Visite du Sous-préfet à la régie de quartier
Réunion de travail, projet de Bistrot culturel...
Ce mercredi après-midi la régie de quartier de Montceau accueillait Eric Boucourt, Sous-préfet d’Autun. Après une réunion de travail, le sous-préfet s’est rendu dans l’atelier couture de la régie de quartier, en présence de la Directrice de la régie de quartier et de plusieurs élus de la ville.
Une animatrice travaillant à la régie de quartier a ainsi présenté les principales activités proposées aux adhérents : atelier coiffure avec deux coiffeuses à domicile, un travail avec une socio esthéticienne, un atelier pâtisserie, un atelier créatif, un atelier santé avec des stages de bien-être (Taï Chi Chuan, massages, art-thérapie, sophrologie etc.), un projet culturel.
La régie de quartier comprend au total 150 adhérents dont 60 participent aux activités sociales.
Un projet de Bistrot culturel
La directrice de la régie de quartier a présenté un projet qui devrait être développé progressivement : l’ouverture d’un bistrot culturel dont l’objectif serait d’être ouvert au grand public afin de permettre à chacun d’exprimer ses talents. Dans un premier temps, ce bistrot devrait être ouvert une à deux fois par mois.
Et ce sont les locaux de l’ancien atelier couture au Plessis qui pourrait accueillir prochainement le bistrot culturel même si la régie de quartier dispose également d’un local au Bois du Verne mis à disposition par l’OPAC.
Une régie de quartier en cours d’agrément pour des emplois d’insertion
La régie de quartier vient de déposer auprès des services de l’État une demande d’agrément pour pouvoir recevoir des emplois pour des personnes en insertion. En effet, les récents changements de lois ont contraint la structure à s’adapter afin de pouvoir poursuivre l’accueil de personnes en insertion.
Actuellement la régie de quartier a 11 permanents dans son effectif et 12 à 13 personnes en insertion. Une partie de ces dernières devraient signer des CDD d’insertion.
Eric Boucourt pour sa part précise qu’il est important que la structure maintienne son équilibre économique, une structure dont il assure la bonne santé.
La directrice indique de son côté que 9 personnes pourraient rentrer dans la structure en contrat d’insertion. Ces contrats devraient être réservés en priorité aux personnes du bassin minier.
Autre objectif pour la structure : être rentable au niveau économique et social. La structure devrait poursuivre la préparation des salariés au milieu ordinaire.
Un management plus exigeant
Eric Boucourt a indiqué que la structure devrait sans doute mettre en place un management plus exigeant auprès du personnel. « Les personnes doivent tourner, trouver des formations qualifiantes pour sortir de la structure. »
Et la directrice de préciser : « Avec l’agrément, tout passera par Pôle emploi. Tout va tourner autour de la personne. On va rendre un peu plus de comptes ».
Et Eric Boucourt d’insister : « Ce qui est important à souligner, c’est qu’on fait ici du traitement économique avec certes un traitement social. On prépare les gens à travailler par le travail. Comment le faire différemment ? »
La structure à un budget compris entre 980000€ et 1 million d’euros dont 74 à 76 % est financé par les ventes de prestations. Le reste des financements est issu des aides aux postes (10 à 15%) et de subventions sur des actions particulières.
« On est bien dans l’économie sociale et solidaire. » a précise le Sous-préfet. L’an dernier 46 % des personnes accompagnées par la structure ont accédé à une formation qualifiante.
La structure espère voir son chiffre d’affaire augmenter afin de pouvoir parer aux baisses des dotations des services de l’État.
EM