Mardi soir, la municipalité a organisé une réunion publique à la salle des fêtes du Bois du Verne portant sur la restructuration du quartier en présence de plusieurs élus, de Sophie Fontaine (IEN de Montceau-les-Mines), de l’architecte Patrick Bougeault et d’une cinquantaine de participants ( enseignants et habitants du quartier).

 

Marie-Claude Jarrot introduit la soirée et rappelle la genèse du projet concernant le quartier et le regroupement des deux écoles.

 

 

Elle en profite pour dire que la CARMI, propriétaire d’un bâtiment dans le périmètre concerné n’a pas répondu à l’offre d’achat de 300 000€ faite par la mairie, il y a plusieurs mois. La CARMI demandait 650 000€. Devant l’absence de réponse, le projet piétinait, l’équipe municipale a donc décidé de lancer la première étape du projet, à savoir, la construction du restaurant scolaire.

 

Le projet

 

 

Marie-Thérèse Frizot prend le relais et présente les éléments de cadrage.

 

 

La restructuration des équipements scolaires : 1 école élémentaire de 11 classes dont 1 classe ULIS, 1 école maternelle de 7 classes dont 1 classe pour l’accueil des moins de 3 ans, 1 restaurant scolaire pour les deux écoles.

 

 

La création d’une maison des services publics, implantation des locaux de l’inspection de l’éducation nationale, une antenne de la maison médicale ESCULAPE, le RASED, … Cette restructuration ayant pour objectif de rationaliser le patrimoine scolaire sur le quartier.

 

 

Compte-tenu de son coût, le projet s’inscrit sur plusieurs années budgétaires. Il sera réalisé en trois étapes sur 3 ans :

 

 

Etape 1 : construction d’un restaurant scolaire

 

 

Etape 2 : construction d’un groupe scolaire

 

 

Etape 3 : réalisation et aménagement de la Maison des services publics.

 

 

Le restaurant scolaire

 

 

Pour la construction du restaurant scolaire, 600 000€ sont budgétisés sur 2019 pour un coût total de 1 400 000€. Les travaux débuteront en septembre.

 

Patrick Bourgeault, architecte a présenté le projet du bâtiment qui sera construit dans la continuité de l’école François Pompon dans une architecture simple, avec un traitement actuel. Il s’agira d’un bâtiment compact, très bien isolé, ne nécessitant pas de beaucoup de chauffage. Des panneaux photovoltaïques permettront de faire un appoint. Il insiste également sur le confort pour un temps important dans la journée de l’enfant : nécessité d’un endroit calme, serein avec du bois, de grandes ouvertures avec des vues sur du végétal, avec une bonne acoustique et des matériaux absorbants.

 

 

Au jeu des questions/réponses, une parent d’élèves regrette qu’il n’y ait pas de cuisine au programme. M.C Jarrot enchaîne sur l’impossibilité d’avoir dans chaque groupe scolaire une cuisine et le personnel associé. Il faudrait une cuisine centrale qui soit portée par plusieurs communes du Bassin.

 

Est également soulevé le problème des barquettes en plastique servant de plats et qui ne semblent pas satisfaire les adultes qui s’interrogent sur la non-nocivité de ce matériau.

 

 

Pour conclure les participants sont invités à consulter les plans de la future réalisation et sont sollicités pour faire partie d’un comité de pilotage pour le projet du groupe scolaire de l’étape 2.

 

 

J.L Pradines