MONTCEAU-BLANZY
400 lycéens sensibilisés aux dangers de la route
Près de 400 élèves des lycées Claudie Haigneré de Blanzy et Parriat de Montceau ont assisté ce vendredi après-midi à deux reconstitutions d’accidents et ont été sensibilisés aux dangers de la route.
En ce dernier jour de cours avant les vacances de printemps, près de 400 lycéens des établissements de Montceau et de Blanzy ont assisté à une action de sensibilisation à la sécurité routière qui s’est tenue rue du Capitaine Priet, en face de la caserne des Pompiers. C’est la société Dragauto établie dans les Bouches du Rhône qui a assuré les 2 crash test, l’un présentant un choc automobile contre scooter à 50 km/h et le second entre deux véhicules également à la vitesse de 50 km/h.
Avant de commencer les 2 reconstitutions, Laurence et Pascal Dragotto ont rappelé aux jeunes lycéens quelques règles de base de la sécurité routière et ont proposé à 4 d’entre eux d’évaluer les distances de freinage d’une voiture à 25 et à 50 km/h ; la différence de distance entre les 2 vitesses a littéralement saisi les élèves qui, s’ils avaient surévalué la distance à la plus faibles vitesse, ont largement sous-estimé la distance de freinage pour le second freinage à 50km/h.
Grâce aux prêts d’un vieux scooter des cycles Boyer de Blanzy, d’une Twingo provenant de la casse Verchère et d’un Scénic mis à disposition par la garage Vacher de Montceau-les-Mines, Pascal Dragotto, reconnu comme pilote professionnel du risque automobile auprès de la DSCR (Délégation à la Sécurité et à la Circulation Routière) et souvent appelé à réaliser des reconstitutions pour les enquêtes à l’issue des accident s’est mis à la place d’un conducteur pour réaliser la « simulation » d’un choc en ville à 50 km/h. (Il est important de préciser que les 2 reconstitutions s’inspirent de réels faits divers)
C’est tout d’abord un choc 2 roues contre voiture qui a été proposé ; le conducteur du scooter qui n’avait pas attaché son casque n’a pas survécu au choc avec un voiture qui ne lui avait pas laisser la priorité. La violence du choc et le « vol plané » du mannequin assis sur le scooter n’a pas manqué de provoquer des cris d’effroi et de stupeur chez les élèves dont certains ont été pris en charge ensuite par l’infirmière scolaire du lycée professionnel Claudie Haigneré, Céline Baron. En effet, c’est la tête qui a percuté violemment le pare-brise du véhicule puis le mannequin s’est envolé à 3-4 mètres de hauteur avant de retomber sur le bitume.
Les Sapeurs Pompiers de Montceau sont ensuite intervenus comme ils l’auraient fait sur un vrai accident et ont présenté les procédés de prise en charge d’un blessé de la route aux lycéens très attentifs. À l’issue du crash test, les 2 professionnels de chez Dragauto ont rappelé les risques et les conséquences de circuler à 2 roues sans avoir l’équipement adéquat.
Dans un second temps, c’est un accident entre 2 véhicules légers qui a été préparé et présenté et qui a mis en évidence la nécessité vitale de mettre sa ceinture à l’avant comme à l’arrière et les dangers de l’alcool et des stupéfiants ; la spectaculaire collision et l’éjection du passager sans ceinture contre le tableau de bord et le pare-brise ont glacé l’assistance et l’impact de la collision sur la Twingo n’a pas laissé l’ombre d’une doute sur la violence du choc où dans les faits réels, une personne est décédée (le conducteur qui avait bu et consommé des stupéfiants et qui avait grillé un stop) et une autre est aujourd’hui tétraplégique, le passager de la deuxième voiture qui ne s’était pas attaché après une pause pour vomir après un retour difficile de discothèque malgré la présence d’un « Capitaine de soirée » qui avait bien joué sa mission mais qui n’avait malheureusement pas vérifié que son passager ait bien rebouclé sa ceinture après sa pause.
Cette opération qui avait déjà été mise en place en 2012 entre dans le programme d’Education à la sécurité routière en lycéen qui impose à chaque établissement d’avoir un référent sécurité routière en son sein ainsi que de mener des actions des sensibilisation en direction du jeune public, surexposé au risque routier. Ce vendredi on pouvait noter la présence des proviseurs-adjoints de deux établissements concernés ainsi que la présence d’Hervé Mazurek, maire de Blanzy et de la Police municipale pour sécuriser les lieux le temps des 2 crash-tests.
Nicolas AKCHICHE