La parole est libérée, les mots sortent et la passion est bien présente…

 

Marie-Claude Jarrot est arrivée et prend connaissance des doléances.

 

 

Carole Rey exprime au nom des entraîneurs les difficultés rencontrées depuis la fusion des clubs de gym et la nouvelle organisation qui en a découlé pour l’ABS.

 

 

Plusieurs points sont posés :

 

 

la difficulté de s’entraîner dans différents lieux, les arrêtés municipaux qui ont pour conséquences l’annulation à répétition des compétitions, la difficulté d’organiser une séance cohérente avec différents temps : musculation, en situation, retour au cardio… « On ne peut plus faire des séances de ce type. Il faut faire l’un ou l’autre. Du coup on a  des lanceurs qui ne lancent plus et qui passent plusieurs semaines sans lancer. Ce n’est pas la meilleure façon de se mettre au niveau et d’aborder les grands rendez-vous.

 

 

D’autre part, il circule une info ou une rumeur comme quoi il y aurait des travaux prévus au gymnase des Rompois pour une durée de plusieurs mois. »

 

 

 

La salle : «  à la longue, c’est la mort du club ! »

 

 

CR : » on perd en crédibilité auprès des athlètes et des bénévoles. La préparation ne peut pas être optimum. Une annexe serait la solution. Le fractionnement des lieux complexifie et rend l’organisation difficile.

L’AG est le moment pour parler des difficultés. On s’inquiète pour l’avenir.

 

 

 

Marie-Claude Jarrot rappelle les 3 équipements structurants de la ville : Jean Bouveri, le Pouloux et Salengro. « Des équipements en mauvais état. On a commencé par J. Bouveri, puis le Pouloux et on fait une étude sur Salengro. Nous avions 4 clubs de gym qui souhaitaient se regrouper. »

 

MCJ refait l’historique de la fusion et la rénovation de J. Bouveri.

« Le point d’achoppement était l’athlétisme. On s’est vu plusieurs fois  pour trouver des solutions temporaires acceptables. Entre le Pouloux et Blanzy, je pensais que ça pouvait le faire !. J’ai bien compris, l’absence d’unité de leieu est dommageable pour la pratique et nuit à la performance. Je m’engage à trouver une solution.

Pour les terrais, j’ai signé l’arrêté pensant que c’était impossible de différencier les sports. On va se renseigner pour savoir si l’on peut prendre un arrêté de ce type.Je reviendrai vers vous avec une réponse réglementaire. »

 

 

CR : « C’est l’accumulation, ça fait trop ! »

 

 

MCJ : « Une réponse vous sera envoyée lundi. »

 

 

Romain Desbrosses (entraîneur) : « Le Pouloux n’est disponible que depuis 15 jours. La saison a démarré il y plusieurs mois. Jusqu’à présent, nous étions à l’extérieur. Le mercredi, nous n’avons pas de créneaux en intérieur.

 

 

La salle : « C’est au détriment des autres, c’est tout pour la gym ! Ici, il y a des filles qui sont capables d’aller aux J.O ! On va leur couper l’herbe sous le pied ! »

 

 

MCJ : « Il y a un problème de rénovation globale des équipements sportifs de la ville.  C’est cette temporalité qu’on a pour se réorganiser qui pose problème ! »

 

 

La salle : « C’est combien de temps pour vous ? 15 ans ? »

 

 

MCJ : « Pourquoi ce procès d’intention ? Depuis un an, on discute avec le président. C’est compliqué ! »

 

 

La salle : « L’impression, le ressenti, c’est que c’est tout pour la gym. Le centre sportif qui accueillait plusieurs disciplines est devenu mono sport. Le ressenti, c’est le rejet ! »

 

 

MCJ : « Il y a eu des concertations. Cette organisation temporaire a été actée.

 

 

La salle : « Vous aviez parlé d’une structure modulable. Il aurait fallu développer les deux projets en parallèle. »

 

 

MCJ : » On se revoit rapidement avec les entraîneurs, les membres. Sincèrement, il n’y a pas un sport privilégié. On va trouver ensemble une solution. On va travailler sur l’amélioration de cette solution temporaire. Vous auriez dû m’alerter  avant.

 

 

On se revoit en mars. »

 

 

 

J.L Pradines