Montceau-les-Mines : «Je ne vous ai pas compris !»
Conférence de presse du président Macron avec les Gilets Jaunes du Magny...
Une quarantaine de Gilets Jaunes s’était donné rendez-vous au point de rencontre du Magny pour assister à la conférence de presse du président Macron.
18h00 pétantes, le silence régnait sous le marabout. Les Gilets Jaunes présents se montraient attentifs pour assister et découvrir les annonces du président (sans trop se faire d’illusions…)
Le président a brossé un portrait rapide du mouvement des Gilets Jaunes en préambule, notant la transformation du mouvement et les annonces qu’il avait faites en décembre 2018 pour davantage de concordance, plus de pouvoir d’achat. J’ai voulu le grand débat.
De longs propos liminaires avant de livrer les annonces issues du grand débat.
Des annonces qui n’ont pas satisfaits les Gilets Jaunes. Les principales revendications : le référendum d’initiative citoyenne, le retour de l’I.S.F, l’augmentation du SM.I.C, la suppression de la TVA pour les produits de première nécessité, … n’ont pas trouvé grâce auprès du chef de l’état.
Il ne conserve que le R.I.P dans une formule modifiée (pétition avec 1 million de signatures), estimant que le R.I.C fragiliserait le parlement.
Tout au long de cet inventaire : ré-indexation des petites retraites sur l’inflation, la baisse d’impôt chiffrée à cinq milliards d’euros, la diminution du nombre de parlementaires, la réforme de la fonction publique, les Gilets Jaunes manifestent plus ou moins bruyamment leurs désaccords, leur indignation et leur colère.
À la fin de l’intervention du chef de l’état, les réactions des Gilets Jaunes ne se font pas attendre :
« Le miracle n’a pas eu lieu… La colère est immense. Il n’a rien lâché. Ce qui était urgent, pas de solution. On est déçu. C’est un appel aux Gilets Jaunes pour être encore plus dans le mouvement et la colère. »
« Il n’y a pas de calendrier, c’est remis à 2021, 2025,… Pas de chiffrage ! Le gouvernement se mettra au travail et après on verra ! »
« Dès le début de son intervention, on a bien vu que c’était à l’eau. Il a annoncé que que « les orientations menées depuis deux ans sont les bonnes. Ces fondamentaux doivent être poursuivis. » On a compris qu’il n’y aurait pas de changement de cap. »
« à croire qu’il n’a pas pris la mesure de ce qui se passe sur le terrain, dans le quotidien des gens, du peuple. «
« On pensait qu’il aurait annoncé une ou deux mesures CHOC pour désamorcer la colère, concernant par exemple l’augmentation du SMIC. »
La tente se vide peu à peu avant au fur et à mesure des questions des journalistes au président. Plusieurs Gilets Jaunes, tournés vers l’écran, s’adressant au président lui jette un : « à samedi, Manu ! »
Après cinq mois du mouvement populaire, plusieurs mois de grand débat, il semble bien, ce jeudi soir, que le fossé entre les Gilets Jaunes et le président est loin d’être comblé et que la conférence de presse, avec son cortège de mesures, n’a en rien éteint le mécontentement populaire qui gronde dans le pays.
J.L Pradines
10 commentaires sur “Montceau-les-Mines : «Je ne vous ai pas compris !»”
Est oui pas d’annonce choque dommage est toujours les même sur les photo .
Les chef aime faire le beau devant les camera .
Les GJ ne sont pas le peuple !
40 personnes ne sont pas le peuple !
Il y a usurpation.
Dans une démocratie, on peut prétendre représenter le peuple quand on l’a affronté à travers le suffrage universel.
Ces gens devraient écouter la Raison plutôt que d’entretenir complaisament leurs « colères ». Ne dit-on pas, dans un dicton populaire (qui vient donc du peuple !)que la colère n’est pas bonne conseillère…
Le président Macron n’a pas été élu pour appliquer le programme de la coalition des contres et des battus du suffrage universel de 2017.
On ne gouverne pas un pays en coalisant les anti-Macron…
Et ce ne sont pas les quelques milliers de manifestants du samedi qui vont changer quoique ce soit.
Si les GJ veulent que leurs propositions (entre nous purement démagogiques…) soient adoptées, il leur faudra affronter les électeurs et obtenir, DANS LES URNES, une majorité.
Ils ne le veulent même pas. Ils préfèrent la violence. Ils préfèrent le confort de leurs certitudes idéologiques soutenus par l’attelage improbable des souverainistes, des nationalistes, des néo-communistes, des ex maosites, des pseudos trotskistes etc, etc… De tous les vieux chevaux de retour des éternels battus du suffrage universel et de l’Histoire !
Quelle charmante perspective…
On ne voit pas au nom de quoi un président qui a obtenu 8.656.346 voix au 1er tour de l’élection présidentielle devrait appliquer des mesures proposées par… un mouvement gazeux. Et soutenus par, soyons généreux, pas moins de 150.000 manifestants au plus des samedis…
Depuis la Révolution française on gouverne par la Raison.
Pas par la colère…
rien à ajouter dans vos deux commentaires , maintenant l’ordre doit revenir sinon , dissoudre l’assemblée pour un nouveau parlement pour mettre en application les mesures annoncées de ce fait les jaunes pourront ce compter et rentrer dans le rang de plus pas d’assemblée à Montceau et rendre le camps attribué à la ville cela a assez duré
Quoique n’importe politique fasse, ils ne seront jamais d’accord et resteront toujours démagogue.
Si on augmente les salaires, ipso-facto les prix augmenteront. Ce sont les entreprises et pas le gouvernement qui paie les salaires, en fonction de leurs rentrées d’argent, soit en fonction de leurs ventes. Donc augmenter les salaires ne donne pas de pouvoir d’achat.
De plus, l’augmentation des prix favorisera les grands groupes, au détriment des artisans, commerçants et salariés. Ne pouvant pas s’aligner, ils mettront la clé sous la porte. Donc pertes d’emplois, chaumage et moins de charges sociales qui financent la santé et les retraites.
Ce sont juste quelques notions d’économie.
Les GJ revendiquent la hausse du SMIC ? mais le président ne l’a-t-elle pas déjà accordée en décembre ?? faut arrêter là…
Ces personnes ne s’arrêteront jamais puisque cela signifierait retourner ans leur trou et leur anonymat, en tout cas ils ont bien des tètes de rageux, ça donne pas envie de les connaitre.
Daniel BOBIN
OK mais pour cela la révolution est passée par là……
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pour ton cas reste bien dans le tien (de trou) on ne te connais pas et on ne cherchera jamais à te connaitre
bonjour a tous mr eux au moins il vous des fende votre pouvoir d achats rappeler vous ceux qui son battu pour vos vacance et autres eux il on ete au bout
slt ,
ça c’était vrai en 36 quant la cgt était un puissant syndicat libre et qu’elle défendait les droits des travaileurs.aujourd’hui elle est amoindrie et roule pour des vieux partis èxangues et quelques politiques victimes du dégagisme.
je vous souhaite un bon we.