Réactualisé – Social – Ils occupent la mairie de Montceau
... les salariés de SIAP veulent une intervention forte ! Guère de réponses à attendre avant lundi !
Depuis plusieurs minutes déjà, des salariés de l’entreprise SIAP ont envahi une salle de la mairie de Montceau !
Réactualisation de 15 h 50 : joint par téléphone, le procureur de la République n’a pas pu répondre sur le moment à la question sur l’avancée de l’enquête en ce qui concerne la plainte pour abus de biens sociaux. Par contre, il a invité les représentants du personnel à lui adresser un mail et s’est engagé à leur donner réponse d’ici lundi !
Le problème pour ces salariés vient du fait que l’entreprise comptant moins de 50 salariés (44 actuellement), il n’y pas de CE donc pas d’argent pour financer un audit. Cette question de la plainte est d’autant plus importante que, jeudi prochain, le tribunal de commerce de Chalon doit statuer sur ce dossier. Donc, si la plainte est bien « enregistrée » et si enquête il y a, la donne est différente !
Autre information, SIAP appartient à un groupe dont l’une des composantes (une entreprise italienne) s’est retirée. Mme Jarrot s’est engagée à prendre contact avec cette entreprise en vue de leur demander si elle serait en mesure d’étudier une reprise de l’usine de Montceau…
MM. Gérard Gronfier et Guy Souvigny, maires-adjoints pont participé à ces discussions
Présents également des membres de la CGT et du PCF !
Accompagnés par M. Robert Wattebled, secrétaire de l’union locale CGT, et de membres de la France Insoumise, ils attendent une réponse forte de la part des « autorités ».
En conséquence, ils demandent à Mme Jarrot, maire, d’intervenir auprès du préfet de Saône-et-Loire. Ils ne repartiront pas, tant qu’ils n’auront pas de réponse claire !
Madame le maire est arrivée et la première chose qui lui a été demandée est d’appeler le préfet ainsi que le procureur de la République ! Pourquoi ce dernier, tout simplement parce que les salariés ont déposé une plainte pour abus de biens sociaux et qu’ils voudraient bien savoir où en est l’enquête !
Nous en sommes là et nous devrons, comme les salariés en premier lieu, attendre la journée de lundi pour en savoir un peu plus !
Annabelle Berthier