante, pleine de vie… ». Se souvenant que M. Malot ne souffrait pas d’être contredit en public. Par contre, une fois sortis de réunion, il nous disait que nous avions raison… ».

 

 

Georges Tramoy évoque aussi la résidence des Iris, dont les bâtiments abritaient la bonneterie Garnier, qui a cessé ses activités dans les années 80. La bâtisse était à vendre et l’AEMPA l’a rachetée pour créer la résidence dite d’hébergement temporaire (qui est ensuite devenu permanent). Cette initiative d’envergure a été elle-aussi initiée par Henri Malot.

 

 

« C’était un philanthrope, généreux avec les autres… » se souviennent les deux hommes. Dans cette ancienne bonneterie, il installe 54 chambres à l’étage supérieur, des bureaux à l’étage intermédiaire et des services médicaux (professions libérales) au rez-de-chaussée.

Puis, la résidence des Iris a été reprise par une société d’investissement…

 

Des souvenirs émouvants pour les deux derniers piliers de la résidence Malot.

 

 

A ce jour, Georges Tramoy vit tout près de cette dernière. Et ce, depuis 55 ans ! Il a été président de celle-ci de novembre 92 à juin 2000, suite au décès d’Henri Malot. « J’ai vécu cette présidence avec bonheur. Même si à l’époque, lorsque j’ai repris celle-ci, la situation financière n’était pas brillante ».

 

 

Quant à Pierre Rué, il vit…à la résidence Malot depuis 2014. Et annonce 53 ans de bénévolat au sein de la mutuelle 187 et 39 ans en qualité de secrétaire de l’AEMPA.

 

 

Tandis que Georges Tramoy fait remarquer en riant qu’il le bat : 63 ans de bénévolat à son actif…

 

 

En tous cas, les deux hommes, cela se voit, ont été très heureux de s’être impliqués dans cette belle aventure. Et récemment, Georges Tramoy, Jean-Pierre Emorine et Jacquy Magniol, le vice-président, se sont recueillis sur la tombe d’Henri Malot.

 

 

Domisol en chiffres (Saône-et-Loire)

 

 

A ce jour, Jean-Pierre Emorine est le président de Domisol, Sylvie Teixeira en est la directrice générale. Domisol est riche de 600 salariés.

 

 

520 000 heures d’intervention en services prestataires et mandataires, 500 intervenants à domicile, 115 000 repas livrés à domicile, 150 appartements à la location et 68 places en service de soins.

 

 

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