L’assemblée générale de Domisol a eu lieu ce mercredi à la résidence Henri Malot, en présence d’un public nombreux, composé de résidents, de partenaires et d’élus.

 

 

Sur place, Marie-Thérèse Frizot, représentant le président Accary, le président Jean-Pierre Emorine, la directrice générale Sylvie Teixeira, Mme Desplanches représentant le président Marti, René-Jacquy Magniol, vice-président, Mme Rizet trésorière et les élus des communes environnantes.

Présents également des représentants de la CPAM et de l’ANGDM etc.

 

 

 

Le président Emorine, dans son rapport moral a évoqué, en cette année 2017 du centenaire, un redressement significatif du résultat financier, puisque le déficit de 316 000 euros est passé à un résultat positif de 127 000 euros.

 

 

Ceci grâce à une gestion rigoureuse « Il ne faut même plus serrer les boulons, mais user les pas-de-vis » ironisera M. Emorine. Mais grâce aussi aux aides et déductions de charges qui sont enfin arrivées.

 

 

Une production stable, mais une concurrence accrue

 

 

Avec 472 000 heures réalisées, la production est stable, par rapport à l’année précédente, avec un prix de l’heure parmi les moins chers du département. « Si la qualité de notre savoir-faire est reconnue, reste à affronter le problème d’une concurrence accrue et du manque de moyens financiers des personnes âgées, qui ne peuvent plus supporter des restes à charge importants. Et ce, malgré les efforts du Département pour améliorer ses attributions » rappelle M. Emorine.

 

 

Les aides fractionnées, usines à déficit

 

 

Les interventions fractionnées en demi-heures dispensées dans le cadre de l’APA sont, dit le président Emorine, des « usines à déficit ». En effet, les intervenantes vont quatre fois dans la journée chez la personne âgée, donc quatre allers-retours qui ne sont pas facturés à la personne âgée.

 

 

Un taux d’occupation insuffisant à Henri Malot

 

 

Pour retrouver l’équilibre, la résidence devrait afficher un taux d’occupation plus important. En 2017, celui-ci était de 79%. En cause, les EHPAD qui « aspirent » les résidents potentiels, lorsque, explique M. Emorine, ceux-ci sont hospitalisés. Ils ne les renvoient pas chez nous, mais les gardent dans les EHPAD ».

 

 

Et donc, moins de résidents, c’est moins de repas, avec des charges qui restent identiques. Pourtant, tous restent optimistes car, avec la convention signée l’année dernière avec l’ANGDM, pour la prise en charge des loyers des résidents du régime minier, cela devrait aider à retrouver un taux d’occupation proche de celui de 2016.

 

 

Le devenir de Domisol en question

 

 

Déjà l’année passée, le président Emorine réfléchissait au devenir de l’association, car le « brainstorming » du conseil d’administration est entamé sur le devenir de Domisol, afin d’assurer sa pérennité.

 

 

 Une pérennité que M. Emorine voit immanquablement passer par la recherche de partenariats structurants, ou de rapprochements.

 

 

« Nous avons, depuis deux ans, exploré différentes pistes, rencontré des partenaires potentiels et forgé l’idée que la solution passait inévitablement par-là » constate l’homme. Ajoutant qu’il était préférable de faire les choses quand on peut se permettre de choisir et pas de se les voir imposées…

 

 

 

Qui sera le futur partenaire ?

 

 

Il sera bien entendu du secteur de l’économie sociale car Domisol est attaché, comme le personnel, au secteur non lucratif.

 

 

Il s’agit, à travers ce futur partenariat, de pérenniser les activités, la qualité du service rendu aux personnes âgées, mais aussi les emplois. Mais il faut faire vite car le temps file et…les opportunités aussi !

 

 

« Domisol est maintenant en marche » vers son avenir et vers des lendemains sécurisés. Une page va se tourner et la nouvelle sera, tous l’espèrent, radieuse.