Belle pièce de théâtre, ce vendredi après-midi aux Ateliers du Jour, organisée par la Maison de la Parentalité et jouée par la Compagnie « Rêver tout haut ». Ce petit bijou, intitulé « Bercer l’enfant manquant » n’était pas des plus faciles émotionnellement, mais ô combien réaliste !

 

 

Sur place, Véronique Perrin, responsable de la Maison de la Parentalité, Carole Legris et Gloria Rozier, animatrices et Sylvie Badon, secrétaire.

 

 

Avant le lever de rideau, Josiane Bérard, maire adjoint en charge de la santé et des affaires familiales, a accueilli le public en rappelant que la municipalité était à l’écoute des femmes (ce vendredi était le jour de la fête des femmes) et des familles.

 

 

Et l’élue de citer les travaux engagés à Bébébulle, qui a une capacité d’accueil de 52 enfants, la création de la Maison de la parentalité il y a 3 ans, et qui double chaque années le nombre de familles accueillies.

 

 

Mme Bérard parle aussi du pôle santé qui propose des ateliers en faveur des liens parents-enfants et grands-parents.

 

 

Basée sur des témoignages recueillis auprès de mères, de sages-femmes, et de soignantes, la comédienne et metteur en scène Valérie Gaudissart, explore les liens qui se tissent, se vivent, s’installent et parfois ont du mal à se nouer, entre les mères et leurs enfants.

 

 

Comme décrit dans la pièce, devenir mère, c’est traverser surprise, énigme, doute, inquiétude, angoisse, émerveillement, tout une palette de sentiments complexes et nouveaux.

C’est également se confronter à certains clichés, ou injonctions de la société ou de sa propre famille. Et c’est aussi faire l’expérience d’un parcours médical, qui va de l’échographie jusqu’à l’accouchement et qui peut parfois faire vivre une amniocentèse, une PMA, une prématurité, une césarienne en urgence…

 

 

Accompagnée de Sidonie Dubosc, comédienne, Valérie Gaudissart nous révèle ce qui est entendu dans les maternités. Des propos parfois difficiles : « C’est une fille ? Je n’en veux pas ! ». Et la comédienne d’expliquer que l’annonce du sexe de l’enfant vient toujours en dernier lors de l’échographie. « Certains parents m’en veulent de leur avoir révélé que c’était une fille, comme si c’était moi qui choisissait le sexe de leur enfant ! ».

 

 

Et d’aborder également les naissances gémellaires, l’accouchement sous X etc. Un débat a suivi ce spectacle qui, au final s’est résumé ainsi : L’enfant manquant, c’est l’enfant rêvé, l’enfant idéal, celui qu’il faut parfois oublier pour pouvoir accueillir l’enfant réel…