Sortir – Montceau-les-Mines
Orchestre Passion Bourgogne, tout comprendre !
A l’occasion du concert qui aura lieu le samedi 12 mai à 20h30 à l’Embarcadère, nous avons parlé dans notre édition de dimanche de la formation « Brass Band », à l’image de l’ensemble des Haut-de-France qu’il sera possible d’apprécier lors de cet événement.
Intéressons nous maintenant à la constitution d’un orchestre de cuivres naturels à l’image de l’Orchestre Passion Bourgogne.
La grande différence réside dans le fait du type d’instrument utilisé. Un instrument est dit « naturel » quand il n’y a ni clefs, ni pistons ni même une coulisse.
Pour pouvoir construire une mélodie, il faudra donc un échange entre les différents instruments de l’orchestre construits dans différents tons au gré de la partition. Le musicien changera de note en modifiant la pression de l’air qu’il envoie dans son instrument et en agissant sur la vibration au niveau de ses lèvres quand il souffle, sans autre « accessoire »…
Les différents instruments utilisés :
Pour ce qui du registre aigu :
– Le Clairon :
Le clairon traditionnel français en si bémol a été inventé en 1822 par le fabriquant Antoine Courtois à partir d’un modèle de bugle anglais ; il en conserve sa perce conique. Cet instrument véhicule des images parfois péjoratives chez le grand public, et pourtant… D’abord instrument d’ordonnance de l’infanterie, il est encore utilisé aujourd’hui lors des cérémonies protocolaires et commémoratives. Au sein de l’orchestre de cuivres naturels il est nécessaire dans la construction des phrases musicales. Il produit des sons dont les harmoniques naturelles sont celles de la note fondamentale si bémol.
– La trompette naturelle mi bémol :
La trompette naturelle a la taille et l’aspect d’une trompette classique dépourvue de pistons, mais son tube est plus long. Elle ne possède aucun mécanisme (clef, piston ou coulisse), c’est un instrument dont les sons sont les harmoniques naturelles de la note fondamentale mi bémol. Du fait de sa perce cylindrique, son timbre est plus brillant que celui du clairon.
Pour ce qui des registres medium et grave :
– Le Cor naturel :
C’est un long tube cylindro-conique enroulé sur lui-même. Les sons qu’il produit sont les harmoniques naturelles de la note fondamentale mi bémol.
– Clairons basse et Trompettes basse : la conception est identique aux instruments 1 et 2 mais sonnent une octave plus grave.
– L’euphonium :
Celui-ci joue un rôle fondamental dans l’écriture de nouvelles partitions. A la différence de tous les instruments listés ci-dessus, celui est doté d’un mécanisme à 3 ou 4 pistons. Sa couleur douce et chaleureuse va permettre de faire les liens entre les sons aigus et les sons graves.
– Tubas et sousaphones :
Les parties graves sont assurées par ces deux instruments sur lesquels nous allons construire et bâtir toute l’harmonie d’une œuvre.
– Les percussions :
A Passion Bourgogne, il n’est nullement question de ne jouer que du tambour. En effet l’orchestre se sert d’un pupitre complet de percussions avec tout d’abord les percussions à claviers : Xylophone, Vibraphone, Marimba.
C’est également l’emploi d’une batterie, mais aussi de timbales, de cloches tubulaires, de plusieurs petits instrument de percussions comme le tambour de basque, le triangle, les maracas… Tout cela dans le but d’apporter à chaque partition une couleur différente.
– La guitare :
Et oui, elle trouve sa place, à vous de découvrir, avec un guitariste de haute voltige, nommé Valère !
Le projet Passion Bourgogne est né en 2012.
En seulement 5 années l’orchestre est devenu l’une des références nationales en remportant par trois fois le titre de champion de France au sein de la Fédération Sportive et Culturelle de France, mais aussi de part les projets artistiques menés avec de grands noms dans le milieu musical.
C’est aussi la réalisation d’un album CD articulé autour de légendes, d’un clip vidéo avec une équipe de cinéma professionnelle, des concerts partagés avec des solistes ou formations prestigieuses comme dernièrement avec Alexis Demailly, cornet solo de l’opéra de Paris.
De part cette envie de toujours innover, ce sont différents compositeurs qui se sont rapprochés de l’orchestre. C’est ainsi que chaque saison, le répertoire se développe et s’enrichit. En 2018, ce ne sont pas moins de six œuvres nouvelles, écrites pour l’ensemble, pour ensuite les diffuser et les partager en participant ainsi au développement de la bibliothèque nationale.
Ce samedi 12 mai ce sera la création de l’œuvre « Brass Encounter », traduisez par la « rencontre des cuivres », pièce qui pour la première fois réunira en France un brass-band et un orchestre de cuivres naturels sur une œuvre de six minutes !
Celle-ci transportera l’auditeur dans les vertes collines d’Irlande avant de rentrer dans une danse traditionnelle des plus entraînantes et tourbillonnantes…
Rendez-vous à l’embarcadère samedi 12 mai pour découvrir ces deux orchestres dont nous avons parlé à travers un concert qui sera vraiment exclusif à Montceau !
Réservations Billetterie Embarcadère
12€ / 10€ – Réservations : 03 85 67 78 10
– billetterie.embarcadere@montceaulesmines.fr