Ce vendredi, à la Maison de la Parentalité étaient réunies autour de Josiane Bérard, adjointe en charge de la santé, Isabelle Reberol (directrice de l’école maternelle François Pompon) Irène Desbruères (directrice de l’école Erik Satie) Stéphanie Billot (école Jules Verne).

 

Présentes également, Corinne Zito, directrice du Pôle Parentalité Petite Enfance, Véronique Perrin, responsable de la Maison de la Parentalité et Gloria Rozier, chargée de mission et animatrice au Pôle Parentalité.

 

A noter que l’école Anatole France, à l’instar des trois autres écoles citées précédemment, est également partenaire de l’action intitulée : « Nos enfants et les écrans ».
En effet, les enseignants se sont rendus compte que les enfants, même ceux de maternelle étaient « accros » aux portables et aux tablettes, de façon inquiétante.
« Mais nous constatons aussi que les jeunes parents sont souvent eux aussi accrochés à leurs écrans » dira une participante.

 

Aussi, les quatre écoles ont travaillé soit à partir du vécu des enfants, et on leur a demandé de lister la liste des dangers potentiels des écrans. On leur a aussi posé une question cruciale : « Que fait-on d’autre, lorsqu’on n’est pas devant un écran ? ».

 

Une autre école a réalisé une affiche, avec une phrase illustrée. De plus, les enfants ont pris connaissance du livre au titre évocateur : « Dix jours sans écran ». « Des passages importants de ce livre ont été soulignés » dira l’enseignante.

 

Quant aux élèves de maternelle, le sujet est un peu plus complexe à aborder. « Je leur ai demandé ce qu’ils font à la maison pour s’occuper. Et force est de constater que les occupations telles que la lecture ou le coloriage, par exemple ont complètement disparu de leur quotidien » constate l’enseignante.

 

Le but de cette action engagée est donc d’aider les parents à faire des choix éclairés, plutôt que de les culpabiliser, susciter de nouveaux comportements, dans l’utilisation des écrans à la maison.

 

« Il s’agit aussi de susciter le questionnement des parents, quant à la place occupée par les écrans au sein du quotidien familial. Et de développer l’esprit critique en matière de choix en ce qui concerne le type d’écrans, le temps de consommation, le lieu et le choix des programmes » rappelle Mme Bérard.

 

Et tout cela répond au besoin de protéger les enfants de l’impact négatif d’une mauvaise utilisation ou d’une surconsommation des écrans (console de jeux, télévision, smartphone etc).

 

Et il n’est pas inutile de rapporter que lors des différentes rencontres avec les enseignants, ceux-ci ont fait part d’un changement significatif de comportement d’un nombre croissant d’enfants : problèmes d’attention, agressivité, hyper-sexualisation etc.

 

Et bien évidemment, les enseignants se sentent de plus en plus démunis, voire impuissants, face à cet état de fait.

 

C’est pourquoi ils souhaitent associer les parents à cette réflexion…

 

Aussi, une conférence sur le thème « Enfants accros, parents à cran ! » organisée par la Maison de la Parentalité, aura lieu le mardi 12 juin à 18h, à la Maison de quartier du Bois-du-Verne.

 

Intervention de Charles Jaffelin, psychothérapeute et formateur, suivie d’échanges entre le professionnel et les parents.