De fait, ce qui s’est passé, hier soir, dans le nouveau QG du Magny est assez symbolique de ce qu’est vraiment ce mouvement.

Dépassons la forme des actions et intéressons-nous plutôt à l’une de ses « conséquences » qui est  la reconstruction du lien social entre personnes, issues d’horizons très différents et qui, au fil des jours et des semaines, depuis un certain 17 novembre, ont noué des relations d’amitié dépassant largement le cadre des revendications que l’on peut connaître. 

Ainsi, hier soir et sous un « abri » entièrement reconstruit après un incendie que l’on peut qualifier de « criminel » de nombreux gilets, désertant leur domicile, se sont retrouvés, ensemble (le mot est important) pour partager plus qu’un « simple » casse-croûte, un moment empreint  de convivialité et d’amitié. 

Une « pause en attendant d’autres actions mais quand ? Lesquelles ? Nous ne le savons pas pour l’instant…

Annabelle Berthier